14/2/2021 IMITATIONS DE JESUS DU Sacré Coeur : 1 DES VICTIMES D'EXPIATION, 1 DE SES épouses, 1 DES Stigmatisées ! LE 666 !

C.P. 14/2/2021 : POUR L'ACCOMPLISSEMENT DES Prophéties CONCERNANT : 

GENESE : YAHWEH ILOHIM DIT AU SERPENT : TU ES MAUDIT POUR L'éternité ! JE METTRAI UNE Inimitié ENTRE TOI ET LA FEMME, ENTRE TA Postérité ET SA Postérité ! ELLE TE BRISERA LA TÊTE, ET TU LA BLESSERAS AU TALON.

ISSAYAH chap 2 et chap 3 : LA PAROLE QU'ISSAYAH, fils d'Amos, A VUE TOUCHANT JUDA ET JERUSALEM. IL ARRIVERA à LA SUITE DES JOURS, QUE LA MONTAGNE DE LA MAISON DE YAHWEH, SERA établie à LA TÊTE DES MONTAGNES ET élevée AU-DESSUS DES COLLINES. ET VERS ELLE TOUTES LES NATIONS AFFLUERONT, ET BIEN DES PEUPLES IRONT, DISANT : "VENEZ ET MONTONS à LA MONTAGNE DE YAHWEH, à LA MAISON DU ILOHIM DE JACOB; IL NOUS ENSEIGNERA SES VOIES, ET NOUS MARCHERONS DANS SES SENTIERS". CAR DE SION SORTIRA L'ENSEIGNEMENT, ET DE JERUSALEM LA PAROLE DE YAHWEH. IL SERA L'ARBITRE ENTRE LES NATIONS ET JUGERA BIEN DES PEUPLES. ILS FORGERONT LEURS épées EN SOCS DE CHARRUE ET LEURS LANCES EN FAUCILLES. UNE NATION NE lèvera PLUS L'épée CONTRE L'AUTRE, ET L'ON N'APPRENDRA PLUS LA GUERRE.....

Michée chap 4:1 IL ARRIVERA, à LA SUITE DES JOURS, QUE LA MONTAGNE DE LA MAISON DE YAHWEH SERA établie à LA TÊTE DES MONTAGNES, ET élevée AU-DESSUS DES COLLINES. ET VERS ELLE DES PEUPLES AFFLUERONT. ET BIEN DES NATIONS IRONT, DISANT : "VENEZ, MONTONS à LA MONTAGNE DE YAHWEH ET à LA MAISON DU ILOHIM DE JACOB; IL NOUS ENSEIGNERA SES VOIES, ET NOUS MARCHERONS DANS SES SENTIERS". CAR DE SION SORTIRA L'ENSEIGNEMENT, ET DE JERUSALEM LA PAROLE DE YAHWEH. IL SERA L'ARBITRE DE PEUPLES NOMBREUX ET LE JUGE DE NATIONS PUISSANTES JUSQU'AU LOIN. ....

JOËL : 17 ET VOUS SAUREZ QUE MOI, JE SUIS YAHWEH, VOTRE ILOHIM, résidant à SION, MA MONTAGNE SAINTE. JERUSALEM SERA UN SANCTUAIRE ET LES étrangers N'Y PASSERONT PLUS.  (Apocalypse de Jean chap 21 et chap 22)

ET IL ARRIVERA, EN CE JOUR-là, QUE LES MONTAGNES SUINTERONT DU VIN DOUX, LES COLLINES RUISSELLERONT DE LAIT, ET TOUTES LES Rivières DE JUDA CHARRIERONT DE L'EAU. UNE SOURCE SORTIRA DE LA MAISON DE YAHWEH, ET ELLE ARROSERA LE RAVIN DE CHITTIM.  (Apocalypse de Jean chap 21 et chap 22). L'EGYPTE DEVIENDRA UNE TERRE dévastée, ET EDOM DEVIENDRA UN Désert DE Dévastation, à CAUSE DES VIOLENCES CONTRE LES ENFANTS DE JUDA, PARCE QU'ILS ONT répandu LE SANG INNOCENT. 22 MAIS JUDA SERA habité éternellement, ET JERUSALEM D'ÂGE EN ÂGE. ET JE LAVERAI LEUR SANG QUE JE N'AVAIS PAS ENCORE lavé. ET YAHWEH résidera EN SION.

ISSAYAH chap 53 : LE SERVITEUR DE YAHWEH DES Armées, à QUI LE BRAS DE YAHWEH DES Armées S'EST révélé. S'IL DONNE SA VIE EN SACRIFICE EXPIATOIRE, IL VERRA ET SA CONNAISSANCE LE COMBLERA, IL PROLONGERA SES JOURS, ET LUI-MÊME intercèdera POUR LES IMPIES auprès DU Créateur.

ISSAYAH chap 54 : LA FEMME répudiée, humiliée, délaissée et solitaire, veuve, L'épouse DE LA JEUNESSE DE YECHOUA, LE NOUVEL ADAM ! YAHWEH L'APPELLE ET ELLE DEVIENT L'épouse DU Créateur, ET PLUS NOMBREUX SONT LES ENFANTS DE LA Délaissée, QUI N'A PAS été EN TRAVAIL D'ENFANTEMENT, QUE CELLE QUI AVAIT un époux.

MALACHIYAH chap 2:11 JUDA EST infidèle, ET UNE ABOMINATION SE COMMET EN ISRAÏL ET à JERUSALEM; CAR JUDA PROFANE CE QUI EST consacré à YAHWEH, CE QU'IL AIME (LE Naziréen FEMME NOMBRES 6:1-21) : il épouse la fille D'UN DIEU étranger. 12 POUR L'HOMME QUI FAIT CELA, QUE YAHWEH RETRANCHE DES TENTES DE JACOB CELUI QUI VEILLE ET CELUI QUI répond, ET CELUI QUI OFFRE L'OBLATION à YAHWEH DES Armées !

Osée chap 2: 20 JE CONCLURAI POUR ELLE UNE ALLIANCE EN CE JOUR, AVEC LES BÊTES SAUVAGES, AVEC LES OISEAUX DU CIEL ET LES REPTILES DE LA TERRE, ET JE LA FERAI DORMIR EN Sécurité. JE TE FIANCERAI à MOI POUR TOUJOURS; JE TE FIANCERAI à MOI DANS LA JUSTICE ET LE DROIT, DANS L'AMOUR ET LA Miséricorde; JE TE FIANCERAI à MOI DANS LA Fidélité, ET TU CONNAÎTRAS YAHWEH.

DANIEL chap 12 : 9 LE SACRIFICE Perpétuel : 9 Il dit : "Va, Daniel, CAR LES PAROLES SONT MISES EN Réserve ET scellées JUSQU'AU TEMPS DE LA FIN. BEAUCOUP SERONT purifiés, BLANCHIS ET éprouvés; ET LES IMPIES COMMETTRONT DES impiétés, ET AUCUN IMPIE NE COMPRENDRA, MAIS LES SAGES COMPRENDRONT.

DEPUIS LE TEMPS où SERA ABOLI LE SACRIFICE Perpétuel, ET où SERA établie L'ABOMINATION Dévastatrice, IL Y AURA MILLE DEUX CENT QUATRE-VINGT-DIX JOURS. HEUREUX CELUI QUI RESTERA EN ATTENTE ET ARRIVERA JUSQU'à MILLE TROIS CENT TRENTE-CINQ JOURS!

PSAUME 40

1 Au maître de chant. De David. Psaume.

2 J'AI MIS EN YAHWEH TOUTE MON Espérance : IL S'EST incliné VERS MOI, IL A écouté MES SUPPLICATIONS. IL M'A retiré D'UN GOUFFRE TUMULTUEUX, D'UN BOURBIER FANGEUX; 

IL A dressé MES PIEDS SUR LE ROC, IL A AFFERMI MES PAS.

4 IL A MIS DANS MA BOUCHE UN CANTIQUE NOUVEAU, DES LOUANGES EN L'HONNEUR DE NOTRE ILOHIM. BEAUCOUP à CETTE VUE, SONT pénétrés DE CRAINTE ET METTENT LEUR CONFIANCE EN YAHWEH. (Apocalypse de Jean chap 14:1-5)

5 HEUREUX L'HOMME QUI A MIS EN YAHWEH SA CONFIANCE, ET QUI NE SUIT PAS LES IDOLÂTRES, NI CEUX QUI VONT VERS L'ERREUR.

6 TU AS multiplié, YAHWEH, MON ILOHIM, TES MERVEILLES; QUE DE DESSEINS TU AS ACCOMPLI EN NOTRE FAVEUR ! NUL N'EST COMPARABLE à TOI.

J'AIMERAIS LES PUBLIER ET LES PROCLAMER ENCORE. IL Y EN A TROP POUR QU'ON PUISSE LES énumérer.

7 TU NE VEUX NI SACRIFICE NI OBLATION, MAIS TU M'AS OUVERT LES OREILLES; TU NE réclames NI HOLOCAUSTES, NI VICTIMES EXPIATOIRES.

8 ALORS JE DIS : "VOICI QUE JE VIENS, DANS LE ROULEAU DU LIVRE, IL EST écrit à MON SUJET : A FAIRE TON BON PLAISIR, MON ILOHIM, JE ME COMPLAIS, ET TA LOI EST DANS MON COEUR".

10 J'AI annoncé TA JUSTICE DANS LA GRANDE Assemblée; AH ! JE N'AI PAS fermé MES lèvres, YAHWEH, TU LE SAIS.

11 JE N'AI PAS FAIT LE SILENCE SUR TA JUSTICE, DONT MON COEUR EST PLEIN; J'AI DIT TA Fidélité ET TA PROTECTION; JE N'AI PAS caché TA GRÂCE ET TA BIENVEILLANCE à LA GRANDE FOULE.

12 TOI, NON PLUS, YAHWEH, NE ME PRIVE PAS DE TES Miséricordes; QUE TA GRÂCE ET TA Bonté ME GARDENT TOUJOURS ! 

13 CAR DES MAUX M'ENVIRONNENT, à NE POUVOIR LES dénombrer; MES péchés M'ONT débordé, JE NE PUIS PLUS RIEN VOIR;

ILS SONT PLUS ABONDANTS QUE LES CHEVEUX DE MA TÊTE, AU POINT QUE MON COURAGE M'ABANDONNE.

14 QU'IL TE PLAISE, YAHWEH, DE ME délivrer, YAHWEH, HÂTE-TOI DE ME SECOURIR !

15 QU'ILS SOIENT CONFONDUS ET COUVERTS DE HONTE TOUS ENSEMBLE, CEUX QUI ATTENTENT à MA VIE, POUR LA SUPPRIMER ! QU'ILS RECULENT ET QU'ILS SOIENT CONFONDUS, CEUX QUI SOUHAITENT MON MALHEUR !

16 QU'ILS SOIENT frappés DE STUPEUR, COUVERTS DE HONTE, CEUX QUI DISENT DE MOI : "AH ! AH" !

17 MAIS QU'ILS EXULTENT ET SE réjouissent EN TOI, TOUS CEUX QUI TE CHERCHENT ! QU'ILS DISENT SANS CESSE : "YAHWEH EST GRAND" ! CEUX QUI AIMENT TA PROTECTION !

18 QUANT à MOI, JE SUIS PAUVRE ET MALHEUREUX : MAIS LE SEIGNEUR PENSE à MOI ! TU ES MON AIDE ET MON Libérateur : MON ILOHIM, NE TARDE PAS !

PSAUME 41:1 Au maître de chant. Psaume. De David.

2 HEUREUX CELUI QUI PREND SOUCI DU MALHEUREUX ET DU PAUVRE ! AU JOUR DE LA Calamité, YAHWEH LE délivrera.

3 YAHWEH LE protégera, LUI CONSERVERA LA VIE, ET IL JOUIRA DU BONHEUR SUR LA TERRE : TU NE LE LIVRERAS PAS à LA FUREUR DE SES ENNEMIS. 

4 YAHWEH LE SOUTIENDRA SUR SON LIT DE DOULEUR; SUR SA COUCHE,TU L'ASSISTERAS entièrement DANS SA MALADIE.

5 MOI, JE DIS : "YAHWEH, SOIS-MOI PROPICE ! Guéris MON ÂME, CAR J'AI péché CONTRE TOI" ! 6 MES ENNEMIS TIENNENT DE méchants PROPOS à MON SUJET : "QUANT MOURRA-T-IL, POUR QUE SON NOM périsse?"

7 QUE SI L'UN D'EUX VIENT ME VOIR, SON COEUR EXPRIME DES faussetés ET  RECUEILLE UNE PROVISION de méchancetés : IL ME QUITTE POUR SORTIR ET LA débiter.

8 ENSEMBLE, TOUS MES ADVERSAIRES CHUCHOTENT CONTRE MOI, TOUS CEUX QUI ME HAÏSSENT, ILS IMAGINENT SUR MOI LES PIRES PRONOSTICS :

9 "UN MAL irrémédiale A FONDU SUR LUI, LE voilà couché, IL NE se relèvera PLUS" !

10 MÊME MON AMI INTIME, EN QUI J'AVAIS CONFIANCE, ET QUI MANGEAIT MON PAIN, s'élève INSIDIEUSEMENT CONTRE MOI.

11 MAIS TOI, YAHWEH, AIE Pitié DE MOI ET rétablis-moi, ET JE LEUR DONNERAI CE QUI LEUR EST DÛ.

12 A CELA JE CONNAÎTRAI QUE TU TE PLAIS EN MOI : SI MON ENNEMI NE TRIOMPHE PAS DE MOI !

13 OUI, à CAUSE DE MON Intégrité, TU ME SOUTIENS, ET TU ME PLACES EN TA Présence POUR TOUJOURS ! 

14 Béni SOIT YAHWEH, LE ILOHIM D'ISRAÏL,D'éternité EN éternité ! AMEN ! AMEN !

PSAUME 1 chap 1 et chap 2

1 HEUREUX L'HOMME QUI NE MARCHE PAS SELON LE DESSEIN DES Méchants, ET QUI NE S'ENGAGE PAS SUR LA VOIE DES Pécheurs, NI NE S'ASSIED DANS LA COMPAGNIE DES MOQUEURS, MAIS QUI PREND SON PLAISIR DANS LA LOI DE YAHWEH ET médite SA LOI JOUR ET NUIT !

3 IL EST COMME UN ARBRE planté près D'UN COURS D'EAU, QUI DONNE SON FRUIT EN SON TEMPS, ET DONT LE FEUILLAGE NE SE flétrit PAS. OUI, TOUT CE QU'IL FAIT, IL LE réussit.

4 NON, IL N'EN EST PAS AINSI DES Méchants : MAIS ILS SONT COMME LA BALLE QUE CHASSE LE VENT. AUSSI LES Méchants, NE RESTERONT-ILS PAS DEBOUT LORS DU JUGEMENT, NI LES Pécheurs DANS L'Assemblée DES JUSTES. CAR YAHWEH CONNAÎT LA VOIE DES JUSTES, MAIS LA VOIE DES Pécheurs, VA à LA RUINE.

2:1 POURQUOI LES NATIONS S'AGITENT-ELLES EN TUMULTE, ET LES PEUPLES méditent-ils DE VAINS PROJETS ?

2 LES ROIS DE LA TERRE se soulèvent ET LES PRINCES TIENNENT CONSEIL ENSEMBLE CONTRE YAHWEH ET CONTRE SON OINT :

"BRISONS LEURS ENTRAVES, ET JETONS LOIN DE NOUS LEURS CHAÎNES" ! 

4 CELUI QUI TRÔNE DANS LES CIEUX SE RIT, LE SEIGNEUR SE MOQUE D'EUX.

5 ALORS IL LEUR PARLE DANS SA Colère, ET DANS SA FUREUR, IL LES épouvante : "ET MOI, J'AI établi MON ROI SUR SION, MA MONTAGNE SAINTE".

7 JE VAIS PUBLIER LE Décret DE YAHWEH : YAHWEH M'A DIT : "TU ES MON FILS; MOI-MÊME, AUJOURD'HUI, JE T'AI engendré.

8 FAIS-M'EN LA DEMANDE, ET JE TE DONNERAI LES NATIONS POUR Héritage, ET POUR DOMAINE LES Extrémités DE LA TERRE.

9 TU LES régiras AVEC UNE HOULETTE DE FER; COMME LE VASE DU POTIER, TU LES METTRAS EN pièces".

10 ET MAINTENANT, ROIS, DEVENEZ SAGES; PRENEZ UNE Leçon, JUGES DE LA TERRE.

11 SERVEZ YAHWEH AVEC CRAINTE, ET TRESSAILLEZ DE JOIE POUR LUI ! EN TREMBLANT, RENDEZ-LUI HOMMAGE DE PEUR QU'IL NE S'IRRITE ET QUE VOUS NE périssiez HORS DE LA VOIE, CAR SA Colère S'ENFLAMME VITE. HEUREUX TOUS CEUX QUI METTENT EN LUI LEUR CONFIANCE !

PSAUME 90

11 QUI CONNAÎT LA PUISSANCE DE TA Colère ET TON COURROUX, SELON LA CRAINTE QUI T'EST DUE ?

12 ENSEIGNE-NOUS à SI BIEN COMPTER NOS JOURS QUE NOUS acquérions LA SAGESSE DANS NOTRE COEUR. REVIENS YAHWEH ! JUSQUES à QUAND ?..

13 AIE Pitié DE TES SERVITEURS. 

14 RASSASIE-NOUS VITE DE TA Bonté, ET NOUS SERONS TOUTE NOTRE VIE DANS L'EXULTATION ET LA JOIE.

15 Réjouis-nous AUTANT DE JOURS QUE TU NOUS AS humiliés, AUTANT D'Années QUE NOUS AVONS CONNU LE MALHEUR.

16 QUE TON OEUVRE SOIT VISIBLE POUR TES SERVITEURS, ET TA GLOIRE POUR LEURS ENFANTS !

17 QUE LA DOUCEUR DE YAHWEH, NOTRE ILOHIM, SOIT SUR NOUS ! FAIS réussir POUR NOUS LE TRAVAIL DE NOS MAINS; FAIS réussir LE TRAVAIL DE NOS MAINS !

91:1 TOI QUI DEMEURES SOUS LA PROTECTION DU Très-Haut, QUI HABITES à L'OMBRE DU TOUT-PUISSANT, DIS à YAHWEH : 

"MON REFUGE ET MA FORTERESSE, MON ILOHIM, EN QUI JE ME CONFIE".

3 CAR C'EST LUI QUI TE délivrera DU FILET DE L'OISELEUR, DE LA PESTE FUNESTE.

4 DE SES PLUMES IL TE COUVRIRA, ET SOUS SES AILES TU TROUVERAS REFUGE. SA Fidélité EST UN BOUCLIER ET UNE CUIRASSE.

5 TU N'AURAS à CRAINDRE NI LES TERREURS DE LA NUIT, NI LA Flèche QUI VOLE DE JOUR, NI LA PESTE QUI ERRE DANS LES Ténèbres, NI LA CONTAGION QUI RAVAGE EN PLEIN MIDI.

7 QUE MILLE TOMBENT à TON Côté, ET DIX MILLE à TA DROITE, TU NE SERAS PAS ATTEINT.

8 TU N'AURAS QU'à CONTEMPLER DE TES YEUX, ET TU VERRAS LA Rétribution DES Méchants. 

9 CAR TU AS YAHWEH POUR REFUGE, TU AS FAIT DU Très-Haut TON ASILE.

10 LE MALHEUR NE PARVIENDRA PAS JUSQU'à TOI, ET NUL Fléau N'APPROCHERA DE TA TENTE.

11 CAR IL A ordonné à SES ANGES DE TE GARDER EN TOUT CE QUE TU FAIS.

12 SUR LEURS MAINS ILS TE PORTERONT, DE PEUR QUE TON PIED NE HEURTE CONTRE LA PIERRE.

13 TU POURRAS MARCHER SUR LE SCORPION ET LE SERPENT, FOULER AUX PIEDS LE LIONCEAU ET LE DRAGON.

14 "PUISQU'IL S'EST attaché à MOI, JE LE SAUVERAI; JE LE protégerai, PUISQU'IL CONNAÎT MON NOM.

15 IL M'INVOQUERA, ET JE L'EXAUCERAI; JE SERAI AVEC LUI DANS LA Détresse, JE LE délivrerai ET LE COUVRIRAI D'HONNEUR.

16 JE PROLONGERAI SES JOURS JUSQU'à Satiété, ET JE LUI FERAI VOIR MON SALUT".

APOCALYPSE DE JEAN chap 4; chap 4:5-14; chap 10:1-11; chap 11; chap 12; chap 19:1-21; chap 20; chap 21; chap 22

LES IMITATIONS DU SERPENT ANTIQUE : LE JESUS CHRIST, DIEU FAIT HOMME, DE LA SAINTE Trinité, DU Sacré Coeur, AVEC LA Mère DE DIEU, L'Immaculée Conception, à PARTIR DU 13ème siècle, ET CERTAINEMENT à PARTIR DE JUIN 1675, AVEC MARGUERITE MARIE ALACOQUE, ONT commencé LES IMITATIONS INFERNALES DE L'épouse DU Sacré COEUR, DE LA VICTIME D'EXPIATION, AVEC DES STIGMATES ! ET JESUS CHRIST, LE DIEU FAIT HOMME, DE LA SAINTE Trinité DU Sacré Coeur, A PRIS PLUSIEURS épouses AU COURS DES siècles, ET IL A EU DES RELATIONS SEXUELLES AVEC ELLES : LE RAVISSEMENT. CES Stigmatisées, SES épouses ONT EU AUSSI DE NOMBREUSES ATTAQUES PHYSIQUES PAR DES démons, ET DES ASSAUTS DU DIABLE, DU SERPENT ANTIQUE, DE SATAN, EN MÊME TEMPS. ET DES VISIONS AUSSI, ET DES SYMBOLISMES DU COEUR Sacré DE JESUS, DE SA CROIX, ET AUSSI DE L'ENFER ! ET DES Révélations ET DES APPARITIONS ET DU Sacré COEUR, ET DE SA Mère, LA Mère DE DIEU DU Sacré Coeur.

MES RECHERCHES CONCERNANT TOUT CELA SUR MON SITEhttp://efforts.e-monsite.com/

VIE DE CATHERINE EMMERICH : UNE DE Ses épouses, UNE DE SES VICTIMES D'EXPIATION, UNE DES Stigmatisées DU Sacré COEUR

https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Biographie/Biographie.htm

INTRODUCTION

Les méditations suivantes prendront peut-être une place honorable parmi beaucoup d'oeuvres semblables, fruits de l'amour contemplatif de Jésus, mais elles n'ont aucune espèce de prétention à un caractère de vérité historique, nous devons ici le déclarer solennellement. Elles ne veulent que se joindre humblement à tant de représentations de la Passion, données par des artistes et des écrivains pieux; tout au plus doit-on y voir les méditations de carême d'une dévote religieuse, racontées sans art et écrites avec simplicité d'après ses récits, auxquelles du reste elle-même n'a jamais donné qu'une valeur purement humaine et que, malgré de continuels avertissements intérieurs, elle n'a communiquées qu'avec répugnance, pour obéir à l'ordre réitéré des respectables directeurs de sa conscience. C'est le comte Léopold de Stolberg (Le comte de Stolberg est l'une des plus glorieuses conquête que l'Eglise catholique ait faite sur le protestantisme. Ce grand homme de bien est mort en 1819 - note du Traducteur.) qui a procuré à celui qui écrit ces lignes la connaissance de cette personne : le doyen Bernard Overberg, son directeur extraordinaire et l'évêque Michel Sailer (Mgr Sailer, évêque de Ratisbonne, l'un des plus illustres défenseurs de la foi en Allemagne. Note du Traducteur) qui avait été souvent son conseil et son consolateur, l'ont excitée à nous raconter en détail ce qu'elle éprouvait; ce dernier, qui lui a survécu, s'est vivement intéressé à la rédaction et à la publication des notes recueillies auprès d'elle. Ces illustres morts, de pieuse mémoire, étaient en commerce continuel de prières avec Anne-Catherine, qu'ils aimaient et respectaient à cause des grâces signalées que Dieu lui avait faites. Le rédacteur de ce livre a trouvé les mêmes encouragements à ses travaux et une sympathie non moins vive chez le dernier évêque de Ratisbonne, Mgr Wittmann (Mgr Wittmann, digne successeur de Sailer, homme d'une éminente sainteté, dont la mémoire est en vénération à tous les catholiques du midi de l'Allemagne. Ibid.)

Ce pasteur des âmes, admirable jusqu'à sa dernière heure, auquel des recherches approfondies et son expérience personnelle avaient donné des lumières qui manquaient à beaucoup de ses contemporains touchant les voies de la grâce dans certaines âmes cachées en Jésus-Christ, prenait la part la plus vive à tout ce qui concernait Anne-Catherine : instruit plus tard du travail auquel se livrait le rédacteur de ce livre, il l'exhortait fortement à lui donner de la publicité : " Ces choses ne vous ont pas été communiquées pour rien, lui disait-il souvent : Dieu a ses vues en cela. Faites-en connaître quelque chose : cela profitera à beaucoup d'âmes. " Il ajoutait à ces exhortations l'exemple d'écrits de ce genre dont il avait reconnu l'utilité pour lui et pour les autres dans le cours de sa carrière grande. Il aimait à appeler ces âmes privilégiées la moelle des os de l'Eglise, suivant l'expression de saint Chrysostome, medulla enim hujus mundi sunt homines sancti et il encourageait autant qu'il était en lui la publication de leur vie et de leurs écrits.

Amené par un ami bienveillant au lit de mort de ce saint évêque, le rédacteur de ce livre ne pouvait s'attendre à être reconnu de lui, puisqu'il n'avait jamais eu avec lui, longtemps auparavant, qu'une conversation de quelques minutes : toutefois, le mourant le salua amicalement, l'engagea affectueusement à continuer son travail pour la gloire de Dieu, et lui donna sa bénédiction. Encouragé par d'aussi respectables autorités, nous cédons à la prière de beaucoup d'amis craignant Dieu, en publiant ces méditations sur la Passion d'une pauvre religieuse à qui Dieu avait fait la grâce d'être tantôt simple, naïve, ignorante comme un enfant; tantôt clairvoyante, sagace, pleine de vues profondes et d'un zèle héroïque; mais toujours s'oubliant elle-même, forte en Jésus-Christ seul, affermie dans l'humilité la plus parfaite et la plus entière abnégation. Nous joignons ici une courte esquisse de sa vie, nous réservant de publier un jour sa biographie plus détaillée.

VIE D'ANNE-CATHERINE EMMERICH

Anne-Catherine Emmerich, fille de Bernard Emmerich et d'Anne Hiller, pauvres et pieux paysans, naquit dans le hameau de Flamske, à une demi-lieue de Coesfeld, ville de l'évêché de Munster, le 8 septembre 1774, elle fut baptisée dans l'église de Saint-Jacques, à Coesfeld. Son enfance eut beaucoup de rapport avec celle de la vénérable Anne Garzias de St-Barthélemi, de Dominica del Parasido, et de quelques autres autres de mes contemplatives de la classe des paysans, qui ont appris par leur propre expérience avec quelle bonté Dieu daigne s'abaisser jusqu'aux enfants des hommes. Depuis le premier moment de son existence, dont elle avait conservé le souvenir, jusqu'à la fin de sa vie, elle ne cessa de recevoir d'en haut une direction supérieure, mais qui se produisait sous une forme tout amicale. Son ange gardien se rendait visible pour elle: le Fiancé de son âme, sous sa forme d'enfant, jouait avec elle dans la prairie et dans le Jardin : la Bon Pasteur venait aider la pauvre petite bergère, à laquelle il se montrait lui-même comme un petit Berger. Dès son enfance, l'Histoire Sainte lui lut, enseignée dans des visions de différentes sortes.

La Mère de Dieu, la Reine du Ciel, venait à elle sur la prairie, comme une Femme pleine de beauté, de douceur et de majesté, l'assurait de sa tendresse et de sa protection, et lui amenait l'Enfant divin comme pour partager ses jeux. Des Saints en agissaient de même, et venaient prendre affectueusement les guirlandes qu'elle tressait pour le jour de leur fête. L'enfant s'étonnait moins de tout cela que si une princesse et sa cour se fussent ainsi abaissées jusqu'à elle. Plus tard elle n'en était pas surprise non plus, car l'innocence établissait pour elle des rapports bien plus intimes avec Jésus-Christ, sa Mère et les Saints, qu'elle n'en pouvait établir avec les plus affables parmi les personnes du monde. Les noms de Père, de Mère, de Frère, de Fiancé, lui paraissaient exprimer des relations essentielles entre Dieu et l'homme, puisque le Verbe éternel s'était choisi une Mère sur la Terre pour devenir notre Frère, et ces titres n'étaient pas de vains mots à ses yeux.

Etant enfant, elle parlait en toute simplicité de ce qu'elle aurait vu, et les bonnes gens qui l'entouraient écoutaient avec admiration ses récits de l'Histoire Sainte; mais se trouvant quelquefois troublée par leurs questions et leurs remarques, elle se mit à garder le silence. Elle pensait, dans sa naïveté, qu'il n'était pas convenable de parler de ces sortes de choses, que les autres se taisaient sur ce qui leur arrivait dans ce genre, qu'il fallait peu parler, dire seulement oui et non; loué soit Jésus-Christ; etc., etc. Tout ce qui lui était montré était si clair, si lumineux, si salutaire, qu'elle croyait qu'il en arrivait autant à tous les enfants chrétiens : les autres, qui n'en parlaient pas, lui semblaient plus discrets et mieux élevés, et elle se tut afin de leur ressembler.

Elle eut presque constamment, dès ses premières années, un Don particulier qu'on retrouve dans quelques circonstances de la vie de sainte Sibylline de Pavie, d'Ida de Louvain, d'Ursule Berincasa, et de quelques autres âmes pieuses : le Don de distinguer ce qui est bon ou mauvais, saint ou profane, béni ou maudit, dans les choses matérielles ou spirituelles. Etant encore enfant, elle rapportait des champs des plantes salutaires, dont les vertus étaient connues d'elle seule, et les plantait dans le voisinage de sa demeure, ou des lieux où elle travaillait et priait : au contraire, elle arrachait tout autour les herbes vénéneuses, et surtout celles qui sont employées dans les pratiques superstitieuses et les sortilèges. Lorsqu'elle venait dans un lieu où s'étaient commis autrefois de grands péchés, elle s'enfuyait ou priait et faisait pénitence : elle reconnaissait de la même manière les lieux bénis et sanctifiés; elle s'y sentait heureuse et rendait grâce à Dieu. Quand un prêtre passait pour aller enseigner le catéchisme ou porter le saint Sacrement à un malade, même à une grande distance de sa cabane ou de l'endroit où elle gardait son troupeau, elle se sentait attirée de ce côté; elle y courait, s'agenouillait sur le chemin avant sa venue et lui demandait sa bénédiction, ou adorait la sainte Eucharistie. Elle distinguait les objets consacrés et profanes; elle ressentait une sorte de malaise et de repoussement aux lieux où étaient des tombeaux de païens, tandis qu'elle était attirée vers les ossements des saints comme le fer vers l'aimant. Elle reconnaissait les reliques des saints au point de raconter non seulement des particularités inconnues de leur vie, mais encore l'histoire de la relique qui lui était présentée, et les divers lieux où elle s'était trouvée. Elle eut toute sa vie un commerce intime avec les âmes du purgatoire; toutes se s actions, toutes ses prières étaient en vue de ces âmes; elle se sentait souvent appelée à leur secours, et recevait les avertissements les plus touchants lorsqu'elle les oubliait. Souvent, étant jeune fille, elle était réveillée de son sommeil par des troupes d'âmes, et, par les plus froides nuits d'hiver, elle suivait avec elles, pieds nus, dans la neige, le chemin de la croix, long d'au moins deux lieues, qui va jusqu'à Coesfeld. Depuis ses premières années jusqu'à sa mort, elle ne cessa de consoler les malades, de soigner et de guérir les blessures et les ulcères, de donner aux pauvres le peu qu'elle possédait. Elle était d'une grande délicatesse de conscience; la plus petite transgression l'affligeait jusqu'à la rendre malade; le péché semblait la tuer, et l'absolution était pour elle comme une résurrection.

Tous les dons qu'elle avait reçus ne l'empêchaient pas de se livrer à tous les travaux, même les plus pénibles, d'une jeune paysanne de son pays, et personne ne s'en étonnait beaucoup; c'était peut-être parce qu'un certain degré de clairvoyance prophétique n'est pas rare dans sa patrie. On y rencontre çà et là des gens appelés Gieker, c'est-à-dire voyants, qui voient d'avance dans des visions des morts, des mariages, des mouvements de troupes, et dont les prédictions sont souvent vérifiées par l'événement. Son école intérieure était la mortification et la souffrance. Dès son plus jeune âge, elle ne se permettait que le plus strict nécessaire en fait de sommeil et de nourriture; elle passait plusieurs heures en prière chaque nuit, et l'hiver elle allait quelquefois en plein air s'agenouiller sur la neige. Elle couchait par terre sur des planches disposées en forme de croix. Elle mangeait et buvait ce dont les autres ne voulaient pas; les meilleurs morceaux étaient réservés pour les pauvres et les malades, et quand elle ne savait à qui les donner, elle les offrait à Dieu avec une foi enfantine, le priant d'en faire part à quelqu'un qui en eût plus besoin qu'elle. Y avait-il quelque chose à voir ou à entendre qui ne se rapporta pas à Dieu ou à la religion, elle évitait, sous quelque prétexte modeste le lieu où tous les autres couraient, ou, si elle s'y trouvait, elle détournait ses yeux et ses oreilles. Elle avait coutume de dire que toute inutilité était un péché, et que lorsque l'on retranchait quelque chose de ce genre aux sens extérieurs, on le retrouvait au centuple dans la vie intérieure, de même que la taille rend les vignes et les arbres fruitiers plus fertiles. Ce qu'il y a de particulièrement remarquable dans l'histoire de sa vie intérieure, c'est que, dès son enfance, elle ne cessa d'avoir des visions symboliques qui se rattachaient l'une à l'autre, qui l'accompagnaient partout et où le but de sa vie, les moyens d'y parvenir, ses peines, ses dangers, ses combats futurs lui étaient montrés en paraboles.

Dans sa seizième année, un jour quelle travaillait aux champs avec ses parents et ses soeurs, le son de la cloche du couvent des Annonciades à Coesfeld réveilla si violemment son désir secret d'entrer dans le cloître qu'elle tomba évanouie, et qu'ayant été rapportée chez elle, elle eut une maladie de langueur qui dura assez longtemps. Dans sa dix-huitième année, elle alla à Coesfeld en apprentissage chez une couturière, et, y ayant passé deux ans, elle revint chez ses parents. Elle demanda à être reçue chez les Augustines de Borken, chez les Trappistines de Darfeld et chez les Clarisses de Munster, mais sa pauvreté et celle de ces couvents y mirent obstacle. A l'âge de vingt ans, ayant économisé vingt thalers (75 francs) qu'elle avait gagnés à coudre, elle s'en alla avec cette somme, véritable trésor pour une pauvre paysanne, chez un pieux organiste de Coesfeld, dont elle avait connu la fille lors de son premier séjour dans cette ville. Elle espérait qu'en apprenant à jouer de l'orgue, elle trouverait moyen de se faire admettre dans un couvent. Mais son irrésistible penchant à servir les pauvres et à leur tout donner ne lui laissa aucun loisir pour apprendre la musique, et elle se fut en peu de temps si bien dépouillée de tout, que sa bonne mère fut obligée de lui apporter du pain, du lait et des oeufs pour elle et pour ceux avec lesquels elle partageait.
Alors sa mère lui dit :
« Tu nous fais bien du chagrin, à ton père et à moi, avec ta volonté de te séparer de nous pour aller au couvent, mais tu es toujours mon cher enfant; quand je vois à la maison la place où tu t'asseyais, mon coeur se brise en pensant que tu as donné toutes tes économies et que a tu es maintenant dans le besoin; mais je t'apporte de quoi te nourrir quelque temps. » Et Anne-Catherine lui répondit : " Que Dieu vous le rende, ma chère mère; il est vrai, je n'ai plus rien parce que c'était la sainte volonté de Dieu que d'autres fussent secourus par moi; mais puisque je lui ai tout donné, c'est à lui d'avoir soin de moi, et il saura bien nous aider tous. " Elle resta quelques années à Coesfeld dans le travail, les bonnes oeuvres et la prière, ayant toujours la même direction intérieure. C'était un enfant docile et silencieux dans les mains de son Ange gardien.

Quoique dans cette esquisse de sa vie nous laissions de côté beaucoup de circonstances intéressantes pour ne nous occuper que des traits principaux, il en est une que nous ne devons pas passer sous silence. Vers sa vingt-quatrième année, elle reçut une grâce que le Seigneur a accordée sur cette Terre à plusieurs personnes dévouées à un culte plus spécial de sa douloureuse Passion, à savoir la souffrance corporelle et visible des douleurs de sa sainte tête dans le couronnement d'épines. Nous rapporterons ici ses propres paroles.
« A peu près quatre ans avant mon entrée au couvent, par conséquent en 1798, je me trouvais un jour vers midi dans l'église des jésuites de Coesfeld, agenouillée dans la tribune de l'orgue et je priais ardemment devant un crucifix : comme j'étais plongée dans la méditation je ressentis tout à coup une chaleur vive et douce, et je vis, de l'autel où se trouvait le saint Sacrement dans le tabernacle, venir à moi mon Fiancé Céleste, sous la forme d'un jeune Homme resplendissant. Sa main gauche tenait une couronne de fleurs, sa main droite une couronne d'épines; il me présenta l'une et l'autre pour choisir. Je pris la couronne d'épines; il me la mit sur la tête et je l'y enfonçai avec mes deux mains : alors il disparut, et je revins à moi ressentant une violente douleur autour de la tête. Je dus quitter l'église qu'on allait fermer. Une de mes amies qui était agenouillée à côté de moi, pouvait avoir vu quelque chose de mon état : je lui demandai à la maison si elle ne voyait pas de blessure à mon front, et lui parlai en termes généraux de mon rêve et de la violente douleur qui l'avait suivi. Elle ne vit rien extérieurement, mais ne fut pas étonnée de ce que je lui dis, parce qu'elle savait que je me trouvais quelquefois dans des états extraordinaires, sans toutefois en bien comprendre la signification intérieure. Le jour suivant, mon front et mes tempes s'étaient très enflés et je souffrais horriblement. Ces douleurs et cette enflure revinrent souvent et durèrent quelquefois des jours et des nuits entières. Je ne remarquai de sang autour de ma tête que lorsque mes compagnes m'avertirent de prendre un autre bonnet, parce que le mien était plein de taches rougeâtres. Je les laissai en penser ce qu'elles voudraient, et je parvins à arranger ma coiffure de manière à cacher le sang qui coulait de ma tête je le fis jusque dans le couvent, où une seule personne le découvrit et me garda fidèlement le secret.»

Plusieurs autres adorateurs contemplatifs de la Passion de Notre-Seigneur ont reçu la grâce de souffrir les douleurs de la couronne d'épines, à la suite d'une vision semblable où le choix entre deux couronnes leur était offert : nous citerons seulement sainte Catherine de Sienne et Pasithée de Crogis, clarisse de la même ville, morte en 1617. Les mêmes circonstances se représentent constamment avec quelques légers changements. Au reste celui qui écrit ces pages a vu plusieurs fois, en plein jour et de très prés, le sang couler sur le front et le visage d'Anne-Catherine Emmerich, en quantité suffisante pour traverser le linge qui entourait son cou : il en est aussi certain qu'il l'ait jamais été de sentir la sueur couler sur son propre front.

Son désir du cloître finit par être exaucé. Les parents d'une jeune personne que désiraient avoir les Augustines de Dulmen, déclarèrent qu'ils ne laisseraient entrer leur fille chez elles que si elles recevaient en même temps Anne-Catherine. Le pauvre couvent y consentit, quoique avec peine, à cause de l'indigence absolue de celle-ci. Le 13 novembre 1802, huit jours avant la fête de la Présentation de la sainte Vierge, elle prit l'habit de novice. Les couvents de notre âge n'éprouvent plus la vocation des novices avec la rigueur et la sévérité de la règle antique, mais la Providence y suppléa pour elle par de rudes épreuves dont elle ne pouvait se montrer trop reconnaissante. Des peines et des privations qu'on s'impose pour honorer Dieu, seul ou en union avec d'autres, sont faciles à supporter; mais la croix la plus semblable à celle du Christ, c'est d'accepter sans murmure et aveu amour des accusations, des affronts et des punitions injustes. Dieu permit que, dans l'année de son noviciat, elle fût soumise, sans que la volonté de personne y fût pou r rien, à toutes les rigueurs par lesquelles l'aurait éprouvée une sage maîtresse des novices, au temps de la plus grande sévérité de l'ordre. Elle apprit alors, et plus tard encore, à voir dans ses compagnes des instruments de Dieu pour son salut, et à leur savoir gré d'y contribuer ainsi de beaucoup de manières; bien d'autres choses lui apparurent plus tard sous ce point de vue. Mais comme rien n'était plus nécessaire pour son âme ardente que cette école de la croix, Dieu eut soin de l'y exercer toute sa vie; puis enfin, pour qu'elle n'en pût pas sortir, il l'y cloua au moyen des stigmates de ses plaies sacrées; en lui enlevant la faculté de prendre des aliments ordinaires, il l'y fit asseoir comme un enfant mis en pénitence et condamné à jeûner, afin que, marquée de ces signes, elle devint pour beaucoup un objet de scandale, et qu'elle fût accusée et mise en suspicion et insultée jusqu'à la fin de sa vie, peut-être même par delà-le tombeau. Dieu soit loué et remercié de tout !

Sa situation dans le couvent était pénible sous plusieurs rapports. Aucune de ses compagnes, aucun prêtre, aucun médecin ne pouvait comprendre son état. Elle avait bien appris à cacher les Dons merveilleux qu'elle avait reçus lorsqu'elle vivait parmi les paysans; mais il n'en pouvait pas être de même, à présent qu'elle se trouvait en contact perpétuel avec une troupe de religieuses, bonnes et pieuses sans doute, mais dont la curiosité allait toujours croissant, et animées à son égard d'une sorte de jalousie spirituelle. Puis l'esprit alors très rétréci de ce couvent, et la complète ignorance où l'on y était des phénomènes par lesquels la vie intérieure de l'âme peut se manifester au dehors, amenaient pour elle une série de vexations d'autant plus pénibles que ces phénomènes se produisaient chez elle sous leur forme la plus rare et la plus singulière. Elle voyait tous les soupçons dont elle était l'objet, entendait tout ce qui se disait contre elle même à l'autre bout du couvent, et ces discours pénétraient dans son coeur comme des traits acérés. Elle supportait tout avec patience et amour; sans laisser rien voir de ce qu'elle savait. Plus d'une fois, la charité la poussa à se jeter aux pieds de quelque religieuse malintentionnée à son égard, et à lui demander pardon en pleurant. Là-dessus, on la soupçonna d'écouter aux portes : des haines cachées se trouvaient découvertes sans qu'on pût s'expliquer comment, et on se sentait mal à l'aise et saisi d'une inquiétude involontaire devant elle.

Lorsque la Règle de l'ordre, qui était pour elle une loi sacrée, se trouvait négligée en quelque point, elle voyait en esprit toutes ces inobservations, et quelquefois, poussée par l'esprit intérieur, elle apparaissait tout à coup au lieu où la Règle était violée par des bavardages ou des contraventions au voeu de pauvreté, et citait, sans l'avoir prémédité, les passages de la Règle relatifs à la circonstance. Cela la rendait importune à celles qui se négligeaient, et son arrivée avait pour elles quelque chose de l'Apparition d'un Esprit. Dieu lui avait accordé le Don des larmes à un haut degré, elle passait souvent de longues heures dans l'église à pleurer devant lui sur les péchés et l'ingratitude des hommes, sur les souffrances de l'Eglise, sur les imperfections de la communauté et sur ses propres défauts. Mais ces larmes produites par le sentiment de compassion le plus élevé, nul ne pouvait les comprendre que celui devant lequel elle les versait : les hommes les attribuaient à un caprice, à un mécontentement et à d'autres causes de ce genre. Son confesseur lui avait ordonné de recevoir la sainte Eucharistie plus souvent que les autres, parce que son ardent désir de cette nourriture spirituelle l'avait plus d'une fois rendue presque mourante. Cette disposition de son âme excitait la jalousie, et on la traitait parfois d'hypocrite.

Souvent aussi on lui reprochait la faveur qu'on lui avait faite de l'admettre au couvent, elle, pauvre et ignorante paysanne. La pensée qu'elle devenait ainsi pour d'autres une occasion de péché lui était très douloureuse, et elle ne cessait de prier Dieu pour qu'il lui fit porter la peine de ce manque de charité si grave à son égard. Bientôt après, elle eut une grande maladie qui commença à Noël de l'an 1802, par une violente douleur autour du coeur. Cette douleur ne la quitta pas lorsqu'elle fut guérie, et elle la supporta en silence jusqu'en 1812, où elle reçut dans une extase, en ce même endroit, la marque extérieure d'une croix, ainsi qu'il sera raconté plus tard. Sa faiblesse et sa mauvaise santé la firent regarder comme plus à charge qu'utile au couvent, ce qui n'était pas fait pour augmenter la bienveillance à son égard; toutefois, elle travaillait et servait sans se lasser; elle aimait toutes ses soeurs, et elle ne fut jamais si heureuse qu'à cette époque de sa vie, passée dans des privations et des peines de toute espèce.

Le 13 novembre 1803, étant âgée de 29 ans, elle prononça ses voeux solennels, et devint l'épouse de Jésus- Christ dans le couvent d'Agnetenberg, à Dulmen. " Lorsque j'eus prononcé mes voeux, disait-elle, mes parents se montrèrent de nouveau pleins de bonté pour moi. Mon père et mon frère aîné m'apportèrent deux pièces de toile. Mon père, homme pieux, mais sévère, qui de même que toute ma famille, m'avait vue entrer au couvent avec répugnance, m'avait dit, lors de notre séparation, qu'il payerait volontiers mon enterrement, mais qu'il ne donnerait rien pour le couvent; il tint parole : cette pièce de toile était le linceul de mon enterrement dans le cloître. "
Quelque soigneusement qu'elle s'efforçât de cacher l'abondance de grâces que Dieu versait à torrents dans son âme, la plénitude de joie qu'elle ressentait comme fiancée de Jésus-Christ enivrée de Son saint Amour, communiquait à toute sa personne une dignité qu'aucune humiliation ne pouvait lui ravir.
" Je ne songeais pas à moi, disait-elle, je ne pensais qu'à Jésus-Christ et à mes saints voeux
: mes compagnes ne me comprenaient pas, et je ne pouvais leur expliquer l'état où je me trouvais. Dieu leur a caché beaucoup de grâces qu'il m'a faites, sans quoi elles auraient eu de moi l'idée la plus fausse. Malgré toutes les douleurs et toutes les souffrances, je ne fus jamais plus riche intérieurement; mon âme était inondée de bonheur. J'avais une chaise sans siège et une autre sans dossier dans ma cellule, et pourtant elle était pour moi si pleine et si magnifique, que je croyais souvent y voir le Ciel tout entier. Souvent, la nuit, attirée par l'Amour et la Miséricorde de Dieu, je m'épanchais en paroles ardentes et pleines d'une affectueuse familiarité, comme j'avais coutume de le faire depuis mon enfance : on m'espionnait et on m'accusait d'inconvenance et de témérité à l'égard de Dieu. Une fois, il m'arriva de répondre involontairement qu'il me paraissait plus téméraire de recevoir le corps du Seigneur sans s'être ainsi familièrement entretenue avec lui, et je fus sévèrement grondée. Au milieu de tout cela, je vivais en paix avec Dieu et toutes ses créatures. Quand je travaillais dans le jardin, les oiseaux venaient à moi, se posaient sur ma tête et sur mes épaules, et nous chantions ensemble les louanges de Dieu. Je voyais toujours mon Ange gardien à mes côtés, et quoique le mauvais esprit cherchât à m'assaillir et à m'effrayer de toutes sortes de manières, il ne lui était pas donné de me faire grand mal : j'étais toujours secourue, protégée, avertie d'avance. Mon désir du saint Sacrement était si irrésistible que souvent, la nuit, je quittais ma cellule et m'en allais à l'église, si elle était ouverte; dans le cas contraire, je restais à la porte ou près des murs, même l'hiver, agenouillée ou bien prosternée, les bras étendue et en extase. Le chapelain du couvent, qui avait la charité de venir de bonne heure pour me donner la sainte communion, me trouvait dans cet état; mais, quand il s'approchait pour ouvrir l'église, je revenais à moi, me rendais en hâte à la table de la communion, et trouvais mon Seigneur et mon Dieu. Lorsque j'étais chargée des fonctions de sacristine, je me sentais tout d'un coup comme ravie, et je montais et me tenais dans des endroits élevés de l'église, sur des corniches, des saillies de maçonnerie et des moulures où il paraissait impossible d'arriver humainement. Alors je nettoyais et arrangeais tout. Il me semblait toujours avoir au-dessus de moi des esprits bienfaisants qui m'enlevaient et me soutenaient. Cela ne me troublait pas, car j'y étais habituée dès mon enfance : je n'étais jamais longtemps seule, et nous faisions tout ensemble bellement et amicalement. C'était seulement parmi certains hommes que je me trouvais seule, au point d'en pleurer comme un enfant qui veut retourner au logis. "
Nous laissons de côté plusieurs autres phénomènes remarquables de sa vie extatique, engageant seulement le lecteur à comparer ce qui vient d'être raconté avec la vie de sainte Madeleine de Pazzi, où l'on trouve décrits des phénomènes très semblables à ceux que présentait à cette époque celle d'Anne-Catherine. Nous passons maintenant à ses maladies.

Étant d'une constitution délicate et peu robuste de corps, elle s'était livrée dès son enfance aux mortifications, aux jeûnes, aux veilles, aux prières de nuit en plein air : joignez à cela les plus rudes travaux dans les champs par toutes les saisons de l'année et la fatigue des états singuliers où elle se trouvait presque sans cesse. Elle continua dans le cloître à travailler au jardin et dans la maison, tandis que ses travaux et ses souffrances spirituelles allaient toujours croissant, en sorte qu'il n'est pas étonnant qu'elle fût fréquemment malade; mais ses maladies avaient encore une autre cause. Nous avons appris, par des observations exactes et journalières prolongées pendant quatre ans, et aussi par des aveux timides qu'elle ne put se refuser à faire, que toute sa vie durant, une grande partie de ses maladies et de ses douleurs, surtout pendant son séjour au couvent qui fut l'époque la plus active de sa vie spirituelle, vint de ce qu'elle prenait pour elle les souffrances des autres. Tantôt elle demandait la maladie de quelque personne qui ne savait pas souffrir patiemment, et l'allégeait de tous ses maux ou d'une partie, en les prenant elle-même; tantôt, voulant expier quelque péché ou mettre fin à quelque souffrance, elle se livrait à Dieu, et le Seigneur, acceptant son sacrifice, lui permettait cette expiation en union aux mérites de sa Passion, sous la forme de quelque maladie corrélative au péché qu'elle voulait effacer. Elle avait donc à supporter des maladies qui lui étaient propres, des maux qu'elle prenait à autrui, certaines douleurs pour expier les fautes des autres, même les fautes et les négligences de telle ou telle portion de la communauté chrétienne, et très fréquemment des souffrances de satisfaction fort diverses pour les âmes du Purgatoire. Toutes ces souffrances se présentaient en elle comme une maladie propre, avec les symptômes les plus opposés et les plus variables et sous ce rapport elle était livrée au médecin, qui avec l'aide de la science terrestre, s'efforçait de guérir des maux qui étaient le but de sa vie. Elle disait à ce sujet :
" Le repos dans la souffrance m'a toujours paru l'état le plus désirable pour l'homme. Les anges eux-mêmes nous l'envieraient, si l'envie n'était pas une imperfection. Mais la souffrance, pour être profitable, doit accepter patiemment et avec reconnaissance les consolations et les remèdes donnés à contretemps et tous les autres poids ajoutés à la croix. Je ne connaissais pas moi-même complètement mes états ni ce à quoi ils se rapportaient. J'acceptais ma souffrance en esprit, et je devais la combattre corporellement: Je m'étais donnée tout entière comme victime à mon Fiancé céleste, et sa sainte volonté s'accomplissait en moi : mais j'étais de ce Monde où il y a une ordonnance et une sagesse terrestre que je devais laisser agir sans murmure. Quand même j'aurais bien connu mon état, et quand j'aurais eu le temps et la faculté de l'expliquer, il n'y aurait eu là personne qui pût me comprendre. Un médecin surtout m'aurait regardée comme tout à fait folle et aurait redoublé ses coûteux et pénibles remèdes. J'ai ainsi beaucoup souffert toute ma vie, et surtout au couvent, par des remèdes donnés hors de propos. Souvent quand ils m'avaient mise à l'agonie, Dieu prenait pitié de moi et m'envoyait des secours surnaturels qui me guérissaient. "

Quatre ans avant la suppression de son couvent, elle alla à Flamske faire une visite de deux jours à ses parents. Pendant qu'elle y était , elle alla s'agenouiller et prier plusieurs heures devant la croix miraculeuse qui est derrière l'autel de l'église Saint-Lambert, à Coesfeld. Elle demanda à Dieu la paix et l'union pour son couvent, lui offrit à cette fin la douloureuse passion de Jésus-Christ, et dans un élan de tendre compassion pour les souffrances de son Fiancé Céleste sur la croix, le pria de lui en faire ressentir une partie. Depuis cette prière, ses mains et ses pieds furent brillants et douloureux ; elle avait comme une fièvre continuelle qu'elle croyait être la cause de ses douleurs aux extrémités; car elle n'osait penser que sa prière eût été exaucée. Souvent elle était dans l'impuissance de marcher, et la douleur de ses mains ne lui permettait plus certains travaux qu'elle faisait dans le jardin. " Pendant que j'étais dans cet état, dit-elle, peu de temps avant la suppression du couvent, il m'arriva, à plusieurs reprises, de prier instamment pour obtenir la connaissance de nos fautes et l'adoucissement de mes peines intérieures, et plus d'une fois je reçus en présence du saint Sacrement cette réponse distinctement articulée : " Que Ma grâce te suffise. Est-ce que, je ne te suffis pas ? "

Le 3 décembre 1811, le couvent fut supprimé (sous le gouvernement de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie - note du traducteu) et l'église fermée. Les religieuses se dispersèrent chacune de son côté. Anne-Catherine resta, pauvre et malade. Une servante compatissante du monastère la servit par charité. Un vieux prêtre émigré, qui disait la messe dans le couvent, resta aussi avec elle. Ces trois personnes, étant les plus pauvres de la communauté, ne quittèrent la maison conventuelle qu'au printemps de 1812. Elle était encore malade, et ce ne fut qu'avec peine qu'on put la transporter. Le prêtre trouva un petit logement chez une pauvre veuve de l'endroit; elle eut dans la même maison une mauvaise petite chambre au rez-de-chaussée, dont les fenêtres donnaient sur la rue. Elle vécut là, toujours malade, jusqu'à l'automne de 1812, inconnue au Monde et intimement unie à Dieu. Ses ravissements dans la prière et le commerce spirituel qu'elle entretenait avec le monde invisible, étaient devenus plus fréquents encore. Elle allait être appelée à un état qu'elle ne connaissait pas bien elle-même, et pour lequel elle ne fit rien que s'abandonner docilement à la volonté de Dieu. Il plut au Seigneur, vers ce temps, de marquer son corps virginal des stigmates de sa croix et de son crucifiement ; scandale pour les juifs, folie pour les païens, l'un et l'autre pour bien des gens qui se nomment c hrétiens. Elle avait, dès son jeune âge, prié le Sauveur de lui imprimer fortement sa sainte croix dans le coeur, afin qu'elle ne pût jamais oublier son amour infini pour les hommes, mais elle n'avait jamais pensé à un signe extérieur. Rejetée dans le monde, elle priait plus ardemment que jamais à ce sujet. Le 28 août, fête de saint Augustin, patron de son ordre, comme elle faisait cette prière dans son lit, où la maladie la retenait, ravie en extase et les bras étendus, elle vit descendre vers elle, à sa droite, un jeune Homme resplendissant, tel que son Fiancé Céleste lui apparaissait ordinairement; et ce jeune Homme fit sur son corps, avec la main droite, le signe d'une croix ordinaire. Il se trouva, en effet, qu'à dater de cette époque, elle eut sur son épigastre une marque semblable à une croix. C'étaient deux bandes croisées, longues d'environ trois pouces, et larges d'un demi-pouce. Plus tard, la peau levait souvent en cet endroit comme après une brûlure, et, se déchirant, laissait couler une humeur incolore et brûlante, quelquefois en assez grande abondance pour transpercer plusieurs draps. Elle fut longtemps sans s'apercevoir de ce que c'était et croyait seulement avoir une forte sueur. La signification particulière de ce signe n'a jamais été bien connue.

Quelques semaines plus tard, comme elle faisait la même prière elle tomba en extase et vit la même Apparition qui lui présenta une petite croix de la forme décrite ci-après dans les récits de la Passion. Elle la prit avec ardeur, la serra fortement contre sa poitrine et la rendit. Elle disait que cette croix était molle et blanche comme de la cire, mais elle ignora d'abord qu'il en fût résulté un signe extérieur. Peu de temps après, étant allée avec la petite fille de son hôtesse visiter un vieil ermitage près de Dulmen, elle tomba tout à coup en extase et perdit connaissance; puis, étant revenue à elle, elle fut ramenée à sa demeure par une paysanne. Comme la douleur cuisante qu'elle ressentait à la poitrine augmentait chaque jour, elle vit l'apparence d'une croix de trois pouces de long, qui semblait appliquée sur l'os de la poitrine et se dessinait en rouge à travers la peau. Comme elle avait fait part de sa vision à une religieuse avec laquelle elle était liée on commença à parler beaucoup de ses singuliers états. Le jour des Morts, 2 novembre 1812, elle sortit pour la dernière fois et se traîna péniblement jusqu'à l'église. Depuis cette époque jusqu'à la fin de l'année elle sembla toujours au moment de mourir, et reçut les derniers sacrements. A Noël, il parut au haut de la croix qui était sur sa poitrine, un petit appendice de la même forme, en sorte que le tout figurait une double croix fourchue. Cette croix rendait du sang chaque mercredi par tous les pores qui se trouvaient sur son tracé, au point qu'on pouvait en prendre l'empreinte sur du papier. Par la suite, ce fut le vendredi. En 1814, cette sueur de sang fut plus rare : seulement, la croix était tous les vendredis d'un rouge de feu. Toutefois, elle rendit encore du sang plus tard, notamment tous les vendredis saints, mais on n'y faisait plus d'attention. Le 30 mars 1821, celui qui écrit ces pages vit cette croix d'un rouge très vif et rendant une sueur de sang sur tous les points. A l'état ordinaire, elle était incolore et ne se distinguait que par des petites gerçures de la peau telles qu'elles se produisent par une forte gelée. L'écoulement du sang était précédé par une grande chaleur dans cette partie de la poitrine : on voyait sous la peau une rougeur, large à peu près d'un pouce, provenant du sang qui se pressait autour de la croix et qui disparaissait lorsque le sang avait coulé. D'autres extatiques ont reçu de semblables empreintes de la croix; entre autres Catherine de Raconis, Marina d'Escobar, Emilie Bichieri, Julienne Falconieri, etc.

Sa stigmatisation s'accomplit dans les derniers jours de l'année 1812. Le 29 décembre, vers trois heures de l'après-midi, elle était dans sa petite chambre, fort malade et couchée sur son lit, mais les bras étendus et en état d'extase. Elle méditait sur les souffrances du Sauveur, et poussée par une vive compassion, elle demandait à souffrir avec lui. Elle dit cinq Pater en l'honneur des cinq plaies; après quoi, sa ferveur devint extrême, et elle ressentit un violent désir de participer aux souffrances de Jésus-Christ. Elle vit alors une lumière qui s'abaissait vers elle, et y distingua une Forme resplendissante et comme la Figure vivante du Sauveur crucifié : Ses blessures rayonnaient comme cinq foyers lumineux. Son coeur était fortement ému de douleur et de joie, et à la vue des saintes plaies, son désir de souffrir avec le Seigneur devint si violent qu'il lui sembla que de ses mains, de ses pieds et de son côté droit, son amour compatissant s'élançait vers les stigmates de l'Apparition. Alors des mains, des pieds et du côté de la Figure du Crucifié partirent successivement de triples rayons d'un rouge sanglant, qui se terminaient en forme de flèches, et qui vinrent frapper ses mains, ses pieds et son côté droit. Les trois rayons du côté étaient plus divergents et plus larges et finissaient en fer de lance. Aussitôt qu'elle en fut touchée, des gouttes de sang jaillirent aux places des blessures. Elle resta encore longtemps sans connaissance, et lorsqu'elle reprit ses sens, elle ne sut pas qui avait abaissé ses bras étendus. Elle vit avec étonnement le sang qui coulait de la paume de ses mains et ressentit de violentes douleurs aux pieds et au côté. La jeune fille de son hôtesse était entrée dans sa chambre, avait vu ses mains saignantes et l'avait raconté à sa mère : celle-ci, tout inquiète, lui demanda ce qui était arrivé, et Anne-Catherine la pria de n'en point parler. Elle sentit après la stigmatisation qu'un changement s'était opéré dans son corps : le cours du sang semblait avoir pris une autre direction, et il se portait avec force vers les stigmates. Elle disait elle-même : " Cela est inexprimable. "

Nous devons à un incident singulier la connaissance des diverses circonstances précédemment racontées. Le 15 décembre 1819 , elle eut une vision circonstanciée de tout ce qui lui était arrivé jusqu'alors, mais présentée de telle sorte qu'elle crut qu'il s'agissait de quelque autre religieuse ayant éprouvé les mêmes choses qu'elle, et qu'elle supposait demeurer à peu de distance. Elle raconta tous ces détails avec un vif sentiment de compassion et en s'humiliant profondément, sans le savoir, devant elle-même. Il était singulièrement touchant de l'entendre :
" Je ne dois plus me plaindre, j'ai vu les souffrances de cette pauvre religieuse : son coeur est entouré d'une couronne d'épines : elle la supporte tranquillement et en souriant. Il est honteux à moi de me plaindre, car elle a un bien plus lourd fardeau que le mien à porter. "

Ces visions, qu'elle reconnut plus tard être sa propre histoire, se répétèrent plusieurs fois, et c'est d'après elles qu'on connut les détails de sa stigmatisation, que sans cela elle n'aurait jamais donnés d'une manière aussi circonstanciée, car elle n'en parlait jamais par humilité; et lorsque ses supérieurs spirituels lui demandaient d'où provenaient ces blessures, elle répondait tout au plus : " J'espère qu'elles viennent de Dieu. " Les bornes que nous nous sommes imposées ne nous permettent pas de traiter ici de la stigmatisation en général. On connaît dans l'Eglise catholique un nombre assez considérable de pieux personnages qui, depuis saint François d'Assise, ont atteint ce degré d'amour contemplatif de Jésus, expression la plus sublime de l'union à ses souffrances, désignée par les théologiens sous le nom de Vulnus divinum, Plaga amoris viva. Il y en a au moins cinquante de connus. Véronique Giuliani, de l'ordre des Capucines, morte & agrave; Citta di Castello en 1727, est la dernière qui ai été canonisée (le 26 mai 1831). Sa biographie, publiée à Cologne en 1810, donne une description de l'état des personnes stigmatisées qui se rapporte à beaucoup d'égards à notre Anne-Catherine. Les plus connues ayant vécu de nos jours sont les dominicaines Colombe Schanolt, morte à Bamberg, en 1787, Magdeleine Lorger, morte à Hadamar en 1806, et Rose Serra, capucine à Ozieri, en Sardaigne, stigmatisée en 1801 : Joséphine Kumi, du couvent de Wesen, près le lac de Wallenstadt, en Suisse, laquelle vivait encore en 1815, appartenait à cette classe de personnes, mais nous ne nous rappelons pas bien si elle avait les stigmates.

Anne-Catherine, ne pouvant plus marcher ni se lever de son lit, en vint promptement à ne plus manger; bientôt elle ne put plus prendre que de l'eau avec un peu de vin, puis que de l'eau seule; quelquefois, mais plus rarement, le jus extrait d'une cerise ou d'une prune : elle vomissait immédiatement toute nourriture plus consistante, fût-elle prise en très petite quantité. Cette impossibilité de prendre de la nourriture, ou plutôt cette faculté de vivre longtemps sans autre aliment que de l'eau, n'est pas sans exemple chez les malades, au dire des médecins instruits. Les théologiens trouveront souvent dans la vie des ascètes contemplatifs et nommément des extatiques et des stigmatisés, que plusieurs restaient longtemps sans prendre d'autre nourriture que le pain de la sainte Eucharistie. Nous citerons, entre beaucoup d'autres, saint Nicolas de Flue, sainte Lidwine de Schiedam, sainte Catherine de Sienne, sainte Angèle de Foligno, sainte Louise de L'Ascension, etc.

Tous les phénomènes qui se manifestaient dans Anne-Catherine restèrent cachés à ceux qui l'approchaient de plus près, jusqu'au 25 février 1813, où le hasard les fit connaître une ancienne compagne de couvent de la malade. A la fin de mars, toute la ville en parlait. Le 23 mars, le médecin de l'endroit la soumit à un examen : il se convainquit de la vérité contre son attente, dressa un procès-verbal de ce qu'il avait vu, devint son médecin et son ami, et ne cessa pas de l'être jusqu'à sa mort. Le 28 mars, l'autorité spirituelle envoya de Munster, près d'elle, une commission d'enquête. La malade gagna à cette occasion la bienveillance de ses supérieurs et l'amitié de feu le doyen Overberg, qui, depuis ce temps, lui faisait chaque année une visite de plusieurs jours, et qui resta le directeur de sa conscience et son consolateur. Le conseiller médicinal de Druffel, présent à cette enquête comme médecin, ne cessa jamais de la vénérer. Il donna en 1814, dans le journal de médecine de Salzbourg, une relation détaillée des phénomènes observés chez Anne-Catherine, à laquelle nous renvoyons. Le 4 avril, M. Garnier, commissaire général de police français, vint de Munster pour la voir : il se fit faire un rapport à son sujet, et ayant appris qu'elle ne prophétisait pas et ne parlait pas de matières politiques, il déclara que la police n'avait point à s'occuper d'elle. En 1826, il en parlait encore à Paris avec respect et émotion.

Le 22 juillet 1813, Overberg vint la voir avec le comte de Stolberg et sa famille. Ils restèrent deux jours prés d'elle. Stolberg, dans une lettre adressée à la comtesse S... et plusieurs fois imprimée depuis, attesta la vérité des phénomènes observés chez Anne-Catherine et manifesta sa vénération pour elle. Il resta son ami tant qu'il vécut, et sa famille ne cessa jamais de se recommander à ses prières. Le 29 septembre 1813, Overberg amena près d'elle la fille de la princesse Galitzin, morte en 1806 : ils virent de leurs yeux le sang couler abondamment de ses stigmates. Cette femme, d'une haute distinction, répéta sa visite, et étant devenue princesse de Salm, elle resta constamment, ainsi que sa famille, en communion de prières avec Anne-Catherine. Bien d'autres personnes de toutes les conditions trouvèrent de la même manière consolation et édification près de son lit de douleur.

Le 23 octobre 1813, on la porta dans un autre logement qui avait vue sur un jardin et où l'on montait par un escalier tournant. L'état de la pauvre religieuse devenait de jour en jour plus pénible. Ses stigmates furent pour elle, jusqu'à sa mort, une source de douleurs indicibles : elle n'arrêtait pas sa pensée aux grâces dont ils étaient les témoins ineffaçables, mais les faisait tourner au profit de son humilité. en les considérant comme une croix pesante dont elle était chargée à cause de ses péchés. Son pauvre corps lui-même devait prêcher Jésus le crucifié. Il était difficile d'être pour tous une énigme, un objet de suspicion pour la plupart, de respect mêlé de crainte pour plusieurs, sans tomber dans l'impatience, l'irritation ou l'orgueil. Elle se serait volontiers cachée au monde, mais l'obéissance l'obligea bientôt de se soumettre aux jugements divers d'un grand nombre de curieux. Souffrant les douleurs les plus cruelles, elle avait en outre perdu à peu près la propriété d'elle-même, et elle était devenue comme une chose que chacun croyait avoir le droit de regarder et de juger, souvent sans profit pour personne, mais au grand préjudice de son corps et de son âme, par le repos et le recueillement dont on la privait. Les prétentions indiscrètes allaient très loin à son égard, et l'on vit un homme fort gros auquel il était difficile de passer dans son étroit escalier tournant, se plaindre de ce que cette personne, qui aurait dû être exposée sur la grande route pour la commodité du public, restait dans un logement d'un si pénible accès. En d'autres siècles, les personnes dans cet état subissaient dans la retraite l'examen de l'autorité spirituelle et accomplissaient leur pénible vocation sous la protection de saintes murailles; mais notre pauvre amie avait été jetée hors du cloître dans le monde, à une époque pleine d'orgueil, de sécheresse et d'incrédulité, gratifiée des insignes de la passion du Christ, il lui fallait porter au grand jour sa robe sanglante devant des hommes qui croyaient à peine aux plaies du Christ, et bien moins encore à celles qui n'en étaient que l'image. Ainsi cette femme qui pendant de si longues heures de sa jeunesse avait prié devant les images des douloureuses stations du Christ ou devant les croix sur le chemin, était devenue elle-même comme une croix sur la voie publique, insultée par l'un, arrosée par un autre des larmes du repentir, considérée comme un objet d'art par un troisième, ornée de fleurs par les mains innocentes.

En 1817, sa vieille mère vint de la campagne pour mourir auprès d'elle. Anne-Catherine lui témoigna son amour filial par ses consolations et ses prières, et, le 13 mars de la même année, elle ferma de ses mains stigmatisées ces yeux qui avaient si fidèlement veillé sur son enfance et versé pour elle tant de larmes d'amour maternel. L'héritage que lui laissa sa mère suffisait abondamment à sa fille, qui, à son tour, le laissa dans toute son intégrité à ses amis. Il se composait de trois proverbes : " Seigneur, que votre volonté se fasse et non pas la mienne. - Seigneur, donnez-moi la patience et alors frappez fort. - Si cela n'est pas bon à mettre dans le pot, c'est bon au moins à mettre dessous. " Le sens de ce dernier proverbe était : " Si cela ne peut pas servir à nourrir, on peut le brûler pour faire cuire la nourriture; cette douleur ne nourrit pas mon coeur, mais en la supportant patiemment, je peux accroître le feu de l'amour par lequel seul cette vie devient profitable. " Elle répétait souvent ces proverbes, et pensait alors à sa mère avec reconnaissance. Son père était mort précédemment.

Celui qui écrit ces pages eut d'abord connaissance de son état par une copie de la lettre de Stolberg, mentionnée plus haut, et ensuite par un ami qui avait passé quelques semaines près de la malade. En septembre 1818, il fut invité par l'évêque Sailer à se rencontrer avec lui chez le comte de Stolberg, en Westphalie; il se rendit d'abord à Sondermuhlen chez celui-ci, qui le recommanda à Overberg, dont il reçut une lettre pour le médecin d'Anne- Catherine Emmerich. Il lui fit sa première visite le 17 septembre 1818 : elle lui permit de passer chaque jour quelques heures près d'elle, jusqu'à l'arrivée de Sailer, et lui témoigna dès l'abord une confiance si naïve et si touchante, que personne ne lui en a jamais montré une semblable. Elle reconnaissait sans doute quelle lui faisait une aumône spirituelle bien précieuse, en lui racontant sans réserve les épreuves, les joies, les douleurs de toute sa vie. Elle le traita avec l'hospitalité la plus généreuse et n'y mit aucune hésitation, parce qu'il ne troublait pas son humilité par une admiration excessive. Elle lui livrait tout son intérieur avec la miséricorde bienveillante d'un pieux solitaire qui offre le matin les fruits et les fleurs que la nuit a fait éclore dans son jardin à un voyageur fatigué, lequel, ayant perdu son chemin dans le désert du monde, le retrouve près de son ermitage. Toute à Dieu, elle fit cela comme un enfant de Dieu, sans soupçon, sans défiance, sans vue particulière. Que Dieu l'en récompense !

Son ami mettait tous les jours sur le papier ce qu'il observait en elle, ou ce qu'elle lui racontait de sa vie intérieure et extérieure. Toutes ses communications surprenantes, tantôt par une naïveté tout enfantine, tantôt par la plus originale profondeur, laissaient pressentir le vaste et sublime ensemble qui se dévoila plus tard lorsqu'il fut clair que le passé, le présent et l'avenir, la sanctification, la profanation et le jugement formaient constamment devant elle et en elle un drame historique et allégorique dont l'année ecclésiastique fournissait les motifs, les divisions et les scènes car, tel était le fil qui unissait les prières et les souffrances qu'elle offrait en holocauste pour l'Eglise militante.

Le 22 octobre 1818, Sailer vint la voir, et ayant remarqué qu'elle logeait sur le derrière d'un cabaret et qu'on jouait aux quilles sous sa fenêtre, il dit avec cette manière enjouée et pleine de sens qui lui était propre : " Voyez, voyez, cela est bien, cela doit être : la religieuse malade, la fiancée de Notre-Seigneur loge dans un cabaret au-dessus d'un jeu de quilles, comme l'âme de l'homme dans son corps. "

Son entrevue avec Anne-Catherine fut touchante : il était beau de voir ces deux coeurs brûlants de l'amour de Jésus Christ et conduits par la grâce selon des voies si diverses se rencontrer au pied de la croix dont l'un d'eux portait l'empreinte visible. Le vendredi 23 octobre, Sailer resta seul avec elle presque toute la journée; il vit le sang jaillir de sa tête, de ses mains et de ses pieds, et elle trouva auprès de lui de grandes consolations quant à ses épreuves intérieures. Il lui recommanda instamment de tout communiquer sans réserve à celui qui écrit ces lignes, et il s'entendit à ce sujet avec celui-ci et avec le directeur ordinaire d'Anne Catherine. Il constata avec la plus vive émotion, ses états extatiques, son obéissance envers l'autorité spirituelle, et l'effet surprenant que produisaient sur elle la bénédiction sacerdotale, les objets bénits et les reliques. Il la confessa après avoir obtenu, comme étranger, la permission de l'autorité diocésaine, lui donna la communion le samedi 24, et continua son voyage vers la résidence de Stolberg. A son retour, il passa encore un jour, avec elle, au commencement de novembre. Il fut son ami jusqu'à sa mort, pria toujours pour elle, et lui demanda ses prières quand il se trouva dans des circonstances difficiles. Celui qui écrit ces pages resta jusqu'en janvier : il revint en mai 1819, et il continua ses observations presque sans interruption jusqu'à la mort d'Anne-Catherine.

La pieuse fille priait Dieu constamment de lui retirer les stigmates extérieurs à cause du trouble et de la fatigue qui en résultaient pour elle, et sa prière fut exaucée au bout de sept ans. Vers la fin de 1819, le sang coula plus rarement de ses plaies, puis cessa tout à fait de couler. Le 25 décembre, des croûtes tombèrent de ses pieds et de ses mains, et on vit des cicatrices blanches qui devenaient rouges les jours auxquels coulait le sang précédemment : quant aux douleurs, elles étaient restées les mêmes. L'empreinte de la croix et la blessure du côté droit furent souvent visibles comme auparavant, mais irrégulièrement. Elle eut toujours, à jours fixes, avec plus ou moins de violence, la sensation horriblement douloureuse d'une couronne d'épines autour de la tête. Elle ne pouvait alors appuyer sa tête nulle part; elle ne pouvait pas même y porter la main, et restait de longues heures, quelquefois des nuits entières, assise dans son lit, soutenue sur son séant par des coussins, pâle, gémissante, comme une effrayante image de douleur. Cet état se terminait toujours par un flux de sang plus ou moins abondant autour de la tête. Quelquefois sa coiffure seule en était imbibée; quelquefois le sang coulait jusque sur son visage et sur son cou. Le vendredi saint, 19 avril 1819, toutes ses plaies se rouvrirent et saignèrent, puis se refermèrent les jours suivants.

Il y eut sur son état une enquête rigoureuse faite par des médecins et des naturalistes. On l'isola à cet effet dans une maison étrangère, où elle resta du 7 su 29 août : cet examen ne parait pas avoir amené de résultats ultérieurs. On la rapporta dans sa demeure le 29 août : depuis ce temps, on la laissa en repos jusqu'à sa mort, sauf quelques tracasseries privées et quelques insultes publiques. Overberg lui écrivit à ce sujet les paroles suivantes : " Que vous est-il arrivé personnellement dont vous puissiez vous plaindre ! " Je fais cette question à une âme qui ne désire rien tant que de ressembler toujours davantage à son Fiancé Céleste. Ne vous a-t-on pas traitée bien plus doucement que votre Fiancé? Ne doit-ce pas être une joie pour vous, selon l'esprit, qu'on vous ait aidée à lui devenir plus semblable et par conséquent plus agréable? Vous avez souffert bien des douleurs avec Jésus-Christ, mais - jusqu'ici l'insulte vous avait été comparativement épargnée. Avec la couronne d'épines, il n'y avait pas eu le manteau de pourpre et le vêtement de dérision. A plus forte raison n'y avait-il pas eu le cri : Faites-le mourir ! crucifiez-le ! Je ne doute pas que ces sentiments ne soient les vôtres. Loué soit Jésus-Christ !

Le vendredi saint, 30 mars 1820, sa tête, ses pieds, ses mains, sa poitrine et son côté rendirent du sang à l'heure ordinaire. Quelqu'un de son entourage, qui savait qu'on la soulageait en lui appliquant des reliques, avait placé contre ses pieds, pendant qu'elle était évanouie, un linge où on en avait enveloppé, et le sang de ses plaies était arrivé jusqu'à ce linge. Le soir, comme on lui mettait ce même linge avec les reliques sur la poitrine et sur l'épaule dont elle souffrait beaucoup, elle dit tout à coup en état d'extase :

" Chose singulière, je vois mon Fiancé Céleste reposer dans son tombeau dans la Jérusalem terrestre : je le vois en outre vivant dans la Jérusalem Céleste, parmi beaucoup de saints qui l'adorent, et au milieu de ces saints, je vois une personne qui n'est point sainte, une religieuse. Le sang coule de sa tête, de son côté, de ses mains, de ses pieds, et les saints sont au-dessus de ces membres qui saignent. "

Le 9 février 1821, elle tomba en extase pendant l'enterrement d'un prêtre fort pieux. Le sang coula de son front et la croix sur sa poitrine saigna aussi. Quelqu'un lui demanda : " Qu'avez-vous ? " Elle répondit en souriant et comme sortant d'un rêve : " Nous étions près du corps. J'ai perdu l'habitude du chant d'église, et le De Profundis m'a fait une très forte impression. " Trois années après, elle mourut ce même jour. En 1821, quelques semaines avant Pâques, elle raconta qu'il lui avait été dit pendant sa prière : " Fais bien attention, tu souffriras le jour véritable de la Passion et non le jour marqué cette année dans le calendrier ecclésiastique. " Le vendredi, 30 mars, à dix heures du matin, elle tomba sans connaissance. Son visage et sa poitrine furent inondés de sang; son corps parut couvert de meurtrissures semblables à des traces de coups de fouet. A midi, elle s'allongea en forme de croix, et ses bras se tendirent jusqu'à se disloquer. Quelques minutes après deux heures, des gouttes de sang jaillirent de ses mains et de ses pieds. Le vendredi saint, 20 avril, elle fut seulement dans une contemplation tranquille. Cette exception frappante parut un effet de la protection divine : car à l'heure où ses plaies saignaient ordinairement, il vint des curieux malveillants qui voulaient lui attirer de nouvelles tracasseries en publiant ce qu'ils auraient vu, mais qui contribuèrent, contre leur intention, à sa tranquillité, en disant qu'elle ne rendait plus le sang.

Le 19 février 1822, elle fut encore avertie qu'elle souffrirait le dernier vendredi de mars et non le vendredi saint, si toutefois elle vivait encore, car de lourdes tâches lui étaient imposées dans la prière et il semblait qu'elle dût bientôt mourir. Elle ressentit souvent des cuissons aux places des blessures. Les vendredis, 15 et 29, la croix de la poitrine et la plaie du côté rendirent du sang, et toutes les places des stigmates devinrent d'un rouge très vif. Avant le 29, il lui sembla plus d'une fois qu'un fleuve brûlant se précipitait de son coeur à son côté et à travers ses bras et ses jambes aux places des stigmates où se montraient des rougeurs, de l'inflammation et des gouttes de sueur avec la sensation de l'écoulement du sang. Le jeudi 28, elle tomba dans une contemplation relative à la Passion, et elle y resta jusqu'au soir du vendredi. Elle rendit du sang par la poitrine, la tête et le côté : toutes les veines de ses mains étaient enflées, les places des stigmates étaient rouges, et au milieu se trouvait un point douloureux et humide, quoique le sang ne coulât point. Il ne coula, comme cela lui avait été annoncé, que le 3 mai, jour de l'Invention de la sainte Croix. Elle eut aussi une vision de la découverte de la vraie croix par sainte Hélène; elle croyait être couchée dans la fosse près de la croix. Elle rendit beaucoup de sang par la tête et le côté; un peu moins après midi, par les mains et les pieds, et il lui sembla qu'on éprouvait sur elle si la croix était vraiment celle de Jésus-Christ et que son sang rendait témoignage.

En 1823, le 27 et le 28 mars, jeudi et vendredi saints, elle eut des visions sur la Passion, pendant lesquelles elle rendit du sang par toutes ses plaies, avec de vives douleurs. Un ami, qui était présent, eut à s'affliger de voir combien elle était privée de tout soin protecteur. Pendant ces mortelles souffrances, n'ayant pas son esprit présent, il lui fallut parler et répondre sur tout ce qui concernait son petit ménage, comme si elle eût été pleine de force et de santé, et elle le faisait sans murmurer, quoique presque mourante. Ce fut la dernière fois que son sang rendit témoignage de son union aux souffrances de Celui qui s'est donné tout entier pour nous tous.

La plupart des formes de la vie extatique et contemplative, - mode d'oraison, clairvoyance, états passifs et actifs, - telles quelles se montrent à nous dans la vie et les écrits des saintes Brigitte, Gertrude, Mechtilde, Hildegarde, Catherine de Sienne, de Gênes, de Bologne, Colombe de Rieti, Lidwine de Schiedam, Catherine Vanini, Thérèse de Jésus, Anne de Saint-Barthélemi, Magdeleine de Pazzi, Marie Villana, Marie Buonomi, Marina d'Escobar, Crescentia de Kaufbeuern et de beaucoup d'autres religieuses contemplatives, se manifestent aussi dans l'histoire de la vie intérieure d'Anne-Catherine Emmerich. Nous voulons dire seulement par là que la même voie lui fut tracée par Dieu. A-t-elle, comme ces saintes femmes, atteint le but ? Dieu seul le sait : il nous convient de prier pour que cela soit, et il nous est permis de l'espérer. Les lecteurs qui ne connaissent pas la vie extatique par ce qu'en ont rapporté les contemplatifs eux-mêmes, pourront s'en faire une idée en lisant l'introduction de Guerres aux écrits d'Henri Suso, publiés à Ratisbonne en 1829.

Puisqu'on voit des chrétiens zélés, transformant leur vie en un culte perpétuel, chercher dans leur travail journalier la représentation symbolique de quelque manière d'honorer Dieu et le lui offrir en union avec les mérités de Jésus-Christ, il ne doit pas sembler étrange que ceux d'entre eux qui passent de la vie active à une vie de souffrance et de contemplation voient quelquefois leurs travaux spirituels sous la forme des occupations terrestres qui remplissaient jadis leurs journées. Leur oeuvre extérieure d'autrefois, à la ressemblance de laquelle ils conformaient leur prière intérieure, devient la forme de leur prière actuelle; qui est maintenant le travail par lequel ils opèrent à l'extérieur.

Alors leurs actes étaient des prières, maintenant leurs prières sont des actes : la forme reste la même. C'est ainsi qu'Anne-Catherine, dans sa vie extatique, voyant la série de ses prières pour l'Eglise et pour des nécessités de toute espèce, sous la forme de paraboles tirées de l'agriculture, du jardinage, de l'éducation des troupeaux, de l'état de tisserand ou de couturière. Tous ces travaux se groupaient, selon leur signification, autour des diverses époques de l'année ordinaire et ecclésiastique, et s'accomplissaient sous l'invocation et avec le secours des saints de chaque jour, et en y appliquant la grâce spéciale des fêtes correspondantes de l'Eglise. La signification de ce cercle de symboles avait rapport à tout le côté actif de sa vie intérieure. Un exemple éclaircira nos paroles. Lorsqu'Anne-Catherine, jeune paysanne, arrachait une mauvaise herbe, elle priait Dieu d'extirper l'ivraie du champ de l'Eglise. Si ses mains étaient piquées par les orties, s'il lui fallait refaire l'ouvrage des travailleurs négligents, elle offrait à Dieu sa douleur et sa fatigue, et demandait, au Nom de Jésus-Christ, que les pasteurs des âmes ne se fatiguassent pas, et qu'aucun d'eux ne cessât de travailler courageusement. Ainsi son travail manuel devenait une prière.

Voici maintenant un exemple correspondant de sa vie contemplative et extatique. Elle avait été une fois plusieurs jours malade et dans une extase presque continuelle pendant laquelle elle gémissait souvent et faisait avec ses doigts le geste de quelqu'un qui arrache des herbes. Elle se plaignit un matin de cuissons et de démangeaisons aux mains et au bras, et quand on y regarda de plus près, on les vit tout couverts de cloches pareilles à celles que produit la piqûre des orties. Elle pria alors plusieurs personnes de sa connaissance d'unir leurs prières aux siennes à une certaine intention. Le lendemain, ses doigts étaient douloureux et enflammés, comme après un travail excessif; comme on lui en demandait la cause, elle répondit : " Ah l j'ai eu tant d'orties à arracher dans la vigne; ceux qui en étaient chargés arrachaient seulement la tige et il me fallait tirer péniblement les racines d'un sol pierreux. " Comme le questionneur blâmait ces travailleurs négligents, il fut tout confus de l'entendre répondre : " Vous étiez aussi de ce nombre; les travailleurs qui arrachent seulement la tige des orties et laissent subsister les racines, sont ceux qui prient négligemment. " On sut plus tard qu'elle avait prié pour plusieurs diocèses qui lui furent montrés sous l'image de vignes dévastées où il fallait travailler. L'inflammation réelle de ses mains rendit témoignage de cette extirpation symbolique des orties, et il y a peut-être lieu d'espérer que les églises qui lui étaient désignées par ces vignobles ressentirent quelque effet de sa prière et de son travail spirituel; car, s'il est vrai que la porte est ouverte à ceux qui frappent ce doit être surtout à ceux qui frappent avec tant d'ardeur que leurs doigts en sont tout meurtris.

De pareilles réactions de l'esprit sur le corps se trouvent souvent dans la vie des personnes sujettes à l'extase et ne sont pas étrangères à la foi.

Sainte Paule, si l'on en croit saint Jérôme, visita les Saints Lieux en esprit comme si elle les eût visités corporellement : même chose arriva à sainte Colombe de Rieti et à sainte Lidwine de Schiedam, dont le corps porta les traces de ce voyage spirituel : ce fut comme si elle eût réellement voyagé. Elle éprouva toutes les fatigues d'une marche pénible, se blessa aux pieds, y eut des marques qui semblaient causées par des pierres ou par des épines, enfin se donna une entorse dont elle souffrit longtemps corporellement. Conduite à ce voyage par son Ange gardien, elle lui entendit dire que ces blessures corporelles étaient un signe qu'elle avait été ravie en corps et en esprit. De semblables lésions matérielles se voyaient aussi chez Anne-Catherine peu d'instants après qu'elles avaient eu lieu dans ses visions. Lidwine commença son voyage extatique en suivant son bon Ange à la chapelle de la sainte Vierge devant Schiedam : Anne-Catherine commençait les siens par suivre son Ange soit à la chapelle voisine de sa demeure, soit sur le chemin de la croix de Coesfeld, soit devant le crucifix miraculeux qu'on vénère dans cette ville. Ses voyages à la Terre sainte se faisaient d'après ses récits par les chemins les plus opposés; quelquefois même elle faisait le tour de la Terre quand sa tâche spirituelle l'exigeait, souvent elle revenait à sa chambre par un tout autre chemin que celui qu'elle avait pris au départ. Dans le cours de ces voyages, depuis sa demeure jusqu'aux pays les plus éloignés, elle portait secours à bien des gens, et exerçait envers eux des oeuvres de miséricorde spirituelle et corporelle : ceci se faisait fréquemment en paraboles. Au bout d'un an elle refaisait le même chemin, revoyait les mêmes personnes et racontait leur avancement spirituel ou leur rechute. Tout ce travail se rapportait toujours à l'Eglise et au règne de Dieu sur la terre. Le but de ces pèlerinages journaliers qu'elle faisait en rêve, était toujours la Terre promise qu'elle observait dans le plus grand détail et qu'elle voyait, tantôt dans son état actuel, tantôt dans celui où elle se trouvait aux diverses époques de l'histoire sainte; car ce qui la distinguait des autres personnes de la même catégorie, c'était la grâce inouïe d'une intuition directe de l'histoire de l'Ancien et du Nouveau Testament, des personnages de la sainte Famille et de tous les saints vers lesquels se dirigeait l'oeil de son esprit. Elle voyait la signification de tous les jours de fête de l'année ecclésiastique sous le point de vue du culte et sous celui de l'histoire. Elle vit et raconta jour par jour, en nommant et décrivant avec force détails les lieux, les personnes, les fêtes, les moeurs et les miracles, les années de la prédication de Jésus jusqu'à l'Ascension, et l'histoire des Apôtres pendant plusieurs semaines après la Descente du Saint-Esprit, et cela souvent avec une précision qui dépassait tout ce qu'on aurait pu imaginer. Nous en avons recueilli quelques traits dans les notes jointes aux pages qui vont suivre. Elle ne regardait pas toutes ces visions comme des jouissances spirituelles de son âme, mais elle y voyait en quelque sorte des champs fertiles pleins des mérites de Jésus-Christ, et qui n'avaient pas encore été mis en rapport : elle était souvent occupée en esprit à réclamer pour l'Eglise le fruit de telle ou telle peine du Seigneur : elle suppliait Dieu d'appliquer à son Eglise les mérites du Sauveur, qui étaient son héritage, et dont elle semblait prendre possession en son nom d'une manière toute naïve.

Jamais elle ne transportait ses visions dans la vie chrétienne extérieure, et elle ne leur attribuait aucune authenticité historique. Extérieurement, elle ne connaissait et ne croyait que le catéchisme, l'histoire populaire de la Bible, les évangiles des dimanches et des fêtes, et le calendrier, qui apparaissait à ses regards de voyante comme le Livre le plus riche et le plus profond; car il lui offrait dans quelques feuilles le fil conducteur avec lequel elle traversait le temps, passant d'un mystère de rédemption à un autre, et le solennisant avec tous les saints pour moissonner dans le temps les fruits de l'éternité, les conserver et les distribuer dans son pèlerinage autour de l'année ecclésiastique, afin que la volonté de Dieu s'accomplit sur la terre comme au ciel. Elle n'avait jamais lu l'Ancien ni le Nouveau Testament; quand elle était fatiguée de raconter ses visions, elle disait quelquefois : " Lisez cela dans la Bible ", et s'étonnait beaucoup d'apprendre que cela ne s'y trouvait pas; " car, ajoutait-elle, on entend dire sans cesse aujourd'hui qu'il ne faut lire que la Bible, que tout s'y trouve, etc... "

La véritable tâche de sa vie fut la souffrance pour l'Eglise et pour quelques-uns de ses membres, dont la détresse lui était montrée en esprit, ou qui lui demandaient des prières, sans savoir que cette pauvre religieuse malade eût quelque chose de plus à faire pour eux que de dire quelque Pater noster, ignorant surtout que toutes leurs souffrances spirituelles et corporelles devenaient les siennes, et qu'elle devait lutter patiemment contre les plus terribles douleurs, sans être secourue, comme les contemplatives d'un autre temps, par les prières sympathiques d'une communauté religieuse. Au siècle où elle vivait, elle n'avait d'autre secours que les remèdes du médecin. Quand elle luttait ainsi contre des souffrances pour lesquelles elle s'était substituée à autrui, elle tournait souvent ses regards, comme autrefois lorsqu'elle travaillait aux champs, vers les douleurs correspondantes de l'Eglise, et, souffrant pour un malade, elle offrait encore ses peines pour l'Eglise entière.

Voici un fait de ce genre assez remarquable. Pendant plusieurs semaines, on vit en elle tous les symptômes d'une phtisie au dernier degré : irritation extrême du poumon, sueurs transperçant tout son lit, toux déchirante, expectoration continuelle, fièvre violente sans interruption; on attendait chaque jour sa mort ou plutôt on la désirait, tant ses souffrances étaient horribles. On observait chez elle une lutte étrange contre une grande disposition à s'irriter. Si elle succombait un instant, elle fondait en larmes, sa souffrance redoublait et elle ne pouvait plus vivre qu'elle ne se fût réconciliée par le sacrement de pénitence. Elle avait toujours à combattre contre l'aversion pour une certaine personne qui était éloignée d'elle depuis des années. Elle se désespérait de ce que cette personne, avec laquelle elle déclarait toutefois n'avoir rien de commun, était toujours devant elle avec toutes sortes de mauvaises dispositions, et elle pleurait amèrement dans un grand trouble de conscience, disant qu'elle ne voulait pas pécher, qu'on devait voir ce qu'elle avait souffert tel ou tel jour, et d'autres choses peu intelligibles pour ceux qui les entendaient.

Sa maladie alla en augmentant, et on crut qu'elle allait mourir. Dans ce moment, un de ses amis la vit avec surprise se redresser tout à coup et dire : " Récitez avec moi les prières des mourants. " Il fit ce qu'elle disait et elle récita et répondit d'un ton ferme pendant les litanies. Au bout de quelque temps on entendit le glas des trépassés, et quelqu'un vint lui demander des prières pour sa soeur qui venait de mourir. Anne-Catherine demanda avec intérêt des détails sur sa maladie et sa mort, et son ami entendit la description la plus exacte de cette phtisie dont Anne-Catherine elle-même était malade.

La défunte avait d'abord été si souffrante et si inquiète, qu'elle ne semblait pas pouvoir se préparer à mourir: mais depuis quinze jours elle s'était trouvée mieux : elle s'était réconcilie avec Dieu, et auparavant, avec une personne contre laquelle elle avait du ressentiment; enfin elle était morte en paix et munie de tous les sacrements avec l'assistance de cette même personne. Anne-Catherine donna une aumône pour l'enterrement et pour le service funèbre. Ses sueurs, sa toux, sa fièvre gravre cessèrent; elle était comme un homme épuisé de fatigue qu'on a fait changer de linge et mis dans un lit bien chauffé. Son ami lui dit : " Lorsque vous avez été prise de cette maladie mortelle, cette femme s'est trouvée mieux ; sa haine contre la personne dont on parlait était le seul obstacle à sa réconciliation avec Dieu. Vous avez pris un moment cette haine; elle est morte réconciliée et vous voilà en assez bon état. Etes-vous encore tourmentée par rapport à cette personne ?  Dieu m'en préserve. répondit-elle, cela me paraît absurde maintenant; mais comment ne pas souffrir quand un seul point du doigt souffre ? Nous sommes tous un seul corps en Jésus-Christ. - Grâce à Dieu, dit son ami, vous avez recouvré un peu de tranquillité. Elle sourit et dit : " Cela ne sera pas long, il y en a d'autres qui m'attendent. " Alors, elle se retourna sur sa couche et prit quelque repos.

Peu de jours après, elle ressentit de vives douleurs dans les membres et tous les symptômes d'une hydropisie de poitrine se manifestèrent. Nous découvrîmes la malade pour laquelle elle souffrait, et nous vîmes ses souffrances allégées tout à coup ou considérablement augmentées selon que celles d'Anne-Catherine croissaient ou cessaient. Il est facile de comprendre tout ce que de tels états avaient de pénible. Ainsi la charité la portait à prendre sur elle les maladies et même les tentations d'autrui, pour que ceux qu'elle secourait de cette manière pussent tranquillement se préparer à la mort. Il lui fallait souffrir en silence pour cacher les misères de son prochain, et aussi pour ne pas être regardée comme une folle : elle devait accepter patiemment les secours de la médecine pour cette maladie d'emprunt, et les reproches pour des tentations étrangères; elle devait enfin sembler pervertie aux hommes, afin que ceux pour qui elle souffrait parussent convertie devant Dieu..

Un jour, un ami très affligé était assis près d'elle; elle tomba en extase et se mit à prier tout haut : " O mon bon Jésus ! laissez-moi porter un peu cette lourde pierre. " Son ami lui demanda ce qu'elle avait dit : " Je suis sur le chemin de Jérusalem, répondit-elle; il y a là un pauvre homme qui se traîne, ayant sur la poitrine une grosse pierre dont il est presque écrasé. " Puis elle dit de nouveau : " Donnez-moi cette pierre, vous ne pouvez plus la porter, donnez-la-moi. " Tout à coup elle tomba sans connaissance comme accablée sous un énorme fardeau. Son ami n'eut pas le temps d'exprimer son étonnement, car il sentit au même instant sa poitrine délivrée du chagrin qui l'oppressait, et auquel succéda un contentement extraordinaire. Mais quand il la vit dans un si triste état, il lui demanda ce qu'elle avait; elle le regarda en souriant et lui dit : " Je ne puis pas rester ici plus longtemps; pauvre homme, il faut reprendre votre fardeau. " Et aussitôt toute l'affliction de cet homme rentra dans son coeur : pour elle, revenant à son état précédent, elle continua son voyage en esprit vers Jérusalem.

Lorsqu'au milieu de ses terribles souffrances, l'inintelligence de son entourage ou des visites importunes mettaient sa patience à une trop forte épreuve, d'aimables compagnons lui donnaient de la consolation. Il était touchant de voir les innocents oiseaux avoir le sentiment de la paix que répandait autour d'elle cette personne marquée des Signes de la Réconciliation. Nous avons vu dans sa chambre un oiseau quelle avait élevé, et qui s'attristait ou chantait joyeusement selon sa situation d'esprit pendant qu'elle priait. Quand elle avait un évanouissement, l'oiseau tombait de son perchoir; quand elle revenait à elle, il prenait son vol en gazouillant. On le sépara d'Anne-Catherine pour la mortifier; mais ce fut l'oiseau qui en fut victime. Une alouette apprivoisée lui montra une sympathie encore plus intime. Sans jamais déranger la malade, elle se tenait souvent sur son oreiller, près de sa tête, et saluait de là l'Aurore naissante. Cet oiseau faible et timide faisait une espèce de guerre aux personnes dont la visite pouvait importuner sa maîtresse. Il courait après elles, leur mordait les pieds et leur volait à la figure. Cet excès de zèle lui fit trouver la mort dans le feu de la cuisine.

Nous raconterons encore un trait remarquable de l'activité spirituelle d'Anne-Catherine. Un matin, elle donna à un ami un petit sac contenant de la farine de seigle et des oeufs, et lui décrivit une petite maison où habitait une pauvre femme poitrinaire avec son mari et deux petits enfants. Il devait dire à cette femme de se faire avec cela une bouillie qui serait bonne pour sa poitrine.

Lorsque cet ami, en entrant dans la cabane, tira le sac de dessous son manteau, la pauvre mère qui, toute colorée par une fièvre brûlante, était couchée sur une paillasse entre ses enfants demi-nus, le regarda avec des yeux brillants, tendit vers lui ses mains livides, et dit d'une voix tremblante : " O monsieur ! c'est Dieu qui vous envoie ou c'est la soeur Emmerich ! vous m'apportez de la farine de seigle et des oeufs. " Comme on lui demandait d'où elle savait cela, cette femme tout en émoi pleura, toussa et fit signe à son mari de répondre à sa place. Celui-ci dit que Gertrude avait eu un sommeil très agité la nuit précédente, et avait souvent parlé en dormant; que, s'étant éveillée, elle lui avait ainsi raconté son rêve : " Je croyais être sur la porte de la maison avec toi; la pieuse nonne est sortie d'une porte voisine et je t'ai dit de regarder la pauvre bonne religieuse. Elle s'est arrêtée devant nous et m'a dit : Ah ! Gertrude, tu as l'air bien malade ! Je t'enverrai de la farine de seigle et des oeufs; cela est bon pour la poitrine. Alors je me suis éveillée. " Tel fut le simple récit de cet homme; ils témoignèrent vivement leur reconnaissance, et celui qui leur avait porté l'aumône d'Anne-Catherine quitta la maison tout ému. Il ne lui dit rien de tout cela lorsqu'il la revit; mais, quelques jours après, elle l'envoya au même endroit avec un présent du même genre, et il lui demanda d'où elle connaissait cette pauvre femme. " Vous savez, répondit-elle, que je prie le soir pour tous ceux qui souffrent, je voudrais aller à eux pour les aider, et je rêve ordinairement que je vais d'une maison de douleur à l'autre et que je les soulage comme je puis. C'est ainsi que je suis allée en rêve chez cette pauvre femme qui était à sa porte avec son mari et que je lui ai dit : Ah ! Gertrude, tu as l'air bien malade ! je t'enverrai de la farine de seigle et des oeufs, cela est bon pour la poitrine. C'est ce que j'ai fait par vous le lendemain matin. " Toutes deux étaient restées dans leur lit et avaient rêvé la même chose, et le rêve s'était vérifié. Saint Augustin, dans la Cité de Dieu, liv. XVIII, c. xviii, raconte un trait semblable de deux philosophes qui se visitèrent en songe et expliquèrent quelques passages de Platon, tous deux étant endormis dans leur maison.

Ces souffrances et ce genre d'activité étaient comme un rayon unique dont la lumière éclairait toute sa vie. Le nombre des travaux spirituels et des souffrances sympathiques qui, du monde dont elle était entourée, pénétraient dans son coeur tout embrasé de l'amour de Jésus-Christ souffrant, était infini. De même que sainte Catherine de Sienne et d'autres extatiques, elle sentait souvent avec toute la vivacité d'une profonde conviction que le Sauveur lui ôtait le coeur de la poitrine, et qu'il mettait le sien pendant quelque temps à sa place.

Le fragment suivant peut donner une idée du profond symbolisme suivant lequel elle était intérieurement dirigée. Pendant une partie de l'année 1820, elle travailla en esprit pour plusieurs paroisses : ses prières étaient représentées sous la forme des plus pénibles travaux du vigneron. C'est à cela que se rapporte l'histoire racontée plus haut sur les orties. Le 6 septembre, son conducteur lui dit :

" Tu as bêché, sarclé, lié, taillé la vigne; tu as fait moudre les mauvaises herbes pour qu'elles ne puissent jamais repousser, puis tu es partie, toute joyeuse de te retrouver en bonne santé, et tu as laissé reposer ta prière :

prépare-toi maintenant à bien travailler depuis la nativité de la sainte Vierge jusqu'à la saint Michel : le vin mûrit et il faut y veiller. "

Alors il me conduisit dans le vignoble de Saint-Liboire et me montra les vignes où j'avais travaillé. Ma peine avait profité, les raisins se coloraient et grossissaient çà et là, le jus vermeil coulait jusqu'à terre dans quelques endroits.

Mon conducteur me dit : " Quand la Vie se manifeste dans les personnes de piété, elles ont à combattre, sont opprimées, souffrent la tentation et la persécution. Il faut planter une haie pour que les raisins mûrs ne soient pas détruits par les voleurs et les bêtes sauvages, qui représentent la tentation et la persécution. "

Alors il me montra à élever un mur avec des pierres entassées et à conduire tout autour une épaisse haie d'épines. Comme mes mains saignaient dans ce rude travail, Dieu permit pour me ranimer que l'Essence et la Signification de la Vigne et de plusieurs autres Arbres à fruit me fût montrée. Je vis bien des choses touchant la Vigne. Le vrai cep de Vigne est Jésus-Christ, qui doit croître et grandir en nous : tout bois superflu doit être retranché pour ne pas disperser la sève, laquelle doit devenir le vin, puis dans le saint Sacrement le sang de Jésus-Christ, qui a racheté le sang; notre sang altéré par le péché et tend sans cesse à le faire monter des Ténèbres à la Lumière. La taille de la Vigne se fait selon certaines Lois qui m'ont été montrées. C'est, dans un sens spirituel, le retranchement de tout ce qui est superflu, la Pénitence et la Mortification, afin que le vrai Cep de Vigne croisse en nous et porte du fruit, à la place de la nature corrompue qui ne produit que du bois et des feuilles. On taille d'après des Lois Fixes; il s'agit uniquement de supprimer dans l'homme cette quantité de pousses inutiles qui s'y produit; retrancher davantage serait une coupable mutilation. La taille ne doit jamais s'attaquer à la souche qui a été implantée dans l'Humanité par l'intermédiaire de la sainte Vierge, et qui demeure éternellement, car elle est dans le Ciel avec Marie. Le vrai Cep de Vigne unit le Ciel et la Terre, la Divinité et l'Humanité : ce qui est humain doit être taillé, afin que le Divin seul puisse croître.

Je vis tant d'autres choses relatives à la Vigne, quant à ses formes et à ses effets dans l'ordre de la nature et dans l'ordre spirituel, qu'un livre aussi gros que la Bible ne pourrait les contenir. Un jour que je souffrais horriblement de la poitrine, je demandai en gémissant au Seigneur de ne pas me donner un fardeau au-dessus de mes forces: alors mon Fiancé Céleste m'apparut et me dit :

" Je t'ai couchée sur mon lit nuptial qui est un lit de douleurs, je t'ai donné pour parures et pour joyaux la souffrance et l'expiation; tu dois souffrir, je ne t'abandonne pas; tu es attachée au Cep de Vigne, tu ne le perdras pas. " Alors je fus consolée dans mes douleurs. Il m'a été expliqué aussi pourquoi dans les visions relatives aux fêtes de la famille de Jésus, par exemple, à celles de sainte Anne, de saint Joachim, de saint Joseph, etc., je vois toujours l'église de la Fête comme le Rejeton d'un Cep de Vigne. II en est de même aux fêtes de saint François d'Assise, de sainte Catherine de Sienne et de tous les saints stigmatisés.

Le sens de mes douleurs dans tous les membres m'a été expliqué dans la vision suivante, ainsi que la tâche qui m'est imposée de continuer à souffrir pour les autres.

Je vis un énorme corps humain horriblement mutilé et élevé vers le Ciel. Il manquait des doigts aux mains et aux pieds; le tronc était couvert d'affreuses blessures; quelques-unes étaient fraîches et saignantes, d'autres recouvertes de chair morte ou tournées en excroissances. Un côté tout entier était noirci, gangrené et comme rongé. Saisie d'horreur à cet aspect, je ressentais vivement toutes ces souffrances en moi-même, et alors mon conducteur me dit : " C'est le corps de l'Eglise, le corps de tous les hommes et aussi le tien. "

Puis, en me montrant chaque blessure, il m'indiquait du doigt une partie du monde; je vis d'un seul coup d'oeil, jusque dans les contrées les plus éloignées, une infinité d'hommes et de peuples séparés de l'Eglise, chacun à sa manière, et je ressentis cette séparation aussi douloureusement que s'ils avaient été arrachés de mon corps. Alors mon conducteur me dit : " Acquiers l'intelligence de tes souffrances et offre-les à Dieu avec celles de Jésus pour ceux qui sont séparés. Un membre ne doit-il pas appeler l'autre et souffrir pour le guérir et pour le rattacher au corps ? Quand ce sont les plus proches qui se séparent, c'est la chair qui est arrachée de la poitrine autour du coeur. "

Je pensai dans ma simplicité qu'il s'agissait de frères et de soeurs qui ne sont pas en communion avec nous; mais mon conducteur ajouta : " Qui sont mes frères? Ceux qui gardent les Commandements de mon Père. Les plus voisins du coeur ne sont pas nos proches par le sang, mais les proches par le sang du Christ, les enfants de l'Eglise qui tombent. "

Il me montra que le côté noir et gangreneux guérirait bientôt; la chair corrompue, amassée autour des blessures représente les hérétiques qui se divisent à mesure qu'ils croissent : la chair morte est l'image de ceux qui sont morts spirituellement et qui ne sentent plus rien : les parties ossifiées représentent les hérétiques obstinés et endurcis. Je vis et je sentis ainsi chaque plaie et sa signification. Le corps atteignait jusqu'au Ciel. C'était le corps de la Fiancée de Jésus-Christ. Ce spectacle était bien triste. Je pleurai amèrement, mais, déchirée à la fois et fortifiée par la douleur et la compassion, je me remis à travailler, de toutes mes forces. "

Succombant sous le poids de la vie et la tâche qui lui était imposée, elle suppliait souvent Dieu de la délivrer, et on la vit souvent au bord du tombeau et dans un état qui semblait ne plus laisser d'espoir. Mais chaque fois elle disait : " Seigneur, non pas ma volonté, mais la vôtre ! Si mes prières et mes souffrances sont utiles, laissez-moi vivre mille ans, mais faites-moi mourir plutôt que de permettre que je vous offense.  " Alors il lui était enjoint de continuer à vivre; elle se relevait avec sa croix, et se remettait à la porter péniblement à la suite du Seigneur. De temps en temps son chemin de vie lui était montré, se dirigeant vers le haut d'une Montagne où était une Ville resplendissante, la Céleste Jérusalem. Souvent elle se croyait parvenue au Lieu de bBéatitude, qui semblait tout près d'elle, et sa joie était grande.

Mais tout à coup elle s'en trouvait séparée encore par une vallée : il fallait redescendre, suivre des sentiers détournés; partout il y avait à travailler, à souffrir, à exercer la charité. Il fallait montrer le Chemin à ceux qui s'égaraient, relever ceux qui tombaient, quelquefois porter les paralytiques et traîner de force des gens qui résistaient : c'étaient autant de nouveaux poids qui s'attachaient à sa croix. Alors elle marchait plus difficilement et pliait sous le fardeau ou même tombait à terre.

En 1823, elle répéta plus souvent qu'à l'ordinaire qu'elle ne pouvait pas accomplir sa tâche dans la situation où elle se trouvait; que ses forces n'y suffisaient pas; qu'il lui aurait fallu un couvent paisible pour y vivre et pour y mourir. Elle ajoutait que Dieu la retirerait bientôt à lui: qu'elle l'avait prié de lui permettre d'obtenir par ses prières dans l'autre monde ce que sa faiblesse l'empêchait d'achever dans celui-ci. Sainte Catherine de Sienne, peu de temps avant de mourir, avait fait une prière semblable. Anne Catherine avait eu précédemment une vision sur ce que pouvaient produire ses prières après sa mort relativement à des choses qui n'existaient pas de son vivant.

L'année 1823, qui fut la dernière où elle parcourut en entier le cercle de l'année ecclésiastique, lui apporta des travaux infinis. Elle parut vouloir accomplir sa tâche tout entière, et c'est ainsi qu'elle tint la promesse faite antérieurement de raconter toute la Passion. Ce fut le sujet de ses méditations du Carème pendant cette année, et ce sont elles qui composent le présent volume. Elle n'en prit pas une part moins vive au Mystère fondamental de ce Temps de Pénitence, non plus qu'aux Mystères de chacun des jours de fête de l'Eglise, si toutefois le mot de prendre part désigne suffisamment ce rapport en vertu duquel elle rendait un témoignage visible au Mystère célébré à chaque fête, par une altération subite dans sa vie spirituelle et corporelle. Voyez du reste, à ce sujet, le chapitre de ce livre intitulé : Interruption des tableaux de la Passion.

Toutes les cérémonies et les fêtes de l'Eglise étaient pour elle plus que la consécration d'un souvenir. Elle voyait le fondement historique de chaque solennité comme un acte de Dieu, opéré dans le Temps pour la Réparation de l'Humanité déchue. Quoique ces actes divins lui apparussent avec le caractère de l'éternité, elle reconnaissait que pour profiter à l'homme, dans la sphère fine et mesurée du Temps, il fallait qu'il en prit possession selon une série de Moments successifs, et qu'à cet effet ils devaient être répétés et renouvelés dans l'Eglise sous forme de Mystères, d'après un Ordre établi par Jésus-Christ et par le Saint-Esprit.

Toutes les fêtes et les solennités étaient à ses yeux des grâces de l'éternité qui revenaient à des époques fixes dans chaque année ecclésiastique, de même que les fruits et les moissons de la Terre viennent en leur saison dans l'année naturelle. Elle était infatigable à recueillir ces fruits de Grâce avec un soin fidèle, des mains pures et un coeur reconnaissant, à les conserver, à les préparer et à les offrir pour tous ceux qui en étaient dénués. Comme elle portait sa croix avec amour à la suite de Jésus Christ, tous ses actes étaient des souffrances et toutes ses souffrances, unies aux mérites de celles du Sauveur, étaient une offrande agréable à Dieu.

De même que sa compassion pour le Rédempteur crucifié avait trouvé grâce devant Dieu et lui avait mérité d'être empreinte des stigmates de la Passion comme du sceau de l'Amour le plus parfait, et couronnée de sa couronne d'épines,

de même toutes les souffrances de l'Eglise et celles des affligés se reproduisaient dans les états divers de son corps et de son âme. Et tout cela se passait en elle à l'insu de son entourage, et sans qu'elle-même en eût une connaissance plus étendue que celle de l'abeille par rapport à son ouvrage, pendant qu' elle soignait et cultivait, comme une jardinière fidèle et diligente, le Jardin fertile de l'Année ecclésiastique. Elle vivait de ses fruits et les distribuait; elle ranimait sa force et celle des autres avec les fleurs et les herbes quelle y cueillait, ou plutôt elle-même était dans ce Jardin une sensitive, un tournesol, une plante merveilleuse où se reproduisaient, sans le concours de sa volonté, toutes les saisons de l'année, toutes les heures du jour, toutes les variations de la température.

A la fin de l'année ecclésiastique de 1823, avant le commencement de l'Avent, elle eut pour la dernière fois une vision relative à la reddition des comptes de cette année. Divers symboles lui retracèrent les négligences de l'Eglise militante et de ses serviteurs pendant cette année; elle vit combien de Grâces n'avaient pas été cultivées ou recueillies, combien avaient été dissipées ou s'étaient déplorablement perdues. Il lui fut montré que le Rédempteur avait déposé pour chaque année, dans le Jardin de l'Eg

lise, un Trésor complet de ses mérites, pour suffire à tous les besoins, à toutes les expiations. Les Grâces négligées, dissipées ou perdues (et il y en avait assez pour relever l'homme tombé le plus bas, pour délivrer l'âme du purgatoire la plus oubliée) devaient être restituées jusqu'à la dernière obole, et l'Eglise militante était punie de ces négligences ou de ces infidélités de ses serviteurs par l'oppression de ses ennemis et par des humiliations temporelles. De pareilles révélations exaltaient au plus haut degré son amour pour l'Eglise, sa Mère. Elle passait des jours et des nuits à prier pour elle; à offrir à Dieu, avec des gémissements continuels, les mérites de Jésus-Christ et à demander miséricorde.

Enfin, elle rassembla tout son courage et s'offrit pour prendre sur elle la faute et la punition, dans ce moment où son coeur, embrasé d'amour, semblable à celui d'un enfant qui se présenterait devant le Trône du Roi pour subir le Jugement porté contre sa Mère, se présentait ainsi comme un otage, comme une Victime expiatoire pour l'Eglise.

Il lui fut dit alors : " Vois combien tu es pleine de misères, toi qui veux satisfaire pour les autres ; et elle se vit elle-même avec terreur et humiliation, dans une triste et repoussante image pleine d'imperfections sans nombre qui voulait répondre pour une Dette infinie.

Mais l'impétuosité de son amour s'élança avec plus d'ardeur encore dans ces paroles : " Oui, je suis pleine de misères et de péchés; mais je suis votre Fiancée, O mon Seigneur et mon Sauveur ! ma foi en vous et en la Rédemption qui vient de vous, couvre tous mes péchés de votre Manteau royal. Je ne cesserai pas de vous implorer que vous n'ayez accepté mon sacrifice, car le Trésor surabondant de vos mérites n'est fermé à aucun de vos fidèles. "

A la fin, sa prière devint singulièrement énergique : c'était, pour des oreilles humaines, comme une querelle et une lutte avec Dieu où la portait l'audacieux emportement de l'amour. Son sacrifice était-il accepté, son activité cessait pendant quelque temps, et elle était livrée à la répugnance de la nature humaine contre la souffrance. Quand elle avait soutenu ce Combat, les yeux fixés sur le Rédempteur au Jardin des Oliviers, c'étaient des douleurs indicibles de toute espèce qu'elle supportait avec une patience et une sérénité merveilleuses. Nous la vîmes souvent rester plusieurs jours sans connaissance, semblable à un agneau mourant. Si nous lui demandions comment elle allait, elle ouvrait les yeux à demi pour sourire et disait : " Ce sont des douleurs si salutaires ! "

Il en fut de même cette dernière fois; mais au commencement de l'Avent, ses douleurs furent un peu adoucies par d'aimables visions sur les préparatifs de voyage de la sainte Vierge, et plus tard sur tout son voyage à Bethléem avec Joseph. Elle les accompagnait chaque jour dans leurs auberges, ou bien allait en avant pour leur préparer les logements. Pendant ce temps, elle prenait de vieux morceaux de linge, et la nuit, tout en dormant, elle en faisait des langes, des camisoles et des bonnets pour les enfants des pauvres femmes en couches dont l'heure approchait. Le lendemain, elle voyait avec surprise tout cela proprement rangé dans son armoire. Cela lui arrivait ainsi tous les ans à la même époque; mais, cette année, il y eut plus de fatigue et moins de consolations. Ainsi, à l'heure de la naissance du Sauveur, qui était ordinairement pour elle un moment de joie enivrante, elle se traîna péniblement en esprit vers l'enfant Jésus dans sa crèche, et ne lui porta d'autre présent que de la myrrhe, d'autre offrande que sa croix sous le poids de laquelle elle tomba à ses pieds comme mourante. Il semblait qu'elle terminât son compte terrestre avec Dieu. Elle se dévoua une dernière fois pour une multitude d'hommes affligés spirituellement et corporellement. Le peu que l'on pût connaître de cette substitution à diverses douleurs d'autrui touche à l'incompréhensible. Elle disait avec raison : " L'enfant Jésus ne m'a apporté, cette année, qu'une croix et des instruments de martyre. "

Elle se concentra chaque jour davantage dans sa souffrance, ne parla presque plus, et, quoiqu'elle continuât à voir les voyages de Jésus pendant sa prédication, elle indiquait tout au plus en quelques mots la direction de sa route. Une fois, elle demanda tout à coup, d'une voix qu'on pouvait à peine entendre : " Quel jour sommes-nous ? " Sur la réponse qu'on était au 14 janvier, elle ajouta : " Hélas ! encore quelques jours, j'aurais raconté toute la vie du Sauveur; mais cela ne m'est plus possible. " Ces paroles parurent d'autant plus surprenantes qu'elle ne paraissait pas savoir de quelle année de la prédication de Jésus son esprit était actuellement occupé.

En 1820, elle avait raconté l'histoire du Sauveur jusqu'à l'Ascension, en commençant au 28 juillet de la troisième année de la prédication de Jésus, puis les actes des Apôtres pendant les premières semaines d'après la Pentecôte, après quoi elle était revenue à la première année de la vie de Jésus et avait continué jusqu'au 10 janvier de la troisième année de la prédication. Le 27 avril 1823, il y eut, par suite d'un voyage que fit l'écrivain, une interruption qui dura jusqu'au 21 octobre. Elle reprit alors le fil où elle l'avait laissé tomber, et continua jusqu'aux dernières semaines de sa vie. Lorsqu'elle parla de quelques jours qui manquaient, son ami ne savait pas lui-même jusqu'où allait le récit, car il n'avait pas eu le loisir de collationner ce qu'il écrivait. Après sa mort, il se convainquit que, si elle avait pu parler les quatorze derniers jours de sa vie, la narration serait revenue au 28 juillet de la troisième année de la prédication, par conséquent au point où elle l'avait prise en 1820.

Son état devenait plus effrayant de jour en jour. Elle, qui ordinairement souffrait en silence, poussait maintenant des gémissements étouffés, tant ses douleurs étaient affreuses. Le 15 janvier, elle dit : " L'enfant Jésus m'a apporté à Noël de grandes douleurs. Je me suis trouvée de nouveau près de sa crèche à Bethléem. Il avait la fièvre et me montrait ses souffrances et celles de sa Mère. Ils étaient si pauvres qu'ils n'avaient qu'un mauvais morceau de pain pour toute nourriture.

Il m'a donné des douleurs encore plus grandes et m'a dit : " Tu es à moi; tu es ma Fiancée : souffre comme j'ai souffert, et ne demande pas pourquoi. C'est à la vie et " à la mort. " Je ne sais ce que ce sera ni si cela durera longtemps. Je m'abandonne aveuglément à mon martyre, soit qu'il faille vivre, soit qu'il faille mourir; je désire que la Volonté cachée de Dieu s'accomplisse en moi. Du reste, je suis calme et j'ai des consolations dans mes peines. Ce matin encore, j'étais très heureuse. Béni soit le Nom du Seigneur ! "

Ses douleurs augmentèrent encore, s'il est possible. Assise sur son séant, les yeux fermés, elle gémissait d'une voix éteinte et elle tombait de côté et d'autre. Si on la couchait, elle menaçait d'étouffer : sa respiration se précipitait; tous ses nerfs et ses muscles tremblaient et tressaillaient de douleur. Après de violents efforts pour vomir, elle souffrit horriblement des entrailles On craignit qu'il n'y eût de la gangrène. Son gosier était altéré et brûlant, sa bouche enflée, ses joues rouges de fièvre, ses mains pâles comme de l'ivoire. Les cicatrices des stigmates brillaient comme de l'argent à travers sa peau tendue. Son pouls donnait 160 à 180 pulsations par minute. Quoique ne pouvant parler à cause de l'excès de ses souffrances, toutes ses obligations étaient présentes à son esprit. Le 26 au soir, elle dit à son ami d'une voix étouffée : " Voici le neuvième jour, il faut faire payer le cierge et la neuvaine à la chapelle de Sainte Anne. " Il s'agissait d'une neuvaine qu'elle avait demandée pour elle-même sans que cet ami le sût, et elle craignait que les personnes de son entourage ne l'oubliassent. Le 27, à deux heures de l'après-midi, elle reçut l'Extrême-Onction, au grand soulagement de son corps et de son âme. Le soir, son ami, l'excellent curé de H..., pria près de son lit : elle était assise sur son séant, chancelant et gémissant continuellement : elle éprouva une grande consolation. Elle lui dit : " Combien tout ici est bon et beau ! " Et encore : " Dieu soit mille fois loué et remercié ! "

Les approches de la mort n'interrompaient pas entièrement l'union merveilleuse de sa vie avec celle de l'Eglise. Un ami lui donnait chaque jour, vers le soir, trois gouttes d'huile de Sainte-Walburge. Jusque dans ses plus extrêmes souffrances, elle témoignait le désir de recevoir ce remède spirituel dont elle avait déjà dit, dans des maladies antérieures, qu'il pénétrait tous ses os comme une rosée fortifiante. Cet ami étant venu lui en apporter, le 1er février au soir, s'était placé derrière son lit sans être vu et écoutait avec une grande compassion ses gémissements sourds et sa respiration entrecoupée. Tout à coup il n'entendit plus rien et crut qu'elle était morte. En ce moment la cloche du soir qui annonçait les matines de la fête de la Purification se fit entendre; c'était l'ouverture de cette fête qui avait ravi son âme en extase. Quoique son état restât toujours très effrayant, quelques paroles affectueuses sur la sainte Vierge sortirent de sa bouche pendant la nuit et le jour de la fête. Vers midi, elle dit d'une voix déjà altérée par la mort : " Je n'avais pas été si bien depuis longtemps. Il y a huit jours que je suis malade, n'est-ce pas ? Je ne sais plus rien de ce Monde Ténébreux. Oh ! quelle bonté m'a témoignée la Mère de Dieu. Elle m'a prise avec elle, et j'aurais bien voulu y rester. " Ici elle se recueillit un moment, et dit en mettant le doigt sur sa bouche : " Mais je ne dois pour rien au monde parler de cela. " Elle demandait instamment depuis lors qu'on ne dit rien à sa louange, parce que cela redoublait ses souffrances.

Les jours suivants elle fut plus mal. Le 7, au soir, étant un peu plus calme, elle dit : " Ah ! Seigneur Jésus, mille remerciements pour toute la durée de ma vie. Seigneur, que votre volonté se fasse et non pas la mienne. " Puis, quelques minutes après, avec une voix suppliante dont l'accent était singulièrement touchant : " Ah ! cette belle petite corbeille de fleurs ! gardes-la bien ! et aussi ce jeune laurier ! Je les ai longtemps gardés, mais je ne puis plus. " Elle voulait parler probablement de deux membres de sa famille que sa prière protégeait constamment. Le 8 février, au soir, un prêtre priait près de son lit : elle lui baisa la main avec reconnaissance, le pria d'assister à sa mort, et dit : " Jésus, je vis pour vous, je meurs pour vous ! Seigneur, soyez loué, je ne vois plus, je n'entends plus ! " Plus tard, un ami priait agenouillé près de son lit, et la voyant semblable à une mourante, il mit dans sa main brûlante de fièvre un petit reliquaire qu'elle avait porté une grande partie de sa vie, et dont elle lui avait fait cadeau quelques années auparavant, afin de voir si elle était encore sensible à cette sorte d'objets. Elle ferma aussitôt la main avec une expression visible de reconnaissance, puis elle la rouvrit quelque temps après. L'ami reprit le reliquaire et la quitta. Le lendemain il trouva dans son lit la monture d'argent brisée, et les deux verres qui couvraient la relique détachés; ce fut ce jour-là qu'Anne-Catherine mourut. Comme on voulait la changer de posture pour la soulager elle dit : " Je suis sur la croix, ce sera bientôt fini, laissez- moi. " Elle avait reçu tous les sacr ements, mais elle voulait se confesser encore d'une faute légère qu'elle avait déjà confessée bien des fois; cette faute était vraisemblablement de la même espèce que ce péché commis dans son enfance, dont elle s'accusait souvent, et qui consistait à être entrée à travers une haie dans le jardin du voisin, et à avoir regardé avec convoitise des pommes tombées de l'arbre; car, Dieu merci, disait-elle, elle n'y avait pas touché. Cela lui paraissait une violation du dixième Commandement. Le prêtre lui donna une absolution générale : elle fit un mouvement pour s'étendre, et l'on crut qu'elle passait. Il vint près de son lit une personne qui croyait lui avoir fait souvent de la peine et qui lui demanda pardon. Elle la regarda d'un air surpris et dit avec un accent de vérité très expressif : " Il n'y a personne sur la terre contre qui j'aie quelque chose. "

Dans les derniers jours, comme on s'attendait à tout moment à la voir mourir, il y avait souvent des amis dans la pièce qui précédait sa chambre. Comme ils parlaient très bas et de manière à ne pouvoir pas être entendus d'elle, de sa patience, de sa foi et de ses autres vertus, sa voix mourante éclata tout à coup en paroles suppliantes : " Ah ! pour l'amour de Dieu, ne me louez pas: cela me retient ici, parce qu'il me faut souffrir le double. O mon Dieu, ne me plaignez pas ! voilà bien des fleurs nouvelles qui tombent sur moi ! " Elle voyait toujours les fleurs comme un symbole et une annonce de douleur. Elle repoussa les louanges avec une profonde conviction qui s'exprimait en ces termes : " Dieu seul est bon : tout doit être payé jusqu'à la dernière obole. Je suis pauvre et pleine de péchés; je ne puis payer cette louange que par des souffrances unies à celle de Jésus-Christ. Ne me louez pas, laissez-moi mourir dans l'ignominie avec Jésus sur la croix. " Boudon, dans la vie du père Surin, rapporte un trait pareil d'un mourant qui semblait ne plus entendre et qui repoussa vivement un mot d'éloge prononcé près de lui.

Ce jour-là encore, peu d'heures avant sa mort qu'elle implorait souvent par ces mots : " Seigneur, secourez-moi ! venez donc, Seigneur Jésus ! " elle sembla comme arrêtée par une louange contre laquelle elle protesta avec énergie par l'acte d'humilité suivant : " Je ne puis pas mourir si tant de braves gens pensent du bien de moi par erreur : dites donc à tous que je suis une misérable pécheresse. Ah ! si je pouvais crier, de manière à être entendue de tous les hommes, quelle pécheresse je suis ! Je suis bien au- dessous du bon larron qui était en croix près de Jésus, car celui-là et tous ceux d'alors n'avaient pas un compte si terrible à rendre que nous qui avons toutes les Grâces données à l'Eglise. " Après cette déclaration, elle parut tranquillisée, et dit au prêtre qui la consolait : " J'ai maintenant autant de paix et de confiance que si je n'avais jamais commis un péché. " Son regard se dirigeait avec amour vers la croix placés au pied de son lit : sa respiration était accélérée, elle buvait souvent, et quand le petit crucifix lui était présenté, elle ne baisait que les pieds par humilité. Un ami qui pleurait à genoux à côté de son lit, avait la consolation de lui présenter souvent de l'eau pour y tremper ses lèvres. Comme elle avait posé sur la couverture sa main où brillait la blanche cicatrice de sa blessure, il prit cette main qui était froide, et comme il désirait intérieurement un signe d'adieu de sa part, elle pressa légèrement la sienne. Son visage était serein et calme, mais empreint d'une gravité sublime : c'était l'expression d'un athlète, qui, après des efforts inouïs pour atteindre le but, tombe et meurt en saisissant la couronne. Le prêtre récita de nouveau près d'elle les prières des agonisants, et elle se sentit encore avertie de penser devant Dieu à une jeune et pieuse amie dont c'était la fête. Huit heures sonnèrent: elle respira plus paisiblement pendant quelques minutes, et cria trois fois en gémissant plus profondément : " Seigneur, secourez-moi; Seigneur, Seigneur, venez. " Le prêtre fit entendre sa sonnette et dit : " Elle se meurt. " Plusieurs parents et amis qui étaient dans la pièce voisine entrèrent dans la chambre et s'agenouillèrent pour prier. Elle avait dans la main un cierge allumé que le prêtre soutenait. Elle poussa encore quelques légers soupirs, et son âme pure s'échappa de ses chastes lèvres dans sa parure de Fiancée pour se précipiter, pleine d'espérance, au-devant de L'époux Céleste, et se joindre au choeur des Vierges qui accompagnent l'Agneau partout où il va. Son corps inanimé s'affaissa doucement sur les oreillers, à huit heures et demie du soir, le 9 février 1824.

Une personne qui lui avait porté intérêt durant sa vie, a écrit ce qui suit : Après sa mort, je m'approchai de son lit. " Elle était couchée sur des oreillers, le corps penché à gauche. Au-dessus de sa tête étaient suspendues en croix dans un coin, des béquilles que lui avaient préparées ses amis, au mois de septembre, dans une occasion où elle avait pu faire quelques tours dans sa chambre. Près de là était suspendu un petit tableau à l'huile, représentant la mort de la sainte Vierge, que lui avait donné la princesse de Salm. L'expression de son visage était d'une gravité sublime : la trace de sa vie, toute de sacrifice, de patience et de résignation y était restée; elle semblait morte, pour l'amour de Jésus-Christ, dans l'exercice de quelque oeuvre de charité pour les autres. Sa main droite reposait sur la couverture : cette main à laquelle Dieu avait attaché la Grâce inouïe de reconnaître au toucher tout ce qui était saint, tout ce qui avait reçu la consécration de l'Eglise, Grâce que peut-être jamais personne n'avait reçue au même degré; Grâce dont les résultats pouvaient être incalculables, pourvu qu'on en usât sagement, et qui, sans doute, n'avait pas été donnée seulement pour fournir à une ignorante paysanne quelque distraction spirituelle; Grâce si riche en conséquences qu'il faudrait en rendre compte, si elle n'avait été ni reconnue, ni appréciée, ni mise à profit. Je pris pour la dernière fois cette main empreinte d'un signe si vénérable; cet instrument spirituel qui poursuivait à travers les voiles de la nature toute substance sanctifiée pour la reconnaître et l'honorer même dans un grain de poussière; cette main bienfaisante, laborieuse, qui avait si souvent nourri les affamés et habillé ceux qui étaient nus; cette main était froide et sans vie. Une grande Grâce s'était enfuie de la Terre : Dieu nous avait retiré cette main de sa Fiancée, qui témoignait, qui priait, qui souffrait pour la Vérité. Ce n'était pas sans dessein semblait-il, qu'elle avait déposé avec résignation sur son lit cette main, symbole d'une vertu particulière accordée par la Grâce divine.

Comme beaucoup de préparatifs nécessaires qui se faisaient autour d'elle avec une activité inquiète menaçaient de troubler la vive impression que me causait l'aspect de son visage, je quittai sa demeure tout pensif. Si, comme tant de saintes habitantes du désert, me disais-je, elle avait pu mourir solitaire dans le tombeau creusé de ses mains, les oiseaux, ses amis, l'auraient couverte de fleurs et de feuilles; si, comme tant d'autres personnes de sa profession et de son mérite, elle était morte parmi les Vierges consacrées à Dieu, et qu'elle eût été accompagnée jusqu'au tombeau de leurs soins et de leurs respects empressés, ainsi qu'il arriva, par exemple, à sainte Colombe de Rieti, c'eût été édifiant et satisfaisant pour le coeur; mais je pensais en même temps que ces soins pieux et ses hommages sur son lit de mort et après sa mort eussent contristé son amour pour Jésus Christ auquel elle désirait ressembler encore à ses derniers moments. "

Le même ami écrivait plus tard ce qui suit : " Malheureusement on ne s'est point assuré officiellement de l'état de son corps après sa mort, on n'a point fait de ces enquêtes pour lesquelles on l'avait tant tourmentée pendant sa vie. Son entourage même s'est abstenu de tout examen, probablement de peur de trouver quelque phénomène frappant dont la découverte aurait pu amener bien des tracas. Le mercredi 11 février, on prépara son corps pour la sépulture. Une femme pieuse, qui ne voulut céder à personne le soin de lui donner cette dernière marque d'affection, m'a décrit en ces termes l'état où elle l'avait trouvée : " Ses pieds étaient croisés comme les pieds d'un crucifié. Les places des stigmates étaient plus rouges que de coutume. Lorsqu'on releva sa tête, le sang coula de son nez et de sa bouche. Tous ses membres restèrent flexibles et sans aucune raideur jusque dans le cercueil. " Le vendredi, 13 février, elle fut conduite su tombeau, suivie de toute la population du lieu. Elle repose dans le cimetière, à gauche de la croix, du côté de la haie. Dans la fosse qui est avant la sienne, repose un bon vieux paysan de Welde; dans celle qui suit, une pieuse paysanne de Dernekamp.

Le soir du jour où elle fut enterrée, un homme riche vint, non cher Pilate, mais chez le curé du lieu. Il lui demanda le corps de la défunte, non pour le placer dans un sépulcre neuf, mais pour l'acheter une somme assez considérable au compte d'un médecin hollandais. La proposition fut repoussée comme elle devait l'être; mais il parait que le bruit se répandit dans la petite ville qu'on avait enlevé le corps, et on dit que le peuple se porta au cimetière pour voir si l'on n'avait pas violé le tombeau. "

Nous ajouterons à ces détails l'extrait suivant d'un récit imprimé en décembre 1824, dans le journal de littérature catholique de Kerz. Ce récit provient d'une personne qui nous est inconnue mais qui parait bien informée. " Environ six ou sept semaines après la mort d'Anne-Catherine Emmerich, le bruit s'étant répandu que son corps avait été dérobé, le tombeau et le cercueil furent ouverts secrètement par ordre supérieur, en présence de sept témoins. Ils virent, avec une surprise mêlée de joie, que la corruption n'avait pas encore eu prise sur le corps de la pieuse fille. Les traits de son visage étaient riants comme ceux d'une personne qui fait un rêve agréable. Il semblait qu'elle vint d'être enterrée, et elle n'exhalait aucune odeur cadavéreuse. 

C'est un devoir de garder le secret du roi, dit Jésus, fils de Sirach; mais c'est aussi un devoir de révéler au monde la grandeur des miséricordes de Dieu. " On nous a assuré qu'une pierre avait été placée sur sa tombe ? Nous y déposons ces feuilles dans un sentiment de gratitude : puissent-elles contribuer à conserver la mémoire d'une personne qui a soulagé tant de peines de l'âme et du corps, et celle du lieu où elle attend la Résurrection !

LES VISIONS DE CATHERINE EMMERICH

http://benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/les-visions-danne-catherine-emmerich-i.html

En juin 2013, j'avais traduit un article de Mattia Rossi, publié sur Il Foglio, et qui s'intitulait «Les prophéties de la mystique Emmerich et la ruine de l'Église avec deux papes»

Je ne connaissais alors que de nom la mystique allemande né en 1774 et morte en 1824, béatifiée en 2004 par Jean-Paul II.
C'était un geste courageux de la part du Pape, comme le disait dans une interview à Zenit, Lina Murr Nehmé (*) une historienne orthodoxe libanaise qui venait de publier, aux Éditions François-Xavier de Guibert, une nouvelle version de "la Douloureuse Passion du Christ" (dont s'inspirera Mel Gibson pour son film "la Passion"):

LA PROPHÉTIE DE LA BIENHEUREUSE ANNA-CATHERINE EMMERICH SUR LE TEMPS DEUX PAPES ET DEUX ÉGLISES.

«Je vis aussi la relation entre les deux papes ... Je vis combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse Église. Je l'ai vu augmenter en taille; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la Ville. Le clergé local devenait tiède, et je vis une grande Obscurité». (13 mai 1820).

«Je vois le Saint-Père dans une grande angoisse. Il habite dans un bâtiment autre que celui d'avant et il n'y admet qu'un nombre limité d'amis proches de lui. Je crains que le Saint-Père ne souffrira beaucoup d'autres épreuves avant de mourir. Je vois que la fausse église des Ténèbres fait des progrès, et je vois l'énorme influence qu'elle a sur les gens». (10 Août 1820)

«Puis je vis que tout ce qui regardait le Protestantisme prenait peu à peu le dessus et que la Religion Catholique était précipitée dans une complète décadence. La plupart des prêtres étaient attirés par les doctrines séduisantes mais fausses de jeunes enseignants, et tous contribuaient à l'œuvre de Destruction. En ces jours, la foi tombera très bas, et ne sera conservée que dans quelques endroits, de rares maisons et de rares familles que Dieu a protégées contre les Catastrophes et les guerres». (1820)

«Je vis que beaucoup de pasteurs s'étaient laissé impliquer dans des idées qui étaient dangereuses pour l'église. Ils construisaient une église grande, étrange, et extravagante ... Tous devaient y être admis, pour être réunis et avoir des droits égaux : les évangéliques, les catholiques et les sectes de toutes dénominations, une vraie communion des profanes, il y aurait un seul Berger et un seul Troupeau . Il devait aussi y avoir un Pape, mais qui ne possède rien ... Donc, telle devait être la nouvelle église ... Mais Dieu avait d'autres Projets» (22 Avril 1823)

«J'eus à nouveau une vision dans laquelle l'église de Saint Pierre était arrachée de ses fondations, suivant un plan mis au point par la secte secrète, juste au moment où elle était endommagée par les tempêtes. Mais je vis aussi le Secours qui arrivait dans le Temps de plus grande Affliction. Je vis à nouveau la Sainte Vierge se poser sur l'église et étendre sur elle son Manteau».

24/3/2013 : La Bienheureuse Anna Katherinne Emmerick reçut de la Divine Providence le Don de voir l'Avenir de l'Eglise et de l'Humanité, résumé en à peu près sept périodes; toutefois, il n'est pas facile de faire une chronologie claire des prophéties, fidèlement transcrites par Brentano, le «pèlerin» qui rendait visite presque tous les jours à la Bienheureuse. Voici certaines de ces visions qui semblent être réalisées en ces temps.
Lisons-les avec un minimum de sens critique et de discernement.

Satan libéré de ses chaînes pendant à peu près un siècle
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«Dans le centre de l'Enfer, j'ai vu un abîme sombre et d'aspect horrible et dedans avait été jeté Lucifer, après avoir été solidement attaché à des chaînes ... Dieu lui-même avait décrété cela; et on m'a également dit, si je me souviens bien, qu'il serait libéré pour une période de cinquante ou soixante ans avant l'an du Christ 2000. On m'a également donné les dates de nombreux autres événements dont je ne parviens pas à me souvenir; mais un certain nombre de démons seront libérés bien avant Lucifer, de manière à tenter les hommes et à servir comme instruments de la vengeance divine»


Les ennemis: La Prusse et Moscou
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«J'ai aussi vu différentes régions de la Terre. Mon Guide (Jésus) nomma l'Europe et indiqua une petite région sablonneuse. Il dit ceci: «Voici la Prusse, l'ennemi». Puis il m'indiqua un autre endroit vers le Nord, et il a dit: «Ceci est Moskva, la terre de Moscou, qui fait venir différents démons»


La grande apostasie dans l'Eglise. Le Pape âgé
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«Parmi les choses les plus étranges que j'ai vues, il y avait une grande procession d'évêques. Leurs pensées et leurs expressions me furent révélées à travers des images qui sortaient de leurs bouches. Leurs erreurs doctrinales étaient émises en des déformations extrêmes ... J'ai vu presque tous les évêques du Monde, mais seul un petit nombre étais parfaitement audibles. J'ai vu le Saint-Père, craignant Dieu et dans une prière constante. Son aspect laissait beaucoup à désirer, en raison de sa faiblesse et de sa vieillesse et de ses grandes souffrances. Sa tête se balançait de droite à gauche et retombait sur sa poitrine comme s'il était sur le point de s'endormir. Après j'ai vu que tout ce qui concerne le Protestantisme se relevait, tandis que la Religion Catholique tombait en décadence complète. La plupart des prêtres étaient séduits par la brillante mais fausse connaissance de jeunes enseignants, et tous coopéraient à l'œuvre de Destruction. En ces jours, la foi tomberait très bas, et ne serait préservée que dans quelques endroits, dans quelques villages aux humbles maisons, et dans de rares familles, que Dieu aurait protégées contre les Catastrophes et les guerres».

Le pape doit fuir de Rome. L'Église exilée.
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«Au point dont nous approchions, cependant, le feu consumait tout, et je vis tous les édifices noircis. Nous avons traversé un certain nombre de luxueux salons et j'ai enfin trouvé le pape. Il était assis dans l'Obscurité et dormait dans un énorme fauteuil. Il était très malade et faible; en fait, il ne pouvait plus marcher. Les ecclésiastiques du cercle intime regardaient, d'un air faux et sans ferveur religieuse; ils ne me plaisaient pas. Je parlai au pape des évêques qui devaient être nommés. Je lui demandai aussi de ne pas quitter Rome; s'il le faisait, viendrait le Chaos. Il pensait que le Mal était inévitable et qu'il devait s'en aller, afin de garder un certain nombre de choses avec lui. Il était très enclin à quitter Rome, et les autres le harcelaient avec insistance de le faire».

La fausse Église contre la vraie Église
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«Je vis une forte opposition entre deux papes ... et je vis combien funestes seraient les conséquences de cette fausse Église ... Elle devenait de plus en plus grande; des hérétiques de toutes sortes arrivaient à la ville de Rome; les clercs s'enrichissaient, il y avait une grande Obscurité ... je vis que l'Église de Pierre était minée par le Plan d'une secte».
«L'Eglise est en grand danger. Nous devons prier pour que le Pape ne parte pas loin de Rome, d'innombrables Maux viendront s'il le fait ... Quand le Royaume de l'Antéchrist sera proche, apparaîtra une fausse Religion qui ira contre l'Unité de Dieu et de son Eglise. Cela entraînera le plus grand Schisme jamais vu dans le Monde».
«J'eus une autre vision de la Grande Tribulation. Les clercs demandaient une autorisation qu'on ne pouvait pas leur donner. Je vis plusieurs prêtres âgés, en particulier un qui pleurait et se lamentait amèrement; quelques rares jeunes se lamentaient également. Mais d'autres, en particulier les hérétiques, accueillirent promptement la requête. C'était comme si les gens étaient divisés en deux avis ...
Je vis qu'un certain nombre de pasteurs acceptaient des idées dangereuses pour l'Eglise. Ils construisaient une grande Église, étrange et extravagante. N'importe qui était accepté, afin de s'y joindre et d'avoir les mêmes droits: les évangélistes, les catholiques, les sectes de toutes croyances. Ce devait être la nouvelle église ... mais Dieu avait d'autres Projets ...

Je vis une autre fois cette église énorme et étrange qui était construite là, à Rome. Il n'y avait rien de sacré en elle. Je vis cela, mais aussi un autre Mouvement dirigé par des ecclésiastiques, auquel collaboraient des Anges, des saints et d'autres chrétiens.

Mais là, dans la grande Église étrange, tout le travail était fait mécaniquement selon des règles établies et formulées. Tout était fait selon la raison humaine ... Je vis toutes sortes de gens, de choses, de doctrines et d'opinions. Il y avait un certain orgueil, de la présomption et de la violence, et ils semblaient réussir en tout. Je ne vis aucun Ange, ni même un saint, aider dans ce travail. Mais dans les profondeurs de la Terre, je vis un peuple sauvage armé de lances, et un Personnage qui riait et disait: "Edifiez-la aussi solide que vous le pouvez, que nous la détruisons".
Je revis une autre fois l'église nouvelle et désordonnée qu'ils essayaient de construire ... En elle, il n'y aurait rien de saint. Il y avait des gens qui amassaient le pain dans une crypte sous l'église; mais ils ne loueraient ni ne recevraient le Corps de Notre Seigneur, ce serait seulement du pain. Ceux qui étaient dans l'Erreur sans le vouloir, et ceux qui pieusement et ardemment attendaient le Corps du Christ, seraient réconfortés, mais pas par l'Hostie.

Alors mon guide (Jésus) dit: «Ceci est une Babel». Je vis des choses déplorables: Je vis des gens qui jouaient, buvaient et bavardaient dans l'église; et même qui flirtaient avec des femmes. Toutes sortes d'abominations étaient commises là. Les prêtres permettaient tout et célébraient la messe avec beaucoup d'irrévérence. Seuls quelques-uns restaient pieux ... Tout cela me causa beaucoup d'angoisse.

L'Eglise est en grave danger, je dois demander et suplier ceux qui viennent chez moi de prier pour le salut de l'Eglise, les prier afin qu'ils récitent le Pater Noster. Nous devons prier pour que le Pape ne quitte pas Rome; il y a beaucoup de dangers et on doit invoquer le Seigneur qu'il maintienne la présence de l'Esprit Saint dans l'âme de notre Pape.

La nuit dernière, dans une vision du Pape, j'ai vu Saint François porter l'Église, je l'ai vue également portée sur les épaules d'un petit Homme qui avait des traits juifs sur son visage. C'était comme si un grave Danger menaçait. Marie est apparue sur le côté Nord de l'église avec son Manteau protecteur ouvert (...) ".


Les catholiques dévots et les prêtres sont opprimés
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«Puis je vis une Apparition de la Mère de Dieu, disant que la Tribulation serait énorme. Elle dit que les gens devaient prier avec ferveur, les bras ouverts, et réciter trois Nos Pères. Que c'était la façon dont son Fils a prié pour ces gens sur la Croix. Ils doivent se lever à minuit et prier de cette manière, et doivent continuer à aller à l'Église. Surtout, ils doivent prier pour que cette Église de l'Obscurité s'éloigne de Rome.

Tous ces gens étaient bons et pieux, et pourtant ils ne savaient pas où trouver Orientation et Aide ... Il n'y avait pas de traîtres ou d'ennemis parmi eux, mais avec tout cela ils avaient peur les uns des autres. Je vis d'autres martyrs, pas maintenant, mais dans le futur ... Je vis la secte secrète miner sans relâche la grande Église. Près d'eux, je vis une énorme Bête qui émergeait de la mer.

Partout dans le Monde, de bonnes et pieuses gens, surtout les prêtres, étaient persécutés, opprimés et emprisonnés. Toutes les Communautés Catholiques étaient opprimées, persécutées, emprisonnése et privées de liberté. Je vis beaucoup d'églises fermées, une grande misère et la guerre, et l'effusion de sang. Une foule sauvage et ignorante manifestait violemment. Mais cela ne durerait pas longtemps ... "

L'intercession de Notre-Dame. Le Roi Henri. Les victorieux.
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«J'eus une vision du Saint empereur Henri. Je le vis de nuit, à genoux au pied de l'autel principal dans une immense belle église ... et je vis la Très Sainte Vierge, qui venait seule. Il laissa sur l'autel un manteau rouge, recouvert de lin blanc. Il plaça un Livre incrusté de pierres précieuses et alluma les bougies et la lampe perpétuelle. Puis vint le Sauveur, revêtu des parements sacerdotaux. Il portait le calice couvert. Deux anges le servaient et deux autres le suivaient. Les burettes étaient là. Le vin était rouge comme le sang, et il y avait aussi un peu d'eau. La messe fut brève. Les paroles de saint Jean nous furent lues à la fin. Lorsque la messe fût terminée, la Sainte Vierge s'approcha de Henri, étendit sa main droite vers lui, comme un signe de reconnaissance de sa pureté. Puis elle l'exhorta à ne pas faiblir. Puis je vis un Ange qui le toucha au tendon du fémur, comme Jacob. Henri était très affligé; et depuis ce jour, il marcha en boitant ...

Des Temps très mauvais viendront quand des non-catholiques conduiront de nombreuses personnes sur le Chemin du Mal. Il y aura beaucoup de confusion. Je vis une Bataille. Les ennemis étaient supérieurs en nombre, mais la petite Armée de fidèles vainquait des rangs entiers de soldats ennemis. Pendant la Bataille, la Vierge Bénie restait debout sur une Colline, portant une Armure. Ce fut une Guerre terrible. En fin de compte, seuls quelques justes ont survécu, mais la Victoire fut pour eux»


L'Église sera victorieuse, renforcée et plus glorieuse que jamais.
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«Je vis un Nouveau Pape qui sera très rigoureux. Il s'aliénera les évêques froids et tièdes. Ce n'est pas un Romain, mais c'est un Italien. Il vient d'un endroit qui n'est pas loin de Rome, et je crois qu'il vient d'une famille pieuse et de sang royal. Mais pendant quelque temps, il y aura encore beaucoup de luttes et d'agitation.
Je voudrais que ce fût là le Temps où régnera le Pape vêtu de rouge. Je vois les Apôtres, pas ceux du passé, mais les Apôtres des derniers Temps et il me semble que le Pape est parmi eux.
J'étais tellement angoissée qu'en pleurant, j'implorais miséricorde à Jésus. Il dit, entre autres choses, que le Transfert de l'Eglise d'un endroit à un autre semblerait un Signe de Sa Défaite complète, mais qu'elle se relèverait à nouveau. Que, même s'il restait un seul catholique, il conquerrait tout, car elle (l'Eglise) n'est fondée ni sur le conseil, ni sur l'intelligence humaine.

Quand l'Église sera détruite dans la plus grande partie de la secte secrète et quand seuls le sanctuaire et l'autel seront restés debout, les démolisseurs entreront dans l'Église avec la Bête.

Après je trouvai une Femme d'apparence noble, qui marchait lentement, ce qui me fit penser qu'elle était enceinte. En la voyant, les Ennemis furent en proie à la Terreur et la Bête ne parvint pas à faire un seul pas en avant. Elle allongea le cou, comme si elle allait la dévorer, mais la Femme se prosterna devant l'Autel, touchant le pavé de son front. La Bête s'enfuit en volant vers la mer à nouveau, et les Ennemis furent abandonnés dans un Grand Désordre.

Très loin, une Grande Légion s'approchait, avec à sa tête un Homme sur un cheval blanc. Tous les Ennemis furent persécutés.

Immédiatement, l'Église fut reconstruite et elle fut plus magnifique qu'elle ne l'avait jamais été».

LIRE LES QUATRES PAGES ANNE-CATERINE EMMERICH

https://prophetesetmystiques.blogspot.com/2009/11/ii-propheties-anne-catherine-emmerich.html

I – LES DÉMOLISSEURS

II – LES DÉMOLISSEURS

III – LA GRANDE TRIBULATION

IV – LA GLOIRE CRÉPUSCULAIRE DE L'ÉGLISE

I - LES DÉMOLISSEURS

LE MYSTÈRE D'INIQUITÉ

«Je vis différentes parties de la Terre : mon guide me nomma l'Europe et me montrant un coin sablonneux, il me dit ces paroles remarquables : 

- Voici la Prusse ennemie

Il me montra ensuite un point plus au nord, en disant :
- Voilà la Moscovie apportant avec elle bien des maux..

Les habitants étaient d'un orgueil inouï. Je vis qu'on armait et qu'on travaillait de tous les côtés. Tout était sombre et menaçant.

Je vis là saint Basile et d'autres encore. Je vis sur le château aux toits étincelants, le Malin qui se tenait aux aguets»

«Je vis que parmi les démons enchaînés par le Christ, lors de sa descente aux enfers, quelques-uns ont été déliés, il n'y a pas longtemps et ont suscité cette secte. J'ai vu que d'autres seront relâchés de deux générations en deux générations» (19 octobre 1823)

«Elle vit, avec leurs terribles conséquences, les mesures que les propagateurs des lumières prenaient, partout où ils arrivaient au pouvoir et à l'influence, pour abolir le culte divin ainsi que toutes les pratiques et les exercices de piété, ou pour en faire quelque chose d'aussi vain que l'étaient les grands mots de «lumière», de «charité», d'«esprit», sous lesquels ils cherchaient à cacher à eux-mêmes et aux autres le vide désolant de leurs entreprises ou Dieu n'était pour rien..

Mon guide me conduisit autour de toute la terre : il me fallut parcourir sans cesse d'immenses cavernes faites de ténèbres et où je vis un immense quantité de personnes errant de tous côtés et occupés à des oeuvres ténébreuses. Il semblait que je parcourusse tous les points habités du globe, n'y voyant rien que le monde du vice»

«Souvent je voyais de nouvelles troupes d'hommes tomber comme d'en haut dans cet aveuglement du vice. Je ne vis pas que rien s'améliorât... Il me fallut rentrer dans les Ténèbres et considérer de nouveau la malice, l'aveuglement, la perversité, les piège tendus, les passions vindicatives, l'orgueil, la fourberie, l'envie, l'avarice, la discorde, le meurtre, la luxure et l'horrible impiété des hommes, toutes choses qui pourtant ne leur étaient d'aucun profit, mais les rendaient de plus en plus aveugles et misérables et les enfonçaient dans les Ténèbres de plus en plus profondes. Souvent j'eus l'impression que des villes entières se trouvaient placées sur une croûte de terre très mince et couraient risque de s'écrouler bientôt dans l'Abîme»

«Je vis ces hommes creuser eux-mêmes pour d'autres des fosses légèrement recouvertes : mais je ne vis pas de gens de bien dans ces Ténèbres, ni aucun, par conséquent tomber dans les fosses. Je vis tous ces méchants comme de grands espaces ténébreux s'étendant de côté et d'autre ; je les voyais pèle-mêle comme dans la confusion tumultueuse d'une grande foire, formant divers groupes qui s'excitaient au mal et des masses qui se mêlaient les unes aux autres ; ils commettaient toutes sortes d'actes coupables et chaque péché en entraînait un autre. Souvent, il me semblait que je m'enfonçais plus profondément encore dans la nuit. Le chemin descendait une pente escarpée ; c'était quelque chose horriblement effrayant et qui s'étendait autour de la Terre entière. Je vis des peuples de toutes les couleurs, portant les costumes les plus divers et tous plongés dans ces abominations»

«Souvent je me réveillais pleine d'angoisse et de terreur ; je voyais la lune briller paisiblement à travers la fenêtre, et je priais Dieu en gémissant de ne plus me faire voir ces effrayantes images. Mais bientôt il me fallait redescendre dans ces terribles espaces ténébreux et voir les abominations qui s'y commettaient. Je me trouvai une fois dans une sphère de péché tellement horrible que je crus être dans l'Enfer et que je me mis à crier et à gémir. Alors mon guide me dit :

«Je suis près de toi, et l'Enfer ne peut pas être là où je suis»

«Il me sembla voir un lieu très étendu qui recevait davantage la clarté du jour. C'était comme l'image d'une Ville appartenant à la partie du monde que nous habitons. Un horrible spectacle m'y fut montré. Je vis crucifier Notre Seigneur Jésus-Christ. Je frissonnais jusqu'à la moelle des os : car il n'y avait là que des hommes de notre époque. C'était un martyre du Seigneur bien plus affreux et bien plus cruel que celui qu'il eut à souffrir des juifs»

«Je vis là avec horreur un grand nombre de gens de ma connaissance, même de prêtres. Beaucoup de lignes et de ramifications partant des gens qui erraient dans les Ténèbres aboutissaient à cet endroit».

«Je vis une foule innombrable de malheureux opprimés, tourmentés et persécutés de nos jours en plusieurs lieux, et je vis toujours qu'on maltraitait par là Jésus-Christ en personne. Nous sommes à une époque déplorable où il n'y a plus de Refuge contre le Mal : un épais nuage de péché pèse sur le Monde entier, et je vois des hommes faire les choses les plus abominables avec une tranquillité et une indifférence complètes.
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Je vis tout cela dans plusieurs visions pendant que mon âme était conduite à travers divers pays sur toute la Terre»

«Je vis de nouveaux martyrs, non pas du temps présent (1820, année où Anne-Catherine a cette vision) mais du Temps à venir»

«Cependant, je vois qu'on les opprime déjà»

LA DÉMOLITION DE L'ÉGLISE

«J'ai vu des gens de la secte secrète saper sans relâche la grande Église...

.....Et j'ai vu près d'eux une horrible Bête qui était montée de la mer. Elle avait une queue comme celle d'un poisson, des griffes comme celles d'un lion, et plusieurs têtes qui entouraient comme une couronne une tête plus grande. Sa gueule était large et rouge. Elle était tachetée comme un tigre et se montrait très familière avec les Démolisseurs. Elle se couchait souvent au milieu d'eux pendant qu'ils travaillaient ; souvent aussi, ils allaient la trouver dans la caverne où elle se cachait quelquefois»

«Pendant ce temps, je vis ça et là, dans le Monde entier, beaucoup de gens bons et pieux, surtout des ecclésiastiques, vexés, emprisonnés et opprimés, et j'eus le sentiment qu'ils deviendraient un jour des martyrs

Comme l'Église était déjà en grande partie démolie, si bien qu'il ne restait plus debout que le choeur avec l'autel, je vis ces Démolisseurs pénétrer dans l'Église avec la Bête»

«une grande Femme pleine de majesté. Il semblait qu'elle fut enceinte, car elle marchait lentement ; les ennemis furent saisis d'effroi à sa vue et la bête ne put plus faire un pas en avant. Elle allongea le cou vers la Femme, de l'air le plus furieux, comme si elle eut voulu la dévorer. Mais la Femme se retourna et se prosterna la face contre terre. Je vis alors la Bête s'enfuir de nouveau vers la mer et les ennemis courir dans le plus grand désordre»

«Je vis l'Église de saint Pierre et une énorme quantité d'hommes qui travaillaient à la renverser, mais j'en vis aussi d'autres qui y faisaient des réparations»
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«Des lignes de manoeuvres occupés de ce double travail s'étendaient à travers le Monde entier et je fus étonnée de l'ensemble avec lequel tout se faisait. Les Démolisseurs détachaient de gros morceaux ; c'étaient particulièrement des sectaires en grand nombre et avec eux des apostats. Ces gens, en faisant leur travail de Destruction, semblaient suivre certaines Prescriptions et une certaine Règle : ils portaient des tabliers blancs bordés d'un ruban bleu et garnis de poches, avec des truelles fichées dans la ceinture. Ils avaient d'ailleurs des vêtements de toute espèce ; il se trouvait parmi eux des hommes de distinction, grands et gros avec des uniformes et des croix, lesquels, toutefois ne mettaient pas eux-mêmes la main à l'ouvrage, mais marquaient sur les murs avec la truelle, les places où il fallait démolir. Je vis avec horreur qu'il y avait aussi parmi eux des prêtres catholiques.

Déjà toute la partie antérieure de l'église était abattue ; il n'y restait plus debout que le sanctuaire avec le saint Sacrement»

«J'ai vu l'église de saint-Pierre : elle était démolie, à l'exception du choeur et du maître-autel»

(10 septembre 1820)

«J'eus encore le tableau des Démolisseurs s'attaquant à l'église de saint Pierre ; je vis encore comment, à la Fin, Marie étendit son Manteau au-dessus de l'église et comment les ennemis de Dieu furent chassés».
«Mai 1823, J'ai eu de nouveau la vision de la secte secrète sapant de tous côtés l'église de saint Pierre. Ils travaillaient avec des instruments de toute espèce et couraient ça et là, emportant des pierres qu'ils en avaient détachées. Ils furent obligés de laisser l'autel, ils ne purent pas l'enlever. Je vis profaner et voler une image de Marie»
«Je me plaignis au Pape et lui demandai comment il pouvait tolérer qu'il y eut tant de prêtres parmi les Démolisseurs.
Je vis à cette occasion pourquoi l'Église a été fondée à Rome ; c'est parce que c'est là le Centre du Monde et que tous les peuples s'y rattachent par quelques rapports.

Je vis aussi que Rome restera debout comme une île, comme un rocher au milieu de la mer, quand tout, autour d'elle, tombera en ruine»

«Lorsque je vis les Démolisseurs, je fus émerveillée de leur grande habilité. Ils avaient toutes sortes de machines ; tout se faisait suivant un Plan ; rien ne s'écroulait de soi-même. Ils ne faisaient pas de bruit ; ils faisaient attention à tout ; ils avaient recours à des ruses de toute espèce, et les pierres semblaient souvent disparaître de leurs mains. 
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Quelques-uns d'entre eux rebâtissaient ; ils détruisaient ce qui est saint et grand et ce qu'ils édifiaient n'était que du vide, du creux, du superflu. Ils emportaient les pierres de l'autel et en faisaient un perron à l'entrée»

L'OBSCURCISSEMENT DE L'ÉGLISE

«Je vis l'Église terrestre, c'est-à-dire la société des fidèles sur la Terre, le troupeau du Christ dans son état de passage sur la Terre, complètement obscurcie et désolée.

Je vis les manquements et la décadence du sacerdoce, ainsi que leurs causes. Je vis les Châtiments qui se préparent.

Les serviteurs de l'Église sont si lâches ! Ils ne font plus usage de la force qu'ils possèdent dans le sacerdoce.

Ah ! Si jamais les âmes réclament ce qui est leur dû par le clergé qui leur occasionne tant de pertes par son incurie et son indifférence, ce sera quelque chose de terrible !

Ils auront à rendre compte pour tout l'amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les Devoirs de la Religion, qu'ils ne nous donnent pas, pour toutes les Bénédictions qu'ils ne distribuent pas, quoique la force de la main de Jésus soit sur eux, pour tout ce qu'ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus.

Je vis des reliques jetées à l'aventure et d'autres choses du même genre»

«J'ai eu une vision touchant les fautes innombrables des pasteurs et l'omission de tous leurs devoirs envers leur troupeau.

Je vis beaucoup de bons et pieux évêques, mais ils étaient mous et faibles et le mauvais parti prenant souvent le dessus.

Tout cela m'a fait connaître que la récitation de la généalogie de Notre Seigneur devant le Saint Sacrement, à la Fête Dieu renferme un grand et profond Mystère ; j'ai aussi connu par là, que de même que, parmi les ancêtres de Jésus-Christ, selon la chair, plusieurs ne furent pas des saints et furent même des pécheurs sans cesser d'être des degrés de l'échelle de Jacob, par lesquels Dieu descendit jusqu'à l'humanité, de même aussi les évêques indignes restent capables de consacrer le Saint Sacrement et de conférer la prêtrise avec tous les pouvoirs qui y sont attachés.

Je vis dans une Ville, une réunion d'ecclésiastiques, de laïques et de femmes, lesquels étaient assis ensemble, faisant bonne chère et se livrant à des badinages frivoles, et au-dessus d'eux, un brouillard obscur qui aboutissait à une plaine plongée dans les Ténèbres . Au milieu de ce brouillard, je vis Satan siéger sous une forme hideuse et, autour de lui, autant de compagnons qu'il y avait de personnes dans la réunion qui était au-dessous. Tous ces mauvais esprits étaient continuellement en mouvement et occupés à pousser au mal cette réunion de personnes. Ils leur parlait à l'oreille et agissaient sur eux de toutes les manières possibles. Ces gens étaient dans un état d'excitation sensuelle très dangereux et engagés dans des conversations folâtres et provocantes. Les ecclésiastiques étaient de ceux qui ont pour principe

«Il faut vivre et laisser vivre. Il ne faut pas à notre époque affecter de se tenir à part ni faire le misanthrope : il faut se réjouir avec ceux qui se réjouissent»
«Comme il (Satan) parlait de son droit et que ce langage me surprenait beaucoup, je fus instruite que réellement il acquérait un droit positif quand une personne baptisée qui avait reçu par Jésus-Christ le pouvoir de le vaincre, se livrait au contraire à lui par le péché librement et volontairement»

«Je vois une quantité d'ecclésiastiques frappés d'excommunication, qui ne semblent pas s'en inquiéter ni même le savoir. Et pourtant, ils sont excommuniés, quand ils prennent part à des entreprises, qu'ils entrent dans des associations et adhèrent à des opinions sur lesquelles pèsent l'anathème. Je vois ces hommes entourés d'un brouillard comme d'un mur de séparation. On voit par là combien Dieu tient compte des Décrets, des Ordres et des Défenses du Chef de l'Église et les maintient en vigueur quand même les hommes ne s'en inquiètent pas, les renient ou s'en moquent.
Il me fut montré que les païens d'autrefois adoraient humblement d'autres dieux qu'eux-mêmes.

Leur culte (à ces païens) valait mieux que le culte de ceux-ci qui s'adoraient eux-mêmes en mille idoles et ne laissaient aucune place au Seigneur parmi ces idoles.

Je vis combien seraient funestes les suites de cette contrefaçon l'Église. Je la vis s'accroître, je vis des hérétiques de toutes les conditions venir dans la Ville (Rome)»

«Je vis croître la tiédeur du clergé local, je vis un grand Obscurcissement se faire.

Alors la vision s'agrandit de tous côtés. Je vis partout le communautés catholiques opprimées, vexées, resserrées et privées de liberté. Je vis beaucoup d'églises fermées. Je vis de grandes misères se produire partout. Je vis des guerres et du sang versé. Je vis le peuple farouche, ignorant, intervenir avec violence»

«Je vis le Secours arriver au moment de la plus extrême Détresse»

L'ÉGLISE DES APOSTATS

«Je vis l'Église des apostats prendre de grands accroissements. Je vis les Ténèbres qui en partaient se répandre alentour et je vis beaucoup de gens délaisser l'Église légitime et se diriger vers l'Autre, disant :

«Là tout est plus beau plus naturel et mieux ordonné»

Je vis des choses déplorables : on jouait, on buvait, on bavardait, on faisait la cour aux femmes dans l'église, en un mot on y commettait toutes sortes d'abomination.

Les prêtres laissaient tout faire et disaient la messe avec beaucoup d'irrévérence. J'en vis peu qui eussent encore de la piété et jugeassent sainement les Choses. Tout cela m'affligea beaucoup.

Alors mon Époux Céleste m'attacha par le milieu du corps comme lui-même avait été attaché à la colonne et il me dit :

«C'est ainsi que l'Église sera encore liée, c'est ainsi qu'elle sera étroitement serrée avant qu'elle puisse se relever»

Il (mon Époux céleste) me montra aussi dans des tableaux innombrables la déplorable conduite des chrétiens et des ecclésiastiques, dans des sphères de plus en plus vastes s'étendant à travers le Monde entier et où mon pays était compris. C'était un tableau immense et indiciblement triste qu'il est impossible de décrire. Il me fut aussi montré qu'il n'y a presque plus de chrétiens dans l'ancien sens du mot. Cette vision m'a remplie de tristesse»

Je vis dans l'avenir la Religion tombée très bas et se conservant seulement par endroits dans quelques chaumières et dans quelques familles que Dieu a protégées aussi des désastres de la guerre.

«12 septembre 1820. Je vis bâtir une église étrange et au rebours de toutes les Règles. Le choeur était divisé en trois parties, dont chacune était plus haute que l'autre de quelques degrés. Au-dessous était un sombre caveau plein de brouillard.

Sur la première partie je vis traîner un siège......»

«....sur la seconde un bassin plein d'eau. L'eau seule paraissait avoir quelque chose de sanctifié.....»

«....Sur la plus élevée une table»

«Tout dans cette église, était obscur, à contre-sens et sans vie : il n'y avait que dérision et que ruine»

«Je vis dans le voisinage une autre église où régnait la clarté et qui était pourvue de toute espèce de Grâces d'en haut. j'y vis les Anges monter et descendre, j'y vis de la vie et de l'accroissement.... »

«Pourtant l'Église traditionnelle était comme un Arbre plein de sève en comparaison de l'Autre qui ressemblait à un coffre plein d'objets inanimés. Celle-là était comme un Oiseau qui plane, celle-ci comme un Dragon de papier, avec une queue chargée de rubans et d'écriteaux, qui se traîne sur un chaume au lieu de voler. Je vis que beaucoup des instruments qui étaient dans la nouvelle église, comme par exemple des flèches et des dards, n'étaient rassemblés que pour être employés contre l'église vivante.

Ils pétrissaient du pain dans le caveau d'en bas ; mais il n'en résultait rien et on travaillait en pure «perte»

«Je vis aussi de hommes aux petits manteaux («aux petits manteaux ecclésiastiques» a déjà précisé Anne-Catherine) porter du bois devant les gradins où se trouvait le siège du prédicateur, allumer du feu, souffler de toutes leur forces et se donner une peine extrême, mais tout cela ne produisait qu'une Fumée et une vapeur abominables.»

«Alors, ils firent un trou dans le haut avec un tuyau au-dessus, mais la Fumée ne voulait pas monter et tout restait plongé dans une Obscurité où l'on étouffait»

LA FAUSSE ÉGLISE

«Je voyageai à travers une contrée sombre et froide et j'arrivai dans la grande Ville . J'y vis de nouveau la grande et singulière église qu'on y construisait ; il n'y avait là, rien qui fut saint ; je vis cela de la même manière que je vis une oeuvre catholique, ecclésiastique, à laquelle travaillent en commun des Anges, des saints et des chrétiens ; mais ici le concours était donné sous d'autres formes plus mécaniques.

Je ne vis pas un seul ange, ni un seul saint coopérer cette oeuvre. Mais je vis beaucoup plus loin sur l'arrière-plan, le trône d'un peuple sauvage armé d'épieux, et une figure qui riait et qui disait :

«Bâtis-la aussi solidement que tu voudras, Nous la renverserons».

12 novembre 1820

«......Que l'on y mine et y étouffe la Religion si habilement qu'il ne reste à peine qu'une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits. Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les Ténèbres s'étendre de plus en plus. Cependant, il y a 3 églises dont ils ne peuvent s'emparer : ce sont celles de :
- saint Pierre
- sainte Marie Majeure
- saint Michel


Ils travaillent continuellement à les démolir mais ils n'en viennent pas à bout. Tous travaillent à démolir, même les ecclésiastiques. Une grande Dévastation est proche».

«Je vis beaucoup d'abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l'Église opprimée et sa décadence à l'intérieur et à l'extérieur.

Je vis une verte prairie, beaucoup de gens parmi lesquels il y avait des savants, se réunir à part.....». «.....et il apparut une nouvelle église dans laquelle ils se trouvèrent rassemblés. Cette église était ronde avec une coupole grise et tant de gens y affluaient que je ne comprenais pas comment l'édifice pouvait les contenir tous. C'était comme un peuple entier».

«Cependant, elle  devenait de plus en plus sombre et noire et tout ce qui s'y faisait était comme une vapeur noire. Ces Ténèbres se répandirent au-dehors et toute verdure se flétrit ; plusieurs paroisses des environs furent envahies par l'Obscurité et la sécheresse et la prairie, à une grande distance, devint comme un sombre marécage.

Je vis alors plusieurs troupes de gens bien intentionnés courir vers un côté de la prairie où il y avait encore de la verdure et de la lumière».

«Je ne puis trouver de termes pour décrire l'action terrible, sinistre, meurtrière, de cette église. Toute verdure se desséchait, les arbres mouraient, les jardins perdaient leur parure. Je vis, comme on peut voir dans une vision, les Ténèbres produire leur effet une grande distance ; partout où elles arrivaient, s'étendait comme une corde noire. Je ne sais pas ce que devinrent toutes les personnes qui étaient entrées dans l'église. C'était comme si elle dévorait les hommes : elle devenait de plus en plus noire, elle ressemblait tout à fait à du charbon de forge et s'écaillait d'une manière affreuse.

Après cela j'allai, guidée par trois Anges, dans un lieu verdoyant entouré de murs, grand à peu près comme le cimetière qui est ici devant la porte».

«J'y fus placée comme sur une banquette élevée. Je ne sais pas si j'étais vivante ou morte, mais j'avais une grande robe blanche».

«Le plus grand des trois me dit : «Dieu soit loué ! Il reste encore ici de la lumière et de la verdure». Alors, il tomba du ciel, entre moi et l'église noire, comme une pluie de perles brillantes et de pierres précieuses éblouissantes». «......et l'un de mes compagnons (l'un des 3 Anges) m'ordonna de les recueillir». «Puis ils me quittèrent. Je ne sais s'ils partirent tous ; je me souviens seulement que, dans la grande anxiété que me causait l'église noire, je n'eus pas le courage de recueillir les pierres précieuses. Mais lorsque l'Ange revint à moi, il me demanda si je les avais recueillies et je lui répondis que non ; sur quoi il m'ordonna de le faire tout de suite... ».

«Alors, je me traînai en avant et je trouvai encore trois petites pierres avec des facettes taillées comme des cristaux. Elles étaient rangées par ordre : la première était bleue, la seconde d'un rouge clair, la troisième d'un blanc brillant et transparent. Je les portai à mes deux autres compagnons qui étaient plus petits que le premier, et, tout en marchant ça et là, ils les frottèrent les unes contre les autres et en firent jaillir les plus belles couleurs et les plus beaux rayons de lumière qui se répandirent partout».

«Là où ils arrivaient, la verdure renaissait, la lumière et la vie se propageaient. Je vis aussi d'un côté l'église ténébreuse se dégrader».

«Puis, tout à coup, une très grande foule se répandit dans la contrée verdoyante et éclairée, se dirigeant vers une Ville lumineuse».

«De l'autre côté de l'église noire, tout resta encore dans une nuit sombre».

LA COMMUNION DES PROFANES

Tout y est foncièrement mauvais ; c'est la communion des profanes. Je ne puis dire combien tout ce qu'ils font est abominable, pernicieux et vain.

Ils veulent être Un seul Corps en quelque autre chose que le Seigneur.
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Il s'est formé un Corps, une Communauté en dehors du corps de Jésus qui est l'Église : une fausse église sans Rédempteur, dont le Mystère est de n'avoir pas de Mystère.
J'eus une vision où je vis les autres dans la fausse église, édifice carré, sans clocher, noir et sale, avec un comble élevé. Ils étaient en grande intimité avec l'Esprit qui y règne. Cette église est pleine d'immondices, de vanités, de sottise et d'Obscurité. Presque aucun d'eux ne connaît les Ténèbres au milieu desquelles il travaille. Tout y est pur en apparence : ce n'est que du vide.

Elle est pleine d'orgueil et de présomption, et avec cela destructrice et conduisant au Mal avec toute espèce de beaux dehors. Son danger est dans son innocence apparente».

«Ils font et veulent des choses différentes : en certains lieux leur action est inoffensive ; ailleurs ils travaillent à corrompre un petit nombre de gens savants, et ainsi tous viennent ensemble aboutir à un centre, à une chose mauvaise par son origine, à un travail et à une action en dehors de Jésus-Christ pour lequel seul toute vie est sanctifiée et hors duquel toute pensée et toute action restent l'empire de la Mort et du démon.

Je me trouvai dans un navire tout percé et j'étais couchée au fond, à la seule petite place qui fut encore intacte : les gens étaient assis sur les deux bords du navire. Je priais continuellement pour qu'ils ne fussent pas précipités dans les flots ; cependant ils me maltraitèrent et me donnèrent des coups de pieds. Je voyais à chaque instant le navire au moment de couler et j'étais malade à mourir».

«Enfin, ils furent forcés de me conduire à terre où mes amis m'attendaient pour me mener dans un autre endroit».

«Je priais toujours pour que ces malheureux débarquassent aussi mais à peine étais-je sur le rivage que le navire coula à fond et aucun de ceux qui y étaient ne se sauva, ce qui me remplit de tristesse. Dans l'endroit où j'allai il y avait une grande abondance de fruits.

Quand je regardai au-dessous de moi, je vis très distinctement, à travers un crêpe de couleur sombre, les erreurs, les égarements et les péchés innombrables des hommes, et avec quelle sottise et quelle méchanceté ils agissaient contre toute Vérité et toute Raison. Je vis des scènes de toutes espèces : je revis le navire en détresse, portant ces hommes convaincus de leur immense mérite et admirés aussi bien par d'autres, passer près de moi sur une mer dangereuse et je m'attendais à chaque instant à le voir périr. Je connaissais parmi eux des prêtres et je souffris de grand coeur pour les aider à venir à résipiscence.
Je vois tant de traîtres ! Ils ne peuvent pas souffrir qu'on dise : «cela va mal». Tout est bien à leurs yeux pourvu qu'ils puissent se glorifier avec le monde !».

LE PAPE TRAHI

«Je vis le Pape en prières ; il était entouré de faux amis qui souvent faisaient le contraire de ce qu'il disait.

Je vis le saint Père dans une grande Tribulation et une grande Angoisse touchant l'Église. Je le vis très entouré de trahisons.
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Ils veulent enlever au Pasteur le pâturage qui est à lui ! Ils veulent en imposer un qui livre tout aux ennemis ! Coquins d'allemands ! Attendez ! Vous n'y réussirez pas ! Le Pasteur est sur un rocher ! Vous prêtres, vous ne bougez pas ! Vous dormez et la Bergerie brûle par tous les bouts ! Vous ne faites rien ! Oh, comme vous pleurerez cela un jour !».

«Je vis que, dans certains cas d'extrême détresse, il (le Pape) a des visions et des Apparitions.
Quant à ceux qui récusent aujourd'hui le Pape, craignons qu'ils ne soient demain les premiers à acclamer le Ravisseur qui s'introduira dans la Bergerie».

LE PROTESTANTISME

«Je vis, sous l'image de plusieurs jardins formant un cercle autour de moi, les rapports du Pape avec les évêques. Je vis le Pape lui-même sur son trône, placé comme dans un jardin. Je vis dans divers jardins, les droits et les pouvoirs de ces évêques et de ces évêchés, sous forme de plantes, de fleurs et de fruits, et je vis des rapports, des courants, des influences, comme des fils ou des rayons allant du siège de Rome aux jardins. Je vis sur la Terre, dans ces jardins, l'autorité spirituelle du moment : je vis en l'air, au-dessus d'eux (dans l'avenir), l'approche de nouveaux évêques. Ainsi, par exemple, je vis dans l'air, au-dessus d'un jardin où se trouvait le sévère supérieur , un nouvel évêque avec la crosse, la mitre et tout le reste.

Je vis autour de lui des Protestants qui voulaient le faire descendre dans le jardin, mais non avec les conditions que le Pape avait exigées». «Ils cherchaient à s'y glisser par toute espèce de moyens : ils bouleversaient certaines parties du jardin où y jetaient de mauvaises semences. Je les vis tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, cultiver, ou laisser en friche, démolir et ne pas enlever les décombres, etc. Tout était plein de pièges et de ruines. Je les vis intercepter et détourner les voies qui allaient au Pape».

«Je vis ensuite que, quand ils introduisaient l'évêque de la manière qu'ils s'étaient proposée, il était intrus, introduit contre la volonté du Pape et qu'il ne possédait pas légitimement l'autorité spirituelle.

Je vis, à ce que je crois, presque tous les évêques du Monde, mais un petit nombre seulement parfaitement sain».

«Je vis tout ce qui tient au Protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la Religion tomber en décadence complète.

Il y avait à Rome, même parmi les prélats, bien des personnes de sentiments peu catholiques qui travaillaient au succès de cette affaire. Je vis aussi en Allemagne des ecclésiastiques mondains et des Protestants éclairés manifester des désirs et former un Plan pour la fusion des confessions religieuses et pour la suppression de l'autorité papale».

«Ils bâtissaient une grande église étrange et extravagante ; tout le monde devait y entrer pour s'y unir et y posséder les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, sectes de toute espèce : ce devait être une vraie communion des profanes où il n'y aurait qu'un pasteur et un troupeau. Il devait aussi y avoir un Pape mais qui ne posséderait rien et serait salarié. Tout était préparé d'avance et bien des choses étaient déjà faites ; mais à l'endroit de l'Autel, il n'y avait que Désolation et Abomination».

PROFANATION DE L'EUCHARISTIE

«Je vis bien souvent Jésus lui-même cruellement immolé sur l'autel par la célébration indigne et criminelle des saints Mystères. Je vis devant des prêtres sacrilèges, la sainte hostie reposer sur l'autel comme un enfant Jésus vivant qu'ils coupaient en morceaux avec la patène et qu'ils martyrisaient horriblement. Leur messe, quoique accomplissant réellement le saint sacrifice, m'apparaissait comme un horrible assassinat».

«Je vois les ennemis du Saint-Sacrement qui ferment les églises et empêchent qu'on l'adore, s'attirer un Terrible Châtiment. Je les vois malades et au lit de la mort sans prêtre et sans sacrement».

L'ANARCHIE DANS L'ÉGLISE

«Il n'y a qu'une Église, l'Église catholique romaine ! Et quand il ne resterait sur la Terre qu'un seul catholique, celui-ci constituerait l'Église Une, Universelle, c'est-à-dire catholique, l'Église de Jésus-Christ, contre laquelle les portes de l'Enfer ne prévaudront pas».

«C'est quelque chose de très grand, mais aussi quelque chose d'impossible sans la vraie lumière, sans la simplicité et la pureté, que de vivre selon la foi de cette sainte Église.

Je vois chez tous, même chez les meilleurs d'entre eux, un orgueil effrayant, mais chez aucun l'humilité, la simplicité et l'Obéissance. Ils sont terriblement vains de la séparation dans laquelle ils vivent. Ils parlent de foi, de lumière, de christianisme vivant ; mais ils méprisent et outragent la sainte Église dans laquelle seule il faut chercher la lumière et la vie.

Ils se placent au-dessus de tout pouvoir et de toute hiérarchie ecclésiastique et ne connaissent ni la soumission ni le respect envers l'autorité spirituelle. Dans leur présomption, ils prétendent mieux comprendre toutes choses que les chefs de l'Église et même que les saints docteurs. Ils rejettent les bonnes oeuvres et veulent pourtant posséder toute perfection, eux qui, avec leur prétendue lumière, ne jugent nécessaires ni obéissance, ni règles de discipline, ni mortification, ni pénitence. Je les vois toujours s'éloigner de plus en plus de l'Église, et je vois beaucoup de mal provenir d'eux.

Aucun égarement n'amène des conséquences aussi désastreuses et n'est aussi difficile à guérir que cet orgueil de l'esprit par suite duquel l'homme pécheur prétend arriver à la suprême union avec Dieu sans passer par le chemin laborieux de la pénitence, sans pratiquer même les premières et les plus nécessaires des vertus chrétiennes et sans autre guide que le sentiment intime et la lumière qui est censée donner à l'âme la certitude infaillible que le Christ opère en elle.

Ces «éclairés» je les vois toujours dans un certain rapport avec la venue de l'Antéchrist, car eux aussi, par leurs menées, coopèrent l'accomplissement du Mystère d'Iniquité».

I I - LES DÉMOLISSEURS (suite)

JÉSUS ! JÉSUS ! JÉSUS !

«Mais le but ultime de Satan est de détourner à son profit l'adoration qui est due à Dieu. Pour cela, il se fera -il contrefera- le Christ. Lui, le faux-prophète et qui parle comme le Dragon, prendra les cornes de l'agneau». 

LE CHRIST POUR NOUS ! LE CHRIST EN NOUS !

«Mais alors que la ferveur religieuse authentique est calme, profonde et pacifique, ceux-ci se tordent, s'agitent et se convulsent. Scandant le nom de Jésus au rythme d'une musique sabbatique, ils s'affaissent haletant d'extase sensuelle».

«Ils avaient rejeté tout jugement de l'Autorité légitime de l'Église, qui seule, a reçu son pouvoir de Dieu, qui seule a mission pour pouvoir décider de la Vérité ou de la Fausseté de ces sortes de manifestations intérieures ; ils s'étaient mis au-dessus des Règles de la foi et des Commandements Divins et avaient, par là, renversé toute barrière qui eu pu préserver ces infortunés de ce Mal dont l'influence désastreuse faisait lever comme une Semence de Malédiction partout où ils portaient leurs pas»

«Il (Jésus) leur parla des différentes sectes religieuses qui existaient alors et qu'il leur représenta comme des sépulcres blanchis et pleins de la corruption la plus affreuse.

Elles aussi attendaient le Salut d'Israël ! Et Satan s'empara de la Prophétie pour la corrompre»

«J'ai eu un pénible travail à faire dans une église où l'on avait, par crainte d'une profanation, caché et muré le Saint-Sacrement dans un pilier où l'on disait la messe en secret dans un caveau au-dessous de la sacristie. Je ne puis dire où cela se passait : l'église était très vieille et j'avais une frayeur mortelle que le sacrement ne fut exposé à un danger. Alors mon conducteur m'exhorta de nouveau à prier et à demander toutes mes connaissances des prières pour la conversion des pécheurs et surtout pour que les prêtres aient une foi ferme : «car des Temps très difficiles approchent» : les non-catholiques cherchent par tous les moyens possibles à disputer et à enlever à l'Église tout ce qui est de son domaine. La confusion deviendra de plus en plus grande»

27 juin 1822

L'HÉDONISME ET LA CROIX

«On gardait le silence sur la Croix, sur le sacrifice et la satisfaction, sur le mérite et le péché, ou les faits, les miracles et les mystères de l'histoire de notre rédemption devaient céder la place à de creuses «théories de la Révélation», où l'Homme-Dieu, pour être supporté, ne devait plus être présenté que comme «l'ami des hommes, des enfants, des pécheurs» où sa vie n'avait de valeur que comme «enseignement», sa Passion comme «exemple de vertu», sa mort comme «charité»sans objet ; où l'on enlevait au peuple croyant l'ancien catéchisme qu'on remplaçait par des «histoires bibliques» où le manque total de Doctrine devait être voilé sous un langage naïf à la portée de toutes les intelligences ; où les fidèles étaient forcés d'échanger leurs livres de piété, leurs vieilles formules de prière et leurs anciens cantiques contre des productions de fabrique moderne aussi mauvaises et aussi impies que celles par lesquelles on cherchait à remplacer le missel, le bréviaire et le rituel»

III - LA GRANDE TRIBULATION

LA SCISSION DE L'ÉGLISE

«J'ai eu encore une vision sur la Grande Tribulation, soit chez nous, soit dans des pays éloignés. Il me semblait voir qu'on exigeait du clergé, une concession qu'il ne pouvait pas faire. J'ai vu beaucoup de vieux prêtres et quelques vieux franciscains qui toutefois ne portaient pas l'habit de leur ordre et notamment un ecclésiastique très âgé, pleurer bien amèrement». (12 avril 1820)

«J'en vis d'autres, parmi lesquels tous des tièdes, se prêter volontiers à ce qu'on demandait d'eux.
Je vis les vieux, qui étaient restés fidèles se soumettre à la défense avec une grande affliction et fermer leurs églises. Je vis beaucoup d'autres gens pieux, paysans et bourgeois, s'attacher à eux : c'était comme si l'on se divisait en deux Partis, un Bon et un Mauvais».

LE ROSAIRE, ARME DU COMBAT ESCHATOLOGIQUE

«Comme les propagateurs des lumières portaient une haine toute spéciale à la Dévotion du Rosaire, l'importance de cette Dévotion me fut montrée dans une vision d'un sens très profond».

....«Les divers AVÉ MARIA étaient des étoiles formées de certaines pierres précieuses sur lesquelles les Patriarches et les ancêtres de Marie étaient figurés dans des scènes qui se rapportaient à la préparation de l'Incarnation et de la Rédemption. Ainsi, ce Rosaire embrassait le Ciel et la Terre, Dieu, la nature, l'histoire, restauration de toute chose et de l'homme par le Rédempteur qui est né de Marie ; et chaque figure, chaque matière, chaque couleur, suivant sa signification essentielle, était employée à l'accomplissement de cette oeuvre d'art divine».

LA TRANSLATION DE L'ÉGLISE

«J'arrivai chez saint Pierre et saint Paul et je vis un Monde Ténébreux plein de détresse, de confusion et de corruption.

Je vis le saint Père dans une grande Tribulation et une grande angoisse touchant l'Église.


Je vis l'Église de saint Pierre qu'un petit homme portait sur ses épaules. Il avait quelque chose de juif dans les traits du visage. La Chose semblait très dangereuse.

Marie se tenait debout sur l'Église du côté du Nord et étendait son Manteau pour la protéger.

Le petit Homme paraissait succomber. Il paraissait être encore laïque et je le connaissais.

Les douze apôtres que je vois toujours comme de nouveaux Apôtres devaient l'aider à porter son fardeau : mais ils venaient un peu trop lentement. Il paraissait au moment de tomber sous le faix, alors enfin, ils arrivèrent tous, se mirent dessous et plusieurs Anges leur vinrent en aide. C'était seulement le pavé et la partie postérieure de l'Église, tout le reste avait été démoli par la secte et par les serviteurs de l'Église eux-mêmes.

Ils portèrent l'Église dans un autre endroit et il me sembla que plusieurs palais tombaient devant eux comme des champs d'épis qu'on moissonne».

«Quand même il ne resterait qu'un seul chrétien catholique, l'Église pourrait triompher de nouveau».

«Lorsque je vis l'Église de saint Pierre dans son état de ruine et comment tant d'ecclésiastiques travaillaient, eux aussi, à l'oeuvre de destruction, sans qu'aucun d'eux voulut le faire ouvertement devant un autre, j'en ressentis une telle affliction que je criai vers Jésus de toutes mes forces, implorant sa miséricorde.

Alors je vis devant moi mon époux céleste sous la forme d'un jeune homme et il me parla longtemps. Il dit, entre autres choses, que cette translation de l'Église d'un lieu à un autre signifiait qu'elle paraîtrait en complète décadence, mais qu'elle reposait sur ces porteurs et qu'elle se relèverait avec leur aide. Quand même il ne resterait qu'un seul chrétien catholique, l'Église pourrait triompher de nouveau, car elle n'a pas son fondement dans l'intelligence et les conseils des hommes.

Il me montra alors comme quoi il n'avait jamais manqué de personnes priant et souffrant pour l'Église. Il me fit voir tout ce que lui-même avait souffert pour elle, quelle vertu il avait donné aux mérites et aux travaux des martyrs et comment il endurerait de nouveau toutes les souffrances inimaginables s'il lui était possible de souffrir encore.

Il me montra aussi dans des tableaux innombrables la déplorable conduite des chrétiens et des ecclésiastiques, dans des sphères de plus en plus vastes s'étendant à travers le Monde entier et où mon pays était compris, puis il m'exhorta à persévérer dans la prière et la souffrance.

C'était un tableau immense et indiciblement triste qu'il est impossible de décrire. Il me fut aussi montré qu'il n'y a presque plus de chrétiens dans l'ancien sens du mot, de même que tous les juifs qui existent encore aujourd'hui sont de purs pharisiens, seulement encore plus endurcis que les anciens : il n'y a que le peuple de Judith en Afrique qui ressemble aux Juifs d'autrefois.

Cette vision m'a remplie de tristesse».

LE GRAND ORAGE 

«Je vis un grand orage venir du Nord. Il s'avançait en demi-cercle vers la Ville à la haute Tour et il s'étendit aussi vers le couchant. Je vis au loin des combats et des raies de sang dans le Ciel au-dessus de plusieurs endroits, et je vis approcher des Malheurs et des Misères infinies pour l'Église.

J'ai vu sur cette Ville de terribles menaces venant du Nord".

«Je vis le sacrifice d'Isaac sur le mont Calvaire. Le derrière de l'autel était tourné au Nord : les patriarches plaçaient toujours ainsi l'autel parce que le Mal était venu du Nord.

O Ville, ô Ville, De quoi es-tu menacée ? L'orage est proche. Prends ben garde ! Mais j'espère que tu resteras inébranlable.


Je vis Rome dans un état si déplorable que la moindre étincelle pouvait mettre le feu partout. Je vis la Sicile sombre, effrayante et quittée par tous ceux qui pouvaient s'enfuir».

«Je vois l'Église complètement isolée et comme tout fait délaissée. Il semble que tout le monde s'enfuit. Tout est en lutte autour d'elle. Partout je vois de grandes misères, la haine, la trahison et le ressentiment, le trouble, l'abandon et un aveuglement complet».

«Je vois d'un point central et ténébreux partir des messagers pour porter quelque chose en plusieurs lieux : cela sort de leur bouche comme une vapeur noire qui tombe sur la poitrine des auditeurs et allume en eux la haine et la rage».

«Je prie ardemment pour les opprimés. Sur des lieux où prient quelques personnes, je vois descendre la Lumière, sur d'autres d'épaisses Ténèbres. La situation est terrible. Combien j'ai prié».

VIENNE

«J'ai eu la vision d'une grande église avec une Tour très haute et très artistement travaillée, située dans une grande Ville, près d'un large fleuve.

Le patron de l'église était saint Etienne et je vis près de lui un autre saint qui fut martyrisé après lui.

Auprès de cette église, je vis beaucoup de gens de distinction, parmi lesquels plusieurs étrangers, avec des tabliers et des truelles. Ils semblaient envoyés là pour démolir cette église qui était couverte en ardoise et sa belle Tour. Toute sorte de gens du pays se réunissaient à eux : il y avait là jusqu'à des prêtres et des religieux».

«Je vis ensuite cinq figures d'hommes entrer dans cette église, trois qui semblaient prêtres étaient revêtus d'ornements sacerdotaux pesants et antiques ; les deux autres étaient des ecclésiastiques tout jeunes qui paraissaient appelés aux saints ordres. Il me sembla aussi que ceux-ci reçurent la sainte communion et qu'ils étaient destinés à réveiller la vie dans les âmes.

Tout à coup, une flamme partit de la Tour, se répandit sur le toit et il semblait que tout dût être consumé. Je pensai alors au large fleuve qui longeait l'un des côtés de la Ville, me demandant si on ne pourrait pas avec son eau éteindre le feu. Mais les flammes blessèrent beaucoup de ceux qui avaient mis la main au travail de démolition : elles les chassèrent et l'Église resta debout. Cependant je vis qu'elle ne serait ainsi sauvée qu'après le grand Orage qui approchait.

Cet incendie dont l'aspect était effrayant, indiquait en premier lieu un grand danger, en second lieu une nouvelle splendeur de l'Église après la tempête. Dans ce pays, ils ont déjà commencé à ruiner l'Église au moyen des écoles qu'ils livrent à l'incrédulité.

Je vis un grand Orage venir du Nord. Il avançait en demi cercle vers la Ville à la haute Tour et il s'étendit aussi vers le couchant. Je vis au loin des combats et des raies de sang dans le Ciel au-dessus de plusieurs endroits, et je vis approcher des Malheurs et des Misères infinies pour l'Église».

«Les Protestants se mirent partout à attaquer l'Église».

«Mais les serviteurs de l'Église sont si lâches ! Ils ne font pas usage de la force qu'ils possèdent dans le sacerdoce. Je ne pus m'empêcher de pleurer amèrement à cette vue».

PARIS 

«Dans un endroit, il me sembla qu'on minait en-dessous une grande ville où le Mal était à son comble. Il y avait plusieurs diables occupés à ce travail. Ils étaient déjà très avancés et je croyais qu'avec tant et de si pesants édifices elle allait bientôt s'effondrer. J'ai souvent eu, à propos de Paris, l'impression qu'il devait être ainsi englouti : je vois tant de cavernes au-dessous, mais qui ne ressemblent pas aux grottes souterraines de Rome avec les sculptures dont elles sont ornées».

«Elle vit une affreuse corruption, de grandes misères et des abominations horribles dans la capitale (de la France). Il lui sembla qu'elle était près de s'engloutir : elle eut l'impression qu'il n'y resterait pas pierre sur pierre».

LA CRISE UNIVERSELLE

«Quand j'arrive dans un pays, je vois le plus souvent dans sa capitale, comme dans un point central, l'état général de ce pays sous forme de nuit, de brouillard, de froid ; je vois aussi de très près les sièges principaux de la Perdition, je comprends tout et je vois en tableaux où sont les plus grands dangers. De ces foyers de corruption, je vois des écoulements et des bourbiers se répandre à travers le pays comme des canaux empoisonnés et je vois au milieu de tout cela les gens pieux en prière, les églises où repose le saint sacrement, les corps innombrables des saints et des bienheureux, toutes les oeuvres de vertu, d'humilité, de foi, exercer une action qui soulage, qui apaise, qui arrête le Mal, qui aide où il le faut. Ensuite j'ai des visions où des méchants comme des bons passent devant mes yeux.

Je vois planer sur certains lieux et certaines villes, des apparitions effrayantes qui les menacent de grands dangers ou même d'une destruction totale. Je vois tel lieu s'enfoncer en quelque sorte dans la nuit : dans un autre, je vois le sang couler à flots dans des batailles livrées en l'air, dans les nuages.

Et ces dangers, ces Châtiments, je ne les vois pas comme des choses isolées, mais je les vois comme des conséquences de ce qui se passe dans d'autres contrées où le péché éclate en violences et en combats acharnés et je vois le péché devenir la Verge qui frappe les coupables».

«Je traversai la vigne (le diocèse) de saint Ludger (Munster) où je trouvai toutes choses en souffrance comme auparavant et je passai par la vigne de saint Liboire (Paderborn) où j'ai travaillé en dernier lieu et que je trouvai en voie d'amélioration».

«Je passai par le lieu (Prague) où reposent saint Jean Népomucène, saint Wenceslas, sainte Ludmile et d'autres saints. Il y avait beaucoup de saints, mais parmi les vivants peu de prêtres pieux et il me sembla que les personnes les bonnes et pieuses se tenaient cachées ordinairement.

J'allai toujours vers le midi et je passai devant la grande Ville (Vienne) que domine une haute Tour et autour de laquelle il y a beaucoup d'avenues et de faubourgs. Je laissai cette Ville à gauche et je traversai une région de hautes montagnes où il y avait encore ça et là, beaucoup de gens pieux, spécialement parmi ceux qui vivaient dispersés : puis, allant toujours au midi, j'arrivai dans la Ville maritime (Venise) où j'ai vu récemment saint Ignace et ses compagnons. Je vis, là aussi, une grande corruption : je vis saint Marc et d'autres saints. J'allai dans la vigne de saint Ambroise (le diocèse de Milan). Je me rappelle à ce sujet beaucoup de visions et de grâces obtenues par l'intercession de saint Ambroise, notamment l'action exercée par lui sur saint Augustin. J'ai appris beaucoup de choses sur lui et, entre autres, qu'il avait connu une personne ayant, à un certain degré, le don de reconnaître les reliques. J'eus des visions ce sujet et je crois qu'il a parlé de cela dans un de ses écrits.

J'arrivai chez saint Pierre et saint Paul (Rome) et je vis un Monde Ténébreux plein de détresse, de confusion et de corruption......J'ai vu sur cette Ville de terribles Menaces venant du Nord.

Partant de là, je traversai l'eau, touchant à des îles où il y a un mélange de bien et de mal et je trouvai que les plus isolées étaient les plus heureuses et les plus lumineuses : puis j'allai dans la patrie de saint François Xavier (l'Espagne), car je voyageais dans la direction du couchant. J'y vis beaucoup de saints et je vis le pays occupé par des soldats rouges.

Son maître (celui de l'Espagne) était vers le midi au-delà de la mer. Je vis ce pays passablement tranquille en comparaison de la patrie de saint Ignace où j'entrai ensuite et que je vis dans un état effrayant.

Je vis les Ténèbres répandues par toute cette contrée sur laquelle reposait un Trésor de mérites et de Grâces venant du Saint. Je me trouvais au point central du pays. Je reconnus l'endroit où, longtemps auparavant, j'avais vu dans une vision des innocents jetés dans une Fournaise ardente».

Le mois de mars d'auparavant, elle avait vu sous la figure d'une fournaise ardente où l'on jetait des innocents, la condamnation de gens irréprochables et la destruction de la foi et des bonnes moeurs dans la patrie de saint Ignace : sur quoi elle fut informée que ceux qui chauffaient la fournaise, les satellites et les juges iniques auraient un sort pareil à celui qu'ils préparaient maintenant aux innocents.

«Je vis de nouveau les ennemis du dedans, s'avançant de tous les côtés et ceux qui attisaient le feu jetés eux-mêmes dans la fournaise».

«Je vis d'énormes abominations se répandre sur le pays. Mon guide me dit : «Aujourd'hui, Babel est ici». Et je vis par tout le pays une longue chaîne de sociétés secrètes, avec un travail comme à Babel, et je vis l'enchaînement de ces choses, jusqu'à la construction de la Tour, dans un tissu fin comme une toile d'araignée, s'étendant à travers tous les lieux et toute l'histoire : toutefois le produit suprême de cette floraison était Sémiramis, la Femme diabolique».

«Je vis détruire tout ce qui était sacré et l'impiété et l'hérésie faire irruption.

On était aussi menacé d'une guerre civile prochaine et d'une crise intérieure qui allait tout détruire».

«De ce malheureux pays (l'Espagne) je fus conduite par-dessus la mer, à peu près vers le nord, dans une île où a été saint Patrice. Il n'y avait guère que des catholiques, mais ils étaient très opprimés : ils avaient pourtant des rapports avec le Pape, mais en secret. Il y avait encore beaucoup de bons dans ce pays parce que les gens étaient unis entre eux».

«De l'île de saint Patrice, j'arrivai par-dessus un bras de mer (mer d'Irlande) à une autre grande île. Elle était sombre, brumeuse et froide».

«Je vis ça et là quelques groupes de pieux sectaires».

«du reste tout y était dans une grande fermentation».

«Presque tout le peuple était divisé en deux Partis, et ils étaient occupés d'intrigues ténébreuses et dégoûtantes».

«Le parti le plus nombreux était le plus mauvais ; le moins nombreux avait les soldats à ses ordres ; il ne valait pas non plus grand chose, mais pourtant il valait mieux. Je vis une grande confusion et une Lutte qui approchait et je vis le Parti le moins nombreux avoir le dessus».

«Il y avait dans tout cela d'abominables manoeuvres : on se trahissait mutuellement, tous se surveillaient les uns les autres et chacun semblait être l'espion de son voisin.
Au-dessus de ce pays je vis une grande quantité d'amis de Dieu appartenant aux temps passés : combien de saints rois, d'évêques, de propagateurs du christianisme qui étaient venus de là en Allemagne travailler à notre profit ! (Anne-Catherine parle ici en allemande). Je vis sainte Walburge, le roi Edouard, Edgar et aussi sainte Ursule (tous saints britanniques). J'ai vu beaucoup de misères dans le pays froid et brumeux : j'y ai vu de l'opulence, des vices et de nombreux vaisseaux.

De là, j'allai au levant, par-delà la mer, dans une contrée froide où je vis sainte Brigitte (de Suède), saint Canut (Knud : roi de Danemark et patron de ce pays) et saint Eric (roi de Suède). Ce pays était plus tranquile et plus pauvre que le précédent, mais il était aussi froid, brumeux et sombre. Il y avait beaucoup de fer et peu de fertilité. Je ne sais ce que j'y ai fait ou vu. Tout le monde y était protestant».

«De là, j'allai dans une immense contrée (la Russie) tout à fait ténébreuse et pleine de méchanceté, il y montait de grands orages. Les habitants étaient d'un orgueil inouï». «Ils bâtissaient de grandes églises et croyaient avoir la raison pour eux. Je vis qu'on armait et qu'on travaillait de tous les côtés : tout était sombre et menaçant. Je vis là saint Basile et d'autres encore. Je vis sur le château aux toits étincelants (la cathédrale saint Basile sur la place Rouge) le Malin qui se tenait aux aguets».

«Je vois planer sur certains lieux et certaines villes, des Apparitions effrayantes qui les menacent de grands dangers ou même d'une destruction totale. Je vois tel lieu s'enfoncer en quelque sorte dans la nuit ; dans un autre, je vois le sang couler à flots dans des Batailles livrées en l'air, dans les nuages, et souvent, il s'en détache un tableau séparé d'un aspect plus frappant qui a sa signification propre. Et ces dangers, ces Châtiments, je ne les vois pas comme choses isolées, mais je les vois comme des conséquences de ce qui se passe en d'autres contrées où le péché éclate en violences et en combats acharnés, et je vois le péché devenir la Verge qui frappe les coupables».

«Pendant que tout cela sort comme un développement des tableaux ténébreux que je vois sur la terre dans ces pays, je vois les bons germes lumineux qui sont en eux, donner naissance à des tableaux placés dans une région plus élevée. Je vois au-dessus de chaque pays un monde de lumière qui représente tout ce qui s'est fait pour lui par des saints, enfants de ce pays, ce qu'ils ont fait descendre sur lui par les Mérites de Jésus-Christ des Trésors de grâce de l'église.
Je vois au-dessus d'églises dévastées planer des églises dans la lumière, je vois les évêques et les docteurs, les martyrs, les confesseurs, les voyants et tous les privilégiés de la grâce qui ont vécu là ; j'entre dans des tableaux où figurent leurs miracles et les grâces qu'ils on reçus, et je vois les visions, les révélations, les apparitions les plus importantes qu'ils aient eues ; je vois toutes leurs voies et leurs relations, l'action qu'ils ont exercée de près et de loin, l'enchaînement de leurs travaux et les effets produits par eux jusqu'aux distances les plus éloignées. Je vois tout ce qui a été fait, comment cela a été anéanti ; et comment toutefois la bénédiction demeure toujours sur les voies qu'ils ont parcourues, comment ils restent toujours en union avec leur patrie et leur troupeau par l'intermédiaire de gens pieux qui gardent leur mémoire et particulièrement comment leurs ossements, là où ils reposent, sont, par suite d'un rapport intime qui les rattache à eux, des sources de leur charité et de leur intercession».

«Sans le Secours de Dieu, on ne pourrait pas contempler tant de misères et d'abominations auprès de cette charité et de cette miséricorde, sans en mourir de douleur».

LA NATURE FRAPPÉE DE MORT

«Je vis la Terre comme une surface ronde qui était couverte d'Obscurité et de Ténèbres».

«Tout se desséchait et semblait périr. Je vis cela avec des détails innombrables chez des créatures de toutes espèces, telles que les arbres, les arbrisseaux, les plantes, les fleurs et les champs. C'était comme si l'eau était pompée dans les ruisseaux, les fontaines, les fleuves et les mers, ou comme si elle retournait à sa source, aux eaux qui sont au-dessus du firmament et autour du paradis. Je traversai la terre désolée et je vis les fleuves comme des lignes menues, les mers comme de noirs abîmes où l'on ne voyait plus qu'au centre quelques flaques d'eau. Tout le reste était une vase épaisse et trouble dans laquelle je voyais des animaux et des poissons énormes embourbés et luttant contre la mort. J'allai assez loin pour pouvoir reconnaître le rivage de la mer où j'avais vu autrefois noyer saint Clément. Je vis aussi des lieux et des hommes dans le plus triste état de confusion et de perdition et je vis, à mesure que la Terre devenait plus désolée et plus aride, les oeuvres ténébreuses des hommes aller croissant. Je vis beaucoup d'abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l'Église opprimée et sa décadence à l'intérieur et à l'extérieur.

L'Église était toute rouge de sang, et il me fut dit qu'elle serait lavée dans le sang».

50 OU 60 ANS AVANT L'AN 2000

«Je vis plusieurs autres dates que j'ai oubliées, d'autres démons devaient aussi être mis en liberté à une époque plus ou moins éloignée, afin de tenter les hommes et de servir d'instruments à la Justice divine. Plusieurs de ces démons doivent sortir de l'Abîme à cette époque-ci et d'autres d'ici à peu de temps.

Je vis que les Apôtres furent envoyés dans la plus grande partie de la Terre pour y abattre partout le Pouvoir de Satan et pour y apporter la Bénédiction, et que les contrées où ils opèrèrent étaient elles, celles qui avaient été le plus fortement empoisonnées par l'Ennemi.
.
Si ces pays n'ont pas persévéré dans la foi chrétienne et sont maintenant laissés à l'abandon, ça a été, comme je l'ai vu, par une sage disposition de la providence. Ils devaient être seulement bénis et en quelque sorte fumés pour l'Avenir, et ils restent en friche afin qu'ensemencés à nouveau, ils portent des fruits abondants quand les autres seront à leur tour laissés sans culture».

IV -LA GLOIRE CREPUSCULAIRE DE L'EGLISE

LA RECONSTRUCTION DE L'EGLISE

«Alors je vis rebâtir l'Eglise très promptement et avec plus de magnificence que jamais. 

Je vis une Femme pleine de majesté s'avancer dans la grande Place qui est devant l'Eglise. Elle avait son ample Manteau relevé sur les deux bras et elle s'éleva doucement en l'air. Elle se posa sur le Dôme et étendit sur toute l'étendue de l'Eglise son Manteau qui semblait rayonner d'or.

Les Démolisseurs venaient de prendre un instant de repos, mais, quand ils voulurent se remettre à l'oeuvre, il leur fut absolument impossible d'approcher de l'espace couvert par le Manteau.

Puis je vis, dans le lointain, s'approcher de grandes Cohortes, rangées en cercle tout autour de l'Eglise, les unes sur la Terre,les autres dans le Ciel.

La première était composée de jeunes hommes et de jeunes filles, la seconde de gens mariés de toute condition parmi lesquels des rois et des reines, la troisième de religieux, la quatrième de gens de guerre. 

En avant de ceux-ci, je vis un Homme monté sur un cheval blanc. La dernière troupe était composée de bourgeois et de paysans dont beaucoup étaient marqués au front d'une croix rouge.

Alors la Bataille s'engagea dans le Ciel : Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Celui-ci riposta, appuyé par ses Anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du Ciel. On le jeta donc, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le Diable ou Satan, comme on l'appelle, le Séducteur du Monde entier, on le jeta sur la Terre et tous ses Anges furent jetés avec lui»(Apoc XII 7-9)

J'ai vu l'Eglise de saint Pierre : elle était dénudée, à l'exception du choeur et du maître-autel.

Puis il vint de toutes les parties du Monde des prêtres et des laïques qui refirent les Murs de pierre. 

Pendant qu'ils s'approchaient, des captifs et des opprimés furent délivrés et se joignent à eux.


Tous les démolisseurs et les conjurés furent chassés de partout devant eux et furent, sans savoir comment, réunis en une seule masse confuse et couverte d'un brouillard. Ils ne savaient ni ce qu'ils avaient fait, ni ce qu'ils devaient faire, et ils couraient, donnant de la tête les uns contre les autres, ce que je les vois souvent faire.

Lorsqu'ils furent tous réunis en une seule masse, je les vis abandonner leur travail de démolition de l'Eglise et se perdre dans les divers Groupes.

Alors je vis rebâtir l'Eglise très promptement et avec plus de magnificence que jamais : car les gens de toutes les cohortes se faisaient passer des pierres d'un bout du Monde à l'autre.

Lorsque les Groupes les plus éloignés s'approchèrent, celui qui était le plus près du centre se retira derrière les autres, C'était comme s'ils présentaient divers travaux de la prière et les groupe de soldats les oeuvres de la guerre. Je vis dans celui-ci des amis et des ennemis appartenant à toutes les nations. C'étaient purement des gens de guerre comme les nôtres et revêtus de même.

Le cercle qu'ils formaient n'était pas fermé, mais il y avait vers le Nord un grand intervalle vide et sombre : c'était comme un trou, comme un précipice. J'eus le sentiment qu'il y avait là, une Terre couverte de Ténèbres.

Je vis aussi une partie de ce groupe rester en arrière : ils ne voulaient pas aller en avant et tous avaient l'air sombre et restaient serrés les uns contre les autres. Dans tous ces Groupes, je vis beaucoup de personnes qui devaient souffrir le martyre pour Jésus : il y avait encore là beaucoup de méchants, et une autre séparation devait plus tard avoir lieu.

Cependant, je vis l'Eglise complètement restaurée ; au-dessus d'elle, sur une Montagne, l'Agneau de Dieu entouré d'une Troupe de Vierges tenant des palmes à la main, et aussi les cinq cercles formés des Cohortes Célestes correspondant à ceux d'en bas qui appartiennent à la Terre».

LA GUERRE SPIRITUELLE

«Je vis de grandes troupes venant de plusieurs pays se diriger vers un point et des combats se livrer partout. Je vis au milieu d'eux une grande tache noire comme un énorme trou ; ceux qui combattaient à l'entour devenaient de moins en moins nombreux, comme si plusieurs y fussent tombés sans qu'on le remarquât.

Pendant ce temps, je vis encore au milieu des désastres les douze hommes dont jai déjà parlé, dispersés en diverses contrées sans rien savoir les uns des autres, recevoir des rayons de l'eau vive. Je vis que tous faisaient le même travail de divers côtés ; qu'ils ne savaient pas d'où il leur était commandé et que quand une chose était faite, une autre leur était donnée à faire. Ils étaient toujours douze dont aucun n'avait plus de quarante ans......
Je vis que tous recevaient de Dieu ce qui s'était perdu et qu'ils opéraient le bien de tous les côtés ; ils étaient tous catholiques. Je vis aussi, chez les Ténébreux Destructeurs, de faux prophètes et les gens qui travaillaient contre les écrits des douze nouveaux Apôtres.
Comme les rangs de ceux qui combattaient autour de l'Abime ténébreux allaient s'éclaircissant de plus en plus, et comme pendant le Combat toute une Ville avait disparu, les douze hommes apostoliques gagnaient sans cesse un grand nombre d'adhérents, et de l'autre Ville partit comme un coin lumineux qui entra dans le disque sombre».

LES DEUX Cités

«Je vis dans deux sphères opposées l'Empire de Satan et l'Empire du Sauveur. Je vis la Ville de Satan et une Femme, la Prostituée de Babylone, avec leurs prophètes et leurs prophétesses, leur thaumaturges et leurs apôtres.tout était riche, brillant, magnifique, comparé à l'Empire du Sauveur. J'y ai vu des rois, des empereurs, des prêtres superbement vêtus et montés sur des chars . Satan avait un Trône magnifique.
En même temps je vis l'Empire du Sauveur, pauvre et à peine visible sur la Terre, plongé dans le Deuil et la Désolation.

L'Eglise me fut présentée tout à la fois sous les traits de la Vierge et sous ceux du Sauveur sur la Croix, dont le côté entr'ouvert semblait indiquer au pêcheur l'Asile de la Grâce»

MARIE, PROTECTRICE DE L'EGLISE

«Je vis au-dessus de l'Eglise fort amoindrie, une Femme majestueuse revêtue d'un Manteau bleu de Ciel qui s'étalait au loin, et portant une couronne d'étoiles sur la tête.

J'aperçus une sorte de large Manteau qui allait toujours en s'élargissant et qui finit par embrasser tout un Monde avec ses habitants. En même temps, ce Symbole fut pour moi une image du Temps présent, et je vis des prêtres faire des trous dans ce Manteau et regarder à travers.

Je vis dans une Grande Ville une église qui était la moindre devenir la Première.


Les nouveaux apôtres se réunirent tous dans la Lumière.

J'ai cru me voir au premier rang avec d'autres que je connaissais.

Maintenant, tout refleurissait. Je vis un nouveau Pape très ferme ; je vis aussi le noir Abime se rétrécir de plus en plus : à la Fin, il était arrivé à ce point qu'un seau d'eau pouvait en couvrir l'ouverture.
En dernier lieu, je vis encore trois Groupes ou trois Réunions d'hommes s'unir à la Lumière. Ils avaient parmi eux des gens de Bien éclairés, et ils entrèrent dans l'Eglise. 
Les eaux abondaient de toutes part : tout était vert et fleuri.

Je vis batir des églises et des couvents.

Mais je vis aussi le Secours arriver au Moment de la plus extrême Détresse.
«Je vis de nouveau la sainte Vierge monter sur l'Eglise et étendre son Manteau.

Lorsque j'eus ce dernier spectacle, je ne vis plus le Pape actuel. Je vis un de ses successeurs.

Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais.
Je vis Tout se renouveler et une Eglise qui s'élevait jusqu'au Ciel».

LE COMBAT DE SAINT MICHEL

«Déjà toute la partie antérieure de l'église était abattue : il n'y restait plus debout que le sanctuaire avec le Saint sacrement. J'étais accabée de tristesse et je me demandais toujours où était donc cet homme que j'avais vu autrefois se tenir sur l'Eglise pour la défendre, portant un vêtement rouge et tenant une bannière blanche.
Je vis de nouveau l'église de saint Pierre avec sa haute coupole. Saint Michel se tenait au sommet, brillant de lumière, portant un vêtement rouge de sang et tenant à la main un grand étendard de guerre.
Sur la Terre, il y avait un grand Combat.
Des verts et des bleus combattaient contre des blancs, et ces blancs qui avaient au-dessus d'eux une épée rouge et flamboyante, paraissaient avoir le dessous ; mais tous ignoraient pourquoi ils combattaient.

L'Eglise était toute rouge de sang comme l'Ange, et il me fut dit qu'elle serait lavée dans le sang.

Plus le Combat durait, plus la couleur sanglante s'effaçait de l'Eglise et elle devint de plus en plus transparente. Cependant, l'Ange descendit, alla aux blancs et je le vis plusieurs fois en avant de toutes leurs cohortes. Alors, ils furent animés d'un courage merveilleux sans qu'ils sussent d'où ça leur venait ; c'était l'Ange qui multipliait ses coups parmi les ennemis, lesquels s'enfuirent de tous côtés. Le glaive de feu qui était au-desss des blanc victorieux, disparut alors.

Pendant le Combat, des troupes d'ennemis passaient continuellement de leur côté et une fois il en vint une très nombreuse.


Au-dessus du champ de Bataille, des Troupes de saints parurent dans l'air : ils montraient, indiquaient ce qu'il fallait faire, faisaient des Signes avec la main : tous étaient différents entre eux, mais inspirés d'un même Esprit et agissant dans un même esprit.

Lorsque l'Ange fut descendu du haut de l'Eglise, je vis au-dessus de lui dans le Ciel une grande croix lumineuse à laquelle le Sauveur était attaché ; de ses plaies sortaient des faisceaux de rayons resplendissants qui se répandaient sur le monde. Les plaies étaient rouges et semblables à des portes éclatantes dont le centre était de la couleur du soleil. Il ne portait pas de couronne d'épine, mais de toutes les plaies de la tête partaient des rayons qui se dirigeaient horizontalement sur le monde. Les rayons de ses mains, du côté et des pieds avaient les couleurs de l'arc en ciel ; ils se divisaient en lignes très menues, quelquefois aussi ils se réunissaient et atteignaient ainsi des villages, des villes, des maisons sur toute la surface du globe. Je les vis ça et là, tantôt de loin, tantôt de près, tomber sur divers mourants et aspirer les âmes qui, entrant dans un de ces rayons colorés, pénétraient dans la plaie du Seigneur. Les rayons de la plaie du côté se répandaient sur l'Eglise placée au-dessous, comme un courant abondant et très large. L'Eglise en était toute illuminée, et je vis la plupart des âmes entrer dans le Seigneur par ce courant de rayons.

Je vis aussi planer à la surface du Ciel un coeur resplendissant d'une lumière rouge, duquel partait une voie de rayons blancs qu conduisaient dans la plaie du côté...

...Et une autre voie qui se répandait sur l'Eglise et sur beaucoup de pays...

...Ces rayons attiraient à eux un grand nombre d'âmes qui, par le coeur et la voie lumineuse, entraient dans le côté de Jésus. Il me fut dit que ce coeur était Marie.


J'eus encore la vision d'une immense Bataille. Toute la plaine était couverte d'une immense Fumée : il y avait des taillis remplis de soldats d'où l'on tirait continuellement. C'était un lien bas : on voyait de grandes villes dans le lointain. Je vis saint Michel descendre avec une nombreuse Troupe d'Anges et séparer les combatants. Mais cela n'arrivera que quand tout semblera perdu. Un Chef invoquera saint Michel et alors la Victoire descendra.
Elle ignorait l'époque de cette Bataille. Elle dit une fois que cela arriverait en Italie, non loin de Rome où beaucoup d'anciennes choses seraient détruites et où beaucoup de saintes Choses nouvelles reparaitraient un Jour.

Saint Michel descendit dans l'église (démolie à l'exception du choeur et du maître-hôtel) revêtu de son armure, et il arrêta en les menaçant de son épée, plusieurs mauvais pasteurs qui voulaient y pénétrer. Il les chassa dans un coin obscur où ils s'assirent, se regardant les uns les autres.

La partie de l'Eglise qui était démolie fut en peu d'instants entourée d'un léger clayonnage, de manière à ce que l'on put y célébrer parfaitement le Service Divin. Puis il vint de toutes les parties du Monde des prêtres et des laïques, qui refirent les Murs de pierre,; car les Démolisseurs n'avaient pas pu ébranler les fortes pierres des Fondements».

LA FEMME FORTE

«Je vis la Fille du Roi des rois attaquée et persécutée. Elle pleurait beaucoup sur tout le sang qui allait se répandre et promenait ses regards sur une tribu de vierges fortes qui devaient combattre à ses côtés. J'eus beaucoup à faire avec elle et je la suppliai de penser à mon pays et à certaines contrées que je lui recommandai. Je demandai pour les prêtres quelque chose de ses Trésors ; elle me répondit : 
«oui, j'ai de grands trésors, mais on les foule aux pieds.»
Elle portait un vêtement bleu de ciel.

Là-dessus, je reçus de mon conducteur une nouvelle exhortation à prier moi-même et à exciter tout le monde, autant que possible, à prier pour les pêcheurs et en partculier pour les prêtres égarés. 

 «De bien MAUVAIS TEMPS vont venir» me dit-il.


«Les non-catholiques séduiront bien des gens et chercheront par tous les moyens imaginables à tout enlever à l'Eglise. Il s'ensuivra une grande confusion»

J'eus une autre vision où je vis comment on préparait l'Armure de la Fille du Roi. Une multitude de personnes y contribuaient. Et ce qu'elles apportaient consistait en prières en bonnes oeuvres, en victoires sur elles-mêmes et en travaux de toute espèce. Tout cela allait de main en main jusqu'au Ciel, et, là, chaque chose, après avoir subi un travail particulier, devenait une pièce de l'Armure dont on revêtait la Vierge. On ne pouvait qu'admirer à quel point tout s'ajustait bien et l'on était frapé de voir comment chaque chose en signifiait une autre. La Vierge fut armée de la tête aux pieds. Je reconnus plusieurs des personnes qui donnaient leur concours et je vis avec surprise que des établissements entiers et de grands et savants personnages ne fournissaient rien, tandis que des pièces importantes de l'armure provenaient de gens pauvres et de petite condition.

Je vis la Bataille. Les ennemis étaient infiniment plus nombreux mais la petite Troupe fidèle abattait des rangs entiers. Pendant le Combat, la Vierge armée se tenait sur une Colline ; je courus à elle et lui recommandai ma patrie et les endroits pour lesquels j'avais à prier.

Son Armure avait quelque chose d'étrange ; tout y avait un signification ; elle portait un casque, un bouclier et une cuirasse. Quant aux gens qui combattaient ils ressemblaient à nos soldats d'à présent. C'était une terrible Guerre : à la Fin, il ne resta plus qu'une petite Troupe de champions de la bonne cause, lesquels remportèrent la Victoire».

LA PURIFICATION

«L'incrédulité de l'époque est à son comble : il y aura encore une confusion incroyable ; mais APRèS L'ORAGE, la foi se rétablira.

Cependant, de l'autre côté, ceux qui rebatissaient se mirent à travailler avec une incroyable activité. Il vint des hommes d'un très grand age, impotants, oubliés, puis beaucoup de jeunes gens forts et vigoureux, des femmes, des enfants, des ecclesiastiques et des séculiers, et l'édifice fut bientôt restauré entièrement.

Je vis alors un nouveau Pape venir avec une procession. Il était plus jeune et beaucoup plus sévère que le précédent. On le reçut avec une grande pompe. Il semblait prèt à consacrer l'Eglise (saint Pierre de Rome) mais j'entendis une voix disant qu'une nouvelle consécration n'était pas nécessaire, que le très saint Sacrement y était toujours resté.

On devait alors célébrer très solennellement une doube Fête : un Jubilé Universel et la Restauration de l'Eglise. Le Pape avant le commencement de la Fête, avait déjà disposé ses gens qui repoussèrent et renvoyèrent de l'Assemblée des fidèles, sans trouver aucune contradiction, une foule de membres du haut et du bas clergé.

Je vis qu'ils quittèrent l'Assemblée en murmurant et pleins de colère. Le Pape pris à son service de tout autres personnes, ecclesiastiques et même laïques. Alors commença la grande solennité dans l'Eglise de saint Pierre.

Les hommes au tablier blanc continuaient à travailler à leur oeuvre de Démolition sans bruit et avec circonspection, quand les autres ne les voyaient pas : ils étaient craintifs et avaient l'oeil au guet».

«J'ai vu ces jours-ci, des Choses merveilleuses touchant l'Eglise. L'Eglise de saint Pierre était presque entièrement détruite par la secte : mais les travaux de la secte furent aussi détruits et tout ce qui leur appartenait, ses tabliers et son attirail furent brulés par le bourreau sur une place marquée d'infamie. C'était purement du cuir de cheval et la puanteur en était si grande qu'elle m'a rendue malade. J'ai vu dans cette vision la Mère de Dieu travailler de telle manière pour l'Eglise que ma dévotion envers elle s'en est encore accrue.»

LA MAISON DES NOCES

«Il y a vingt ans maintenant que mon Fiancé m'a conduite dans la Maison Nuptiale et m'a mise sur rude lit de Fiancée où je suis encore gisante» .

«Tout ce qui touche l'Eglise lui est montré en visions d'une simplicité et d'une profondeur merveilleuses dans les Chambres de la Maison des Noces où elle est conduite journellement par son Ange, afin de s'instruire de ce qu'elle a à faire pour l'Eglise, en détournant les Maux, en portant secours, en avertissant en guérissant, en expiant pour elle.

Elle devait faire Pénitence pour la trahison, l'abandon des biens et privilèges de l'Eglise, la lacheté se mettant au service du monde, les caresses faites à l'esprit de l'époque du côté des serviteurs de l'Eglise».

«Je me trouvai dans la Maison des Noces et je vis un bruyant Cortège matrimonial arriver dans plusieurs carosses. La Fiancée qui avait près d'elle beaucoup d'hommes et de femmes, était une personne de grande taille, à l'air effronté et avec une parure de courtisane.

Elle avait sur la tête une couronne, sur la poitrine beaucoup de bijoux, trois chaines et trois agrafes de clinquant auxquelles étaient suspendues une quantité d'instruments, de figures représentant des écrevisses, des grenouilles, des crapauds, des sauterelles, et aussi de petites cornes, des anneaux, des sifflets, etc. Son vêtement était écarlate. Sur son épaule s'agittait un hibou, lui parlant à l'oreille, tantôt à gauche, tantôt à droite : il semblait être son Esprit familier.

Cette Femme, avec toute sa suite et de nombreux bagages, entra pompeusement dans la Maison de Noces et en chassa tous ceux qui s'y trouvaient.


Les vieux messieurs et les ecclésiastiques eurent à peine le temps de ramasser leurs livres et leurs papiers, tous furent obligés de sortir, les uns plein d'horreur, les autres plein de sympathie pour la Courtisane. Quelques-uns allèrent à l'Eglise, d'autres dans diverses directions, marchant en groupes séparés.

Elle renversa tout ce qui était dans la Maison, jusqu'à la table et aux verres qui étaient dessus.
Il n'y eut que la Chambre où étaient les Habits de la Fiancée et la salle que j'avais vu se transformer en une église consacrée à la Mère de Dieu qui restèrent fermées et intactes.


Chose remarquable, la Courtisane, tout son Attirail et ses Livres fourmillaient de vers luisants, et elle avait l'odeur infecte de ce scarabée brillant qui sent si mauvais. Les femmes qui l'entouraient étaient des prophétesses magnétiques : elles prophétisaient et la soutenaient.

Mais cette ignoble Fiancée voulait se marier et, qui plus est, à un jeune Prêtre pieux et éclairé. Je crois que c'était un des douze que je vois souvent opérer des oeuvres importantes sous l'influence de l'Esprit-Saint. Il s'était enfui de la Maison devant cette Femme. Elle le fit revenir en lui adressant les paroles les plus flatteuses.

Quand il arriva, elle lui montra Tout et voulait Tout remettre en ses mains».

«Il s'arrêta quelques temps : mais comme elle se montrait avec lui pressante et sans retenue, et qu'elle employait tous les moyens imaginables pour le porter à la prendre pour Femme, il prit un air très grave et très imposant : il la maudit ainsi que tous ses manèges, comme étant ceux d'une infâme courtisane, et se retira».

«Alors je vis tout ce qui était avec elle s'enfuir, céder la place, mourir et noircir. Toute la Maison des Noces devenait en un instant sombre et noire, et les vers qui y fourmillaient commencèrent à piquer et à ronger tout. Et la Femme elle-même, rongée entièrement par les vers, tomba par terre et resta étendue sur le sol, conservant sa forme extérieure : mais tout en elle était décomposé et comme de l'amadou.

Alors, quand tout fut réduit en poussière et que le silence régna partout, le jeune Prêtre revint et avec lui deux autres dont l'un, qui était un homme agé, semblait envoyé de Rome.


Il portait une croix qu'il planta devant la Maison des Noces, devenue toute noire : il tira quelque chose de cette croix, entra dans la Maison, ouvrit les portes et les fenêtres, et il sembla que les autres qui étaient devant la Maison priaient, consacraient et exorcisaient.

Il s'éleva un Orage impétueux qui passa à travers la Maison et il en sortit une vapeur noire qui s'en alla au loin vers une grande Ville où elle se partagea en nuages de diverses grandeurs.

Quant à la Maison, elle fut de nouveau occupée par un nombre choisi parmi les anciens habitants. On y installa aussi quelques-uns de ceux qui étaient venus avec l'impure Fiancée et qui s'étaient convertis. TOUT FUT purifié ET commença à prospérer, Le Jardin, les peuples, les diocèses aussi redevint en son premier état».

L'EGLISE DE PHILADELPHIE

«Je vis une grande Fête dans l'Eglise qui, après la Victoire remportée, rayonnait comme un Soleil.
Je vis un nouveau Pape très austère et très énergique.
Je vis avant le commencement de la Fête, beaucoup d'évêques et de pasteurs chassés par lui parce qu'ils étaient mauvais.
Je vis alors tout près d'être exaucée, la Prière «QUE TON Règne VIENNE"


Le 27 décembre, jour de la fête de saint Jean l'Evangéliste, elle vit l'Eglise romaine BRILLANTE COMME UN SOLEIL. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le Monde entier 

«Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Eglise doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Eglise.


Pendant que le Combat s'achevait sur la Terre, l'église et l'Ange, qui disparut bientôt, étaient devenus blancs et lumineux. La croix aussi s'évanouit et à sa place se tenait debout sur l'église une grande Femme brillante de Lumière qui étendait au loin au-desss d'elle son Manteau d'or rayonnant» .

Ap 3,12
12 Celui qui vaincra, j'en ferai une colonne dans le Temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; et j'écrirai sur lui le Nom de mon Dieu, et le Nom de la Ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du Ciel d'auprès de mon Dieu, et mon Nom nouveau.

«Je ressentis une profonde impression de l'approche du Royaume de Dieu. Je sentis une Splendeur et une Vie supérieure se manifester dans toute la nature, et une sainte émotion s'emparer de tous les hommes, comme au temps où la naissance du Seigneur était proche, et je sentis tellement l'approche du Royaume de Dieu que je me sentis forcée de courir à sa rencontre et de pousser des crix de joie».

« J'ai eu déjà le sentiment de l'Avènement de Marie dans ses premiers ancêtres. Je vis leur souche s'ennoblir à mesure qu'elle approchait du point où elle produirait cette fleur. Je vis arriver Marie ; comment cela, je ne puis l'exprimer ; c'est de la même manière que j'ai toujours le pressentiment d'un rapprochement du Royaume de Dieu. Je ne puis le comparer qu'à cet autre sentiment dont je parlais. Je l'ai vu s'approcher, attiré par l'ardent désir de beaucoup de chrétiens, pleins d'humilité, d'amour et de foi ; c'était le désir qui l'attirait».

LE RENOUVEAU DE L'EGLISE

«Dans l'Eglise, on vit s'opérer une RECONCILIATION accompagnée de témoignages d'humilité. Je vis des éveques et des pasteurs s'approcher les uns des autres et échanger leurs livres : les sectes reconnaissaient l'Eglise à sa merveilleuse Victoire et aux Clartés de la Révélation qu'elles avaient vues de leurs yeux rayonner sur elle.

J'étais dans le Jardin de la Maison des Noces. La Matrone était encore malade, mais pourtant elle mettait en ordre, nettoyait et déblayait ça et là dans le Jardin.
Je vis plusieurs saints revêtus d'antiques habits sacerdotaux qui nettoyaient diverses parties de l'église et enlevaient les toiles d'araignées.

La Porte était ouverte, l'Egise devenait de plus en plus lumineuse. C'était comme si les maitres faisaient le travail des domestiques : car ceux qui étaient dans la Maison des Noces ne faisaient rien et plusieurs étaient mécontents.

Il y avait pourtant là un grand mouvement. Il semblait qu'ils dussent entrer quand l'église serait tout-à-fait remise en état : mais quelques-uns alors devaient être chassés et mis de côté.


Pendant que l'église devenait de plus en plus belle et plus lumineuse, il jaillit tout-à-coup dans son enceinte une belle Source limpide qui répandit de tous côtés une eau pure comme du cristal, sortit à travers les Murs et, coulant dans le Jardin, y ranima tout.

A l'effusion de cette Source, tout devint lumineux et plus joyeux et je vis au-dessus d'elle un Autel resplendissant comme un esprit céleste, comme une Manifestation et une Croissance future.


Il semblait que tout allait toujours croissant dans l'église, murs, toits, décorations, corps de l'édifice, enfin tout ; et les saints continuaient à travailler et le mouvement était de plus en plus grand dans la Maison des Noces.

Alors j'eus une nouvelle vision. Je vis la sainte Vierge au-dessus de l'Eglise et autour d'elle des apôtres et des évêques. Je vis au-dessous de grandes processions et des cérémonies solennelles.
Je vis de grandes Bénédictions répandues d'en Haut et beaucoup de Changements. Je vis aussi le Pape ordonner et régler tout cela. Je vis surgir des hommes pauvres et simples dont plusieurs étaient encore jeunes. Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésiastiques qui, s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laissé en oubli les intérêts de l'Eglise, se trainer sur des béquilles, comme boiteux et paralytiques; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon» .

Toutefois :

«Je vis une quantité de mauvais évêques, qui avaient cru pouvoir faire quelque chose d'eux mêmes et qui ne recevaient pas pour leurs travaux la force du Christ par l'intermédiaire de leurs saints prédecesseurs et de l'Eglise, chassé et remplacés par d'autres.

Les ennemis qui avaient pris la fuite dans le Combat ne furent pas poursuivis ; mais ils se dispersèrent de tous côtés.


Je vis le sacerdoce et les ordres religieux se relever après une longue décadence.
Il me semble qu'une masse de gens pieux avait surgi et que tout sortait d'eux et se développait.


Je vis dans l'Eglise de saint Pierre, à Rome, une grande fête avec beaucoup de lumières et je vis que le saint Père, ainsi que beaucoup d'autres, a été fortifié par le Saint Esprit.
Je vis aussi en divers lieux du Monde, la lumière descendre sur les douze hommes que je vois si souvent comme douze nouveaux apôtres ou prophètes de l'Eglise»

LE PAPE FUTUR

«Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais.

Je vis Tout se renouveler et une église qui s'élevait jusqu'au Ciel.

Je vis un nouveau Pape très ferme.

Il y a eu dans l'Eglise spirituelle une Fête d'action de grâces ; il y avait là une Gloire splendide, un Trône magnifiquement orné, Saint Paul, Saint Augustin et d'autres saints convertis figuraient là d'une manière toute spéciale. C'était une Fête où l'Eglise triomphante remerciait Dieu d'une grande Grâce qui ne doit arriver à sa maturité que dans l'Avenir (la vision est du 27 janvier 1822, jour où l'on fêtait dans le diocèse de Munster, la Conversion de saint Paul).

C'était quelque chose comme une consécration future. Cela avait rapport au changement moral opéré dans un homme de condition, svelte et assez jeune, lequel doit un jour être Pape.
J'ai vu aussi dans cette vision beaucoup de chrétiens rentrer dans l'Eglise. Ils entraient à travers les Murs de l'Eglise.


Je vis que ce Pape doit être sévère et qu'il éloignera de lui les évêques tièdes et froids. Mais beaucoup de temps doit encore s'écouler jusque-là.

Je le vis (ce futur Pape) en bas dans l'église entouré d'autres hommes pieux : il avait été lié avec ce vieux prêtre que j'ai vu mourir à Rome, il y a quelques jours.

Le jeune homme était déjà dans les Ordres et il semblait qu'il reçut aujourd'hui (2 janvier 1822) une dignité. Il n'est pas Romain mais italien, d'un endroit qui n'est pas très éloigné de Rome, et il appartient, je crois, à une pieuse famille princière».

LE LIVRE AUX SEPT SCEAUX

«Il y eut une grande solennité dans l'Eglise et je vs au-dessus d'elle une nuée lumineuse sur laquelle descendaient des apôtres et de saints évêques qui se réunissaient en choeurs au-dessus de l'autel. Je vis parmi eux saint Augustin, saint Ambroise et tous ceux qui ont beaucoup travaillé à l'exaltation de l'Eglise.

C'était une grande solennité ; la messe fut célébrée,
et je vis au milieu de l'église un grand Livre Ouvert où pendaient trois sceaux du côté le plus long et deux sceaux à chacun des autres côtés. Je vis aussi en haut l'apôtre saint Jean et j'appris que c'étaient des Révélations qu'il avait eues à Patmos. Le Livre était placé sur un pupitre dans le choeur. Avant que ce Livre fût ouvert, il était arrivé quelque chose que j'ai oublié. C'est dommage qu'il y ait cette lacune dans la vision».

«Le 27 décembre, jour de la fete de saint Jean l'Evangéliste, elle vit l'Eglise romaine brillante comme un Soleil. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le Monde entier :

Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Eglise doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Eglise».

LE RETOUR A L'UNITE CHRETIENNE

«Le Pape n'était pas dans l'Eglise. Il était caché»

«Je crois que ceux qui étaient dans l'Eglise ne savaient pas où il était. Je ne sais plus s'il priait ou s'il était mort, mais je vis que tous les assistants, prêtres et laïques, devaient poser la main sur un certain passage du livre des Evangiles et que sur beaucoup d'entre eux, descendait comme un signe particulier, une lumière que leur transmettaient les saints apotres et ls saints évêques. Je vis aussi que plusieurs ne faisaient cela que pour la forme».

«Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésastiques qui s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laisé en oubli les intérêts de l'Eglise, se traîner sur des béquilles, comme boîteux et paralytiques ; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon.

Au dehors, autour de l'Eglise, je vis arriver beaucoup de juifs qui voulaient entrer, MAIS QUI NE LE POUVAIENT PAS ENCORE».

«A la Fin ceux qui n'étaient pas entrés au Commencement arrivèrent, fomant une Multitude innombrable : mais je vis alors le Livre se fermer tout à coup, comme sous l'impulsion d'un Pouvoir surnaturel.
Tout au fond, dans le lointain, je vis un sanglant et terrible Combat et je vis spécialement une immense Bataille du côté du Nord et du couchant.
Ce fut une grande vision très imposante. Je regrette beaucoup d'avoir oublié l'endroi du Livre sur lequel on devait mettre le doigt».

« J'ai appris, par une vision, que vers la Fin du Monde, une Bataille sera livrée contre l'Antéchrist, dans la plaine de Mageddo»

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/Viedemarie/chapit21.html

L'ange continua à parler. Marie tourna je visage de son côté, comme obéissant à un ordre, souleva un peu son voile, et répondit. L'ange parla encore ; Marie releva tout à fait son voile, regarda l'ange, et prononça les paroles sacrées : " Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole ".


La sainte Vierge était dans un ravissement profond ; la chambre était pleine de lumière, je ne vis plus la lueur de la lampe qui brûlait ; je ne vis plus le plafond de la chambre. Le ciel parut ouvert ; mes regards suivirent au-dessus de l'ange une voie lumineuse ; je vis à l'extrémité de ce fleuve de lumière
une figure de la sainte Trinité : c'était comme un triangle lumineux dont les rayons se pénétraient réciproquement. J'y reconnus ce que l'on ne peut qu'adorer, mais jamais exprimer, Dieu tout-puissant, le Père, le Fils et le Saint Esprit, et cependant un seul Dieu tout-puissant.


· Quand la sainte Vierge eut dit : " Qu'il me soit fait selon votre parole ", je vis une Apparition ailée du Saint Esprit, qui cependant ne ressemblait pas entièrement à la représentation ordinaire sous forme de colombe. La tête avait quelque chose du visage humain ; la lumière se répandait des deux côtés comme des ailes ; j'en vis partir comme trois courants lumineux vers le côté droit de la Sainte Vierge, où ils se réunirent.


Quand cette lumière pénétra son côté droit, la sainte Vierge devint elle-même lumineuse et comme diaphane : il semblait que ce qu'elle avait d'opaque en elle se retirât devant cette lumière comme la nuit devant le jour. Elle était dans ce moment tellement inondée de lumière que rien en elle ne paraissait plus obscur ni opaque : elle était resplendissante et comme illuminée tout entière.


Je vis après cela l'ange disparaître ; la voie lumineuse dont il était sorti se retira : c'était comme si le ciel aspirait et faisait rentrer en lui ce fleuve de lumière.


Pendant que je voyais toutes ces choses dans la chambre de Marie, j'eus une impression personnelle d'une nature singulière J'étais dans une angoisse continuelle, comme si l'on m'eût dressé des embûches, et je vis un horrible serpent ramper à travers la maison et les degrés jusqu'à la porte près de laquelle j'étais quand la lumière pénétra la sainte Vierge ; le monstre était arrivé à la troisième marche. Ce serpent était à peu près de la longueur d'un enfant ; sa tête était large et plate ; il avait à la hauteur de la poitrine deux courtes pattes membraneuses, armées de griffes semblables à des ailes de chauve-souris, sur lesquelles il se traînait. Il était tacheté de diverses couleurs d'un aspect repoussant, et rappelait le serpent du Paradis, mais avec quelque chose de plus difforme et de plus horrible. Quand l'ange disparut de la chambre de la sainte Vierge, il marcha sur la tête de ce monstre devant la porte, et j'entendis un cri si affreux que j'en frissonnais. Je vis ensuite paraître trois esprits qui frappèrent ce hideux reptile et le chassèrent hors de la maison.

Après la disparition de l'ange, je vis la sainte Vierge dans un profond ravissement et toute recueillie en elle-même ; je vis qu'elle connaissait et adorait l'incarnation du Sauveur en elle, où il était comme un petit corps humain lumineux, complètement formé et pourvu de tous ses membres Ici, à Nazareth, c'est tout autre chose qu'à Jérusalem : à Jérusalem, les femmes doivent rester dans le vestibule, elles ne peuvent pas entrer dans le Temple, les prêtres seuls ont accès dans le sanctuaire ; mais à Nazareth, c'est une vierge qui est elle-même le temple, le Saint des saints est en elle, le grand prêtre est en elle, et elle est seule près de lui ! Combien cela est touchant, merveilleux, et pourtant simple et naturel ! Las paroles de David, dans le psaume 45, sont accomplies : " Le Très Haut a sanctifié son tabernacle ; Dieu est au milieu de lui, il ne sera pas ébranlé ! "


Il était à peu près minuit quand je vis ce mystère. Au bout de quelque temps, sainte Anne entra chez Marie avec les autres femmes. Un mouvement merveilleux dans la nature les avait éveillées ; une nuée lumineuse avait paru au-dessus de la maison. Quand elles virent la sainte Vierge à genoux au-dessous de la lampe, ravie en extase dans sa prière, elles s'éloignèrent respectueusement.


Au bout de quelque temps, je vis la sainte Vierge se relever et s'approcher de son petit autel, qui était contre le mur ; elle alluma la lampe et pria debout. Des rouleaux écrits étaient devant elle sur un pupitre élevé. Je la vis ensuite se mettre sur sa couche vers le matin.


Alors mon conducteur m'emmena ; mais quand je fus dans le petit vestibule de la maison, je fus prise d'une grande frayeur. Cet affreux serpent était là aux aguets, il se précipita sur moi et voulut se cacher dans les plis de ma robe. J'étais dans une horrible angoisse ; mais mon guide me retira promptement de là, et je vis reparaître les trois esprits qui frappaient de nouveau le monstre. Je crois toujours entendre son effroyable cri, et j'en frissonne encore.

J'appris pourquoi le Rédempteur devait rester neuf mois dans le sein de sa mère et naître enfant, pourquoi il n'avait pas voulu naître homme fait comme notre premier père, se montrer dans toute sa beauté comme Adam sortant des mains du Créateur ; mais je ne puis plus exprimer cela clairement. Ce que j'en comprends encore, c'est qu'il a voulu sanctifier de nouveau la conception et la naissance des hommes, qui avaient été tellement dégradées par le péché originel. Si Marie devint sa mère et s'il ne vint pas plus tôt, c'est qu'elle seule était, ce que jamais créature ne fut avant elle ni après elle, le pur vase de grâce que Dieu avait promis aux hommes, et dans lequel il devait se faire homme, pour payer les dettes de l'humanité au moyen des mérites surabondants de sa Passion. La sainte Vierge était la fleur parfaitement pure de la race humaine, éclose dans la plénitude des temps. Tous les enfants de Dieu parmi les hommes, tous ceux qui, depuis le commencement, avaient travaillé à l'oeuvre de la sanctification, ont contribué à sa venue. Elle était le seul or pur de la terre ; elle seule était la portion pure et sans tache de la chair et du sang de l'humanité tout entière, qui, préparée, épurée, recueillie, consacrée à travers toutes les générations de ses ancêtres, conduite, protégée et fortifiée sous le régime de la loi de Moise, se produisait enfin comme la plénitude de la grâce. Elle était prédestinée dans l'éternité, et elle a paru dans le temps comme Mère de l'Eternel.

La sainte Vierge était âgée d'un peu plus de quatorze ans lors de l'incarnation de Jésus-Christ. Jésus-Christ arriva à l'âge de trente-trois ans et trois fois six semaines. Je dis trois fois six, parce que le chiffre six m'est montré en cet instant même trois fois répété.

(Apocalypse de Jean chap 12:1 UN GRAND SIGNE APPARUT DANS LE CIEL: UNE FEMME VÊTUE DU SOLEIL, LA LUNE SOUS LES PIEDS ET UNE COURONNE DE DOUZE étoiles SUR LA TÊTE. ELLE EST ENCEINTE ET ELLE POUSSE DES CRIS DE DOULEUR DANS LE TRAVAIL DE L'ENFANTEMENT. (ISSAYAH chap 66 SION, JERUSALEM)

3 UN AUTRE SIGNE APPARUT DANS LE CIEL : c'était UN GRAND DRAGON COULEUR DE FEU, avec ses sept têtes et dix cornes, et sept diadèmes sur ses têtes. 4 SA QUEUE ENTRAÎNANT LE TIERS des étoiles DU CIEL, LES PROJETA SUR LA TERRE. PUIS LE DRAGON SE TINT DEVANT LA FEMME QUI ALLAIT ENFANTER, AFIN DE dévorer SON ENFANT dès QU'ELLE L'AURAIT MIS AU MONDE. ELLE ENFANTA UN FILS, UN MÂLE, QUI DOIT GOUVERNER TOUTES LES NATIONS AVEC UNE HOULETTE DE FER. (PSAUME 1 chap 1 et chap 2) ET SON ENFANT FUT emporté auprès DE ILOHIM ET DE SON TRÔNE. LA FEMME S'ENFUIT AU Désert, où ILOHIM LUI A ménagé UN REFUGE POUR QU'ON L'Y NOURRISSE PENDANT DOUZE CENT SOIXANTE JOURS. (PSAUME 91)

7 IL Y EUT UN COMBAT DANS LE CIEL : MICHAËL ET SES ANGES COMBATTAIENT CONTRE LE DRAGON. LE DRAGON AVEC SES ANGES ENGAGEA LE COMBAT, MAIS ILS NE PURENT L'EMPORTER, ET IL N'Y EUT PLUS DE PLACE POUR EUX DANS LE CIEL. IL FUT précipité, LE GRAND DRAGON, LE SERPENT ANTIQUE, QU'ON APPELLE DIABLE ET SATAN, LE Séducteur DU MONDE ENTIER; IL FUT précipité SUR LA TERRE, ET SES ANGES FURENT précipités AVEC LUI.

10 ET J'ENTENDIS DANS LE CIEL UNE VOIX PUISSANTE QUI DISAIT : "C'EST MAINTENANT LE SALUT, LA PUISSANCE, LE Règne DE NOTRE ILOHIM ET LA Souveraineté DE SON OINT ! CAR IL A été précipité, L'ACCUSATEUR DE NOS frères, CELUI QUI LES ACCUSAIT JOUR ET NUIT DEVANT NOTRE ILOHIM. EUX-MÊMES, ILS L'ONT VAINCU PAR LE SANG DE L'AGNEAU ET PAR LA PAROLE DE LEUR Témoignage, ET ILS ONT méprisé LEUR VIE JUSQU'à MOURIR".

12 C'EST POURQUOI réjouissez-vous, CIEUX, ET VOUS QUI LES HABITEZ !

MALHEUR à VOUS, LA TERRE ET LA MER, CAR LE DIABLE EST DESCENDU CHEZ VOUS, PRIS D'UNE GRANDE FUREUR, SACHANT QU'IL NE LUI RESTE QUE PEU DE TEMPS !

13 QUAND LE DRAGON SE VIT précipité SUR LA TERRE, IL POURSUIVIT LA FEMME QUI AVAIT MIS AU MONDE L'ENFANT MÂLE. MAIS LES DEUX AILES DU GRAND AIGLE FURENT données à LA FEMME POUR S'ENVOLER AU Désert, EN SON REFUGE, où ELLE EST NOURRIE UN TEMPS, DEUX TEMPS ET UN DEMI-TEMPS, LOIN DU SERPENT. (PSAUME 91)

15 LE SERPENT lança DE SA GUEULE, après LA FEMME, DE L'EAU COMME UN FLEUVE, DANS L'ESPOIR QU'ELLE SERAIT noyée. MAIS LA TERRE VINT AU SECOURS DE LA FEMME : ELLE S'ENTROUVRIT ET ENGLOUTIT LE FLEUVE QUE LE DRAGON AVAIT lancé DE SA GUEULE.

17 ALORS LE DRAGON, plein de fureur CONTRE LA FEMME, s'en alla faire LA GUERRE CONTRE LES AUTRES DE SES DESCENDANTS, CONTRE CEUX QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET QUI détiennent LE Témoignage DE JESUS. 18 ET IL SE FIXA SUR LE SABLE DE LA MER.

13:1 ET JE VIS MONTER DE LA MER UNE BÊTE qui avait dix cornes et sept têtes. Il y avait sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des NOMS blasphématoires.

2 LA BÊTE que je vis ressemblait à un léopard, ses pattes étaient comme celles d'un ours.

LE DRAGON LUI DONNA SA PUISSANCE, SON TRÔNE ET UN GRAND POUVOIR.

3 L'UNE DE SES TÊTES était comme blessée à mort, MAIS sa plaie mortelle fut guérie.

LA TERRE entière, PRISE D'ADMIRATION, SUIVIT LA BÊTE. ON ADORA LE DRAGON QUI AVAIT donné LE POUVOIR à LA BÊTE, ET ON ADORA LA BÊTE, EN DISANT : "QUI EST SEMBLABLE à LA BÊTE, ET QUI PEUT LUTTER AVEC ELLE" ?

5 IL LUI FUT donné LA Faculté DE DIRE DES PAROLES ARROGANTES ET DES blasphèmes; IL LUI FUTAUSSI donné LE POUVOIR D'AGIR PENDANT QUARANTE-DEUX MOIS.

ELLE OUVRIT LA BOUCHE POUR proférer DES blasphèmes CONTRE ILOHIM, POUR blasphémer SON NOM, SA DEMEURE, LES HABITANTS DU CIEL.

7 IL LUI FUT donné DE FAIRE LA GUERRE AUX SAINTS ET DE LES VAINCRE; IL LUI FUT AUSSI donné PLEIN POUVOIR SUR TOUTE TRIBU, TOUT PEUPLE, TOUTE RACE ET TOUTE NATION. ELLE SERA adorée PAR TOUS LES HABITANTS DE LA TERRE, CEUX DONT LE NOM NE FIGURE PAS, DEPUIS LA FONDATION DU MONDE (LE NOUVEAU), SUR LE LIVRE DE VIE DE L'AGNEAU égorgé (CELUI QUI A PRIS ET A OUVERT LE LIVRE QUI était scellé, DANS LA MAIN DROITE DU Créateur, ET AVEC LA Nuée ET L'ARC-EN-CIEL AU-DESSUS DE SA TÊTE, ET QUI JURE AU NOM DU Créateur, QU'IL N'Y AURAIT PLUS DE Délai, MAIS QUE QUAND SONNERAIT LA Septième TROMPETTE, ALORS S'ACCOMPLIRAIT LE Mystère DE ILOHIM SELON QU'IL EN A FAIT L'ANNONCE à SES SERVITEURS LES Prophètes) (ISSAYAH chap 53 CELUI à QUI LE BRAS DE YAHWEH S'EST révélé).

9 QUE CELUI QUI A DES OREILLES ENTENDE ! SI QUELQU'UN EST destiné à LA Captivité, IL VA EN Captivité; SI QUELQU'UN TUE PAR L'épée, IL DOIT ÊTRE tué PAR L'épée. C'EST EN CELA QUE résident LA CONSTANCE ET LA FOI DES SAINTS.

11 ET JE VIS MONTER DE LA TERRE UNE AUTRE BÊTE. ELLE AVAIT DEUX CORNES PAREILLES à CELLES DE L'AGNEAU, ET ELLE PARLAIT COMME UN DRAGON.

12 TOUT LE POUVOIR DE LA Première BÊTE, ELLE L'EXERCE EN SA Présence. ELLE amène LA TERRE ET SES HABITANTS à ADORER LA Première BÊTE, CELLE DONT LA PLAIE MORTELLE a été guérie.

13 ELLE opère DE GRANDS PRODIGES, JUSQU'à FAIRE DESCENDRE LE FEU DU CIEL SUR LA TERRE, (à JERUSALEM DANS LE SAINT TOMBEAU à PÂQUES) SOUS LES YEUX DES HOMMES.

14 ELLE séduit LES HABITANTS DE LA TERRE PAR LES PRODIGES QU'IL LUI a été donné d'opérer DEVANT LA BÊTE, DISANT AUX HABITANTS DE LA TERRE DE FAIRE UNE STATUE EN L'HONNEUR DE LA BÊTE, CELLE QUI A survécu AU COUP D'épée.

15 IL LUI FUT donné D'ANIMER LA STATUE DE LA BÊTE, SI BIEN QUE LA STATUE DE LA BÊTE PARLE ET FAIT METTRE à MORT TOUS CEUX QUI N'ADORENT PAS LA STATUE DE LA BÊTE. ELLE FAIT QUE TOUS, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, SE METTENT UNE MARQUE SUR LA MAIN DROITE OU SUR LE FRONT, EN SORTE QUE NUL NE PEUT ACHETER NI VENDRE, S'IL N'EST marqué DU NOM DE LA BÊTE OU DU CHIFFRE DE SON NOM. C'EST ICI QU'IL FAUT DE LA SAGESSE. QUE CELUI QUI EST INTELLIGENT CALCULE LE CHIFFRE DE LA BÊTE : CAR C'EST UN CHIFFRE D'HOMME, ET SON CHIFFRE EST SIX CENT SOIXANTE-SIX. (666)

141 J'EUS UNE VISION : C'était L'AGNEAU DEBOUT SUR LE MONT SION, ET AVEC LUI CENT QUARANTE-QUATRE MILLE PERSONNES QUI PORTAIENT INSCRITS SUR LE FRONT SON NOM ET LE NOM DE SON Père. ET J'ENTENDIS UNE VOIX QUI VENAIT DU CIEL, PAREILLE AU BRUIT DE GRANDES EAUX ET AU GRONDEMENT D'UN GRAND COUP DE TONNERRE.

CETTE VOIX que j'entendis RAPPELAIT des harpistes jouant de la harpe. 4 ILS CHANTENT COMME UN CANTIQUE NOUVEAU DEVANT LE TRÔNE, DEVANT LES QUATRE ANIMAUX ET LES VIEILLARDS. NUL NE POUVAIT APPRENDRE CE CANTIQUE, excepté LES CENT QUARANTE-QUATRE MILLIERS, LES Rachetés DE LA TERRE. CE SONT CEUX QUI NE SE SONT PAS souillés AVEC DES FEMMES (Adultères), CAR ILS SONT VIERGES. CE SONT EUX QUI SUIVENT L'AGNEAU PARTOUT où IL VA. CE SONT EUX QUI ONT été rachetés D'ENTRE LES HOMMES COMME OFFRANDE POUR ILOHIM ET POUR L'AGNEAU. SUR LEURS lèvres IL N'A PAS été trouvé DE MENSONGE (DANS LA VOIE DE L'égarement) : ILS SONT SANS TACHE.

6 PUIS JE VIS UN AUTRE ANGE QUI VOLAIT AU Zénith. IL AVAIT à ANNONCER UNE BONNE NOUVELLE, VALABLE POUR L'éternité (ISSAYAH chap 61), AUX HABITANTS DE LA TERRE, à TOUTE NATION, à TOUTE TRIBU, à TOUTE RACE ET à TOUT PEUPLE. IL CLAMAIT à PLEINE VOIX :

"CRAIGNEZ ILOHIM ET RENDEZ-LUI GLOIRE, PARCE QUE L'HEURE EST VENUE où IL VA FAIRE LE JUGEMENT; ADOREZ CELUI QUI A FAIT LE CIEL, LA TERRE, LA MER ET LES SOURCES".

8 UN AUTRE ANGE, UN SECOND, SUIVIT, QUI DISAIT : "ELLE EST tombée, elle est tombée, BABYLONE LA GRANDE, ELLE QUI A abreuvé TOUTES LES NATIONS DU VIN DE SON ARDENTE Impudicité" !

9 UN AUTRE ANGE, UN Troisième, SUIVIT, QUI CLAMAIT à PLEINE VOIX :

"SI QUELQU'UN ADORE LA BÊTE ET SA STATUE ET EN ACCEPTE LA MARQUE SUR LE FRONT OU SUR LA MAIN, 

IL BOIRA, LUI AUSSI, DU VIN DE LA FUREUR DE ILOHIM, DU VIN PUR versé DANS LA COUPE DE SA Colère, ET IL SERA torturé DANS LE FEU ET DANS LE SOUFRE, DEVANT LES SAINTS ANGES ET DEVANT L'AGNEAU."LA Fumée DE LEUR SUPPLICE, MONTE POUR LES siècles des siècles, ET ILS NE CONNAISSENT DE Répit NI JOUR NI NUIT, CEUX QUI ADORENT LA BÊTE ET SA STATUE, ET CEUX QUI EN reçoivent LA MARQUE DE SON NOM. C'EST ICI QUE SE MONTRE LA CONSTANCE DES SAINTS QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE ILOHIM ET LA FOI EN YEHOCHOUA.

LE TRÔNE DE SATAN

APOCALYPSE DE JEAN 

AUX SEPT EGLISES D'ASIE :

2:8 ECRIS AUSSI à L'EGLISE DE SMYRNE : "VOICI CE QUE DIT LE PREMIER ET LE DERNIER, CELUI QUI A CONNU LA MORT ET QUI A REPRIS VIE :

JE CONNAIS TES TRIBULATIONS ET TA Pauvreté, - POURTANT TU ES RICHE, - ET LES CALOMNIES DE CEUX QUI SE DISENT JUIFS ET NE LE SONT PAS, étant PLUTÔT UNE SYNAGOGUE DE SATAN.

10 NE REDOUTE PAS CE QUE TU AURAS à SOUFFRIR. VOICI QUE LE DIABLE VA JETER EN PRISON QUELQUES-UNS DES VÔTRES POUR QUE VOUS SOYEZ MIS MIS à L'épreuve, ET VOUS CONNAÎTREZ DIX JOURS DE TRIBULATION. SOIS fidèle JUSQU'à LA MORT, ET JE TE DONNERAI LA COURONNE DE VIE.

11 QUE CELUI QUI A DES OREILLES ENTENDE CE QUE L'ESPRIT DIT AUX EGLISES ! LE VAINQUEUR N'AURA PAS à SOUFFRIR DE LA SECONDE MORT".

12 ECRIS AUSSI à L'ANGE DE L'EGLISE DE PERGAME :

"VOICI CE QUE DIT CELUI QUI TIENT LE GLAIVE AIGU à DOUBLE TRANCHANT :

13 JE SAIS où TU DEMEURES : là où EST LE TRÔNE DE SATAN.

TU RESTES attaché à MON NOM ET TU N'AS PAS renié LA FOI EN MOI, MÊME AUX JOURS où ANTIPAS, MON Témoin Fidèle, a été mis à MORT CHEZ VOUS, là où DEMEURE SATAN.

16 REPENS-TOI DONC ! SINON, JE VIENDRAI à TOI SANS TARDER, ET JE LEUR FERAI LA GUERRE AVEC LE GLAIVE QUI EST EN MA BOUCHE.

16:1 J'ENTENDIS UNE GRANDE VOIX QUI VENAIT DU TEMPLE ET DISAIT AUX SEPT ANGES :

"ALLEZ VERSER SUR LA TERRE LES SEPT COUPES DE LA FUREUR DE ILOHIM".

2 LE PREMIER S'EN ALLA VERSER SA COUPE SUR LA TERRE. ET UN ulcère MAUVAIS ET PERNICIEUX FRAPPA LES HOMMES QUI AVAIENT LA MARQUE DE LA BÊTE ET QUI ADORAIENT SA STATUE.

3 LE SECOND VERSA SA COUPE SUR LA MER QUI DEVINT COMME LE SANG D'UN MORT, ET TOUT CE QUI AVAIT VIE DANS LA MER périt.

4 LE Troisième VERSA SA COUPE SUR LES FLEUVES ET LES SOURCES QUI DEVINRENT DU SANG.

5 ET J'ENTENDIS L'ANGE DES EAUX QUI DISAIT : "TU ES JUSTE, Ô TOI QUI ES ET QUI FUS, TOI, LE SAINT, EN exécutant CES CHÂTIMENTS.

6 PARCE QU'ILS ONT versé LE SANG DES SAINTS ET DES Prophètes, TU LEUR AS donné DU SANG à BOIRE : ILS LE méritent".

7 ET J'ENTENDIS L'AUTEL QUI DISAIT : "OUI, SEIGNEUR, ILOHIM TOUT-PUISSANT, TES JUGEMENTS SONT CONFORMES à LA Vérité ET à LA JUSTICE".

8 LE Quatrième VERSA SA COUPE SUR LE SOLEIL, à QUI IL FUT donné DE BRÛLER LES HOMMES PAR SON FEU. LES HOMMES FURENT ATTEINTS DE GRANDES BRÛLURES, ILS blasphémèrent LE NOM DE ILOHIM QUI EST LE MAÎTRE DE CES Fléaux, ET ILS NE SE REPENTIRENT PAS POUR LUI RENDRE GLOIRE.

10 LE Cinquième VERSA SA COUPE SUR LE TRÔNE DE LA BÊTE, DONT LE ROYAUME FUT plongé DANS LES Ténèbres. SES HABITANTS SE MORDAIENT LA LANGUE DE DOULEUR. ILS blasphémèrent LE ILOHIM DU CIEL à CAUSE DE LEURS DOULEURS ET à CAUSE DE LEURS ulcères, ET ILS NE SE REPENTIRENT PAS DE LEURS OEUVRES.

12 LE Sixième ANGE VERSA SA COUPE SUR LE GRAND FLEUVE DE L'EUPHRATE, DONT LES EAUX TARIRENT POUR LIVRER PASSAGE AUX ROIS, à CEUX DE L'ORIENT.

13 JE VIS SORTIR DE LA GUEULE DU DRAGON, DE LA GUEULE DE LA BÊTE ET DE LA BOUCHE DU FAUX Prophète, TROIS ESPRITS IMPURS semblables à des grenouilles. CE SONT DES ESPRITS DE Démons QUI opèrent DES PRODIGES ET S'EN VONT TROUVER LES ROIS DE L'UNIVERS ENTIER, AFIN DE LES MENER ENSEMBLE AU COMBAT, AU GRAND JOUR DU ILOHIM TOUT-PUISSANT.

16 -VOICI QUE JE VIENS COMME UN VOLEUR. HEUREUX QUI VEILLE ET QUI GARDE SES VÊTEMENTS POUR N'AVOIR PAS à ALLER NU ET POUR NE PAS LAISSER VOIR SA Nudité !

16 ILS LES rassemblèrent AU LIEU appelé EN hébreu HARMAGEDON.

17 LE Septième VERSA SA OCUPE DANS LES AIRS, ET IL SORTIT DU TEMPLE UNE GRANDE VOIX QUI VENAIT DU TRÔNE ET DISAIT : "C'EST FAIT" !

18 IL Y EUT DES éclairs, DES VOIX, DES COUPS DE TONNERRE; 

PUIS CE FUT UN GRAND TREMBLEMENT DE TERRE, TEL QU'IL N'Y EN A JAMAIS EU DEPUIS QUE L'HOMME AIT SUR LA TERRE, TANT CE TREMBLEMENT DE TERRE FUT GRAND. (DANIEL chap 12)

19 LA GRANDE Cité SE COUPA EN TROIS MORCEAUX, ET LES Cités DES PAÏENS S'ABATTIRENT.

ILOHIM SE SOUVINT DE BABYLONE LA GRANDE POUR LUI DONNER LA COUPE DU VIN DE SON ARDENTE Colère. 

20 TOUTES LES ÎLES S'ENFUIRENT, ET L'ON NE RETROUVA PLUS DE MONTAGNES. 

21 DES GRÊLONS AUSSI GROS QUE DES TALENTS tombèrent DU CIEL SUR LES HOMMES, ET LES HOMMES blasphémèrent ILOHIM à CAUSE DU Fléau DE LA GRÊLE, CAR C'EST UN très GRAND Fléau.

17:1 L'UN DES SEPT ANGES QUI AVAIENT LES SEPT COUPES VINT ME PARLER : 

"VIENS, DIT-IL, QUE JE TE MONTRE LE JUGEMENT DE LA GRANDE Prostituée ASSISE AU BORD DES GRANDES EAUX,  AVEC LAQUELLE SE SONT souillés LES ROIS DE LA TERRE ET SE SONT enivrés LES HABITANTS DE LA TERRE EN BUVANT DU VIN DE SON ARDENTE Impudicité".

3 ET IL ME TRANSPORTA EN ESPRIT DANS UN désert.

JE VIS UNE FEMME montée SUR UNE BÊTE écarlate, COUVERTE DE NOMS blasphématoires, QUI AVAIT SEPT TÊTES ET DIX CORNES. LA FEMME était VÊTUE DE POURPRE ET D'écarlate, ET RUTILANTE D'OR, DE PIERRES précieuses ET DE PERLES.

ELLE AVAIT à LA MAIN UNE COUPE D'OR PLEINE D'ABOMINATIONS AINSI QUE LES SOUILLURES DE SON Impudicité.

5 SUR SON FRONT était INSCRIT UN NOM : UN Mystère ! "BABYLONE LA GRANDE, LA Mère des débauchés ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE".

6 ET JE VIS CETTE FEMME S'ENIVRER DU SANG DES SAINTS ET DU SANG DES MARTYRS DE JESUS. 

A CE SPECTACLE, JE FUS PRIS D'UN GRAND étonnement.

7 L'ANGE ME DIT : "POURQUOI T'étonner ? MOI, JE VAIS T'EXPLIQUER LE Mystère DE LA FEMME ET DE LA BÊTE QUI LA PORTE, AUX SEPT TÊTES ET AUX DIX CORNES.

8 LA BÊTE QUE TU AS VUE était, MAIS ELLE N'EST PLUS; ELLE VA REMONTER DE L'ABÎME POUR ALLER à SA PERTE. ET CEUX DES HABITANTS DE LA TERRE, DONT LE NOM NE FIGURE PAS DEPUIS LA FONDATION DU MONDE SUR LE LIVRE DE VIE, SERONT DANS L'étonnement EN VOYANT LA BÊTE : ELLE était, ELLE N'EST PLUS, ELLE REPARAÎT. C'EST ICI QU'IL FAUT UNE INTELLIGENCE douée DE SAGESSE. LES SEPT TÊTES SONT SEPT MONTS SUR LESQUELS LA FEMME EST ASSISE................

14 ILS FERONT LA GUERRE à L'AGNEAU, MAIS L'AGNEAU LES VAINCRA, PARCE QU'IL EST LE SEIGNEUR des seigneurs ET LE ROI des rois; VAINCRONT AUSSI CEUX QUI SONT AVEC LUI, LES Appelés, LES élus, LES fidèles". (JOËL SION, JERUSALEM, CEUX QUE YAHWEH APPELLERA, LES Rescapés à SION)

EXODE 

19:3 MOÏSE MONTA VERS ILOHIM, ET YAHWEH L'APPELA DU HAUT DE LA MONTAGNE, EN DISANT :

"TU PARLERAS AINSI à LA MAISON DE JACOB ET TU déclareras AUX ENFANTS D'ISRAÏL : VOUS AVEZ VU CE QUE J'AI FAIT à L'EGYPTE, ET COMMENT JE VOUS AI portés SUR DES AILES D'AIGLE ET VOUS AI amenés VERS MOI. MAINTENANT, SI VOUS VOULEZ écoutez MA VOIX ET SI VOUS GARDEZ MON ALLIANCE, VOUS SEREZ MON DOMAINE PROPRE PARMI TOUS LES PEUPLES, CAR TOUTE LA TERRE EST à MOI; MAIS VOUS, VOUS ME DEVIENDREZ UN ROYAUME DE PRÊTRES ET UNE NATION SAINTE. TELLES SONT LES PAROLES QUE TU DIRAS AUX ENFANTS D'ISRAÏL".

7 MOÏSE VINT APPELER LES ANCIENS DU PEUPLE, ET IL LEUR EXPOSA TOUTES CES PAROLES, COMME YAHWEH LE LUI AVAIT commandé.

8 LE PEUPLE répondit UNANIMEMENT : "NOUS FERONS TOUT CE QU'A DIT YAHWEH".

MOÏSE RAPPORTA LES PAROLES DU PEUPLE, ET YAHWEH DIT à MOÏSE : "VOICI QUE JE VAIS VENIR VERS TOI DANS UNE Nuée épaisse, AFIN QUE LE PEUPLE ENTENDE QUAND JE PARLERAI AVEC TOI, ET QU'EN TOI AUSSI IL AIT FOI à JAMAIS.

ET MOÏSE RAPPORTA à YAHWEH LES PAROLES DU PEUPLE.

10 ET YAHWEH DIT à MOÏSE : "VA VERS LE PEUPLE, ET SANCTIFIE-LES AUJOURD'HUI ET DEMAIN, ET QU'ILS LAVENT LEURS VÊTEMENTS (DANS LE SANG DE L'AGNEAU égorgé).

11 QU'ILS SOIENT PRÊTS POUR LE Troisième JOUR; CAR LE Troisième JOUR YAHWEH DESCENDRA, AUX YEUX DE TOUT LE PEUPLE SUR LA MONTAGNE DE SINAÏ (SION, SA MONTAGNE SAINTE).

12 TU FIXERAS AU PEUPLE UNE LIMITE à L'ENTOUR, EN DISANT : GARDEZ-VOUS DE MONTER SUR LA MONTAGNE OU D'EN TOUCHER LE BORD; QUICONQUE TOUCHERA LA MONTAGNE SERA MIS à MORT. ON NE METTRA PAS LA MAIN SUR LUI, MAIS ON LE LAPIDERA OU ON LE PERCERA DE Flèches; BÊTE OU HOMME, IL NE DOIT PAS VIVRE.

QUAND LA CORNE SONNERA, ILS MONTERONT SUR LA MONTAGNE".

14 MOÏSE DESCENDIT DE LA MONTAGNE VERS LE PEUPLE; IL SANCTIFIA LE PEUPLE, ET ILS lavèrent LEURS VÊTEMENTS (DANS LE SANG DE LA FEMME DE L'AGNEAU COMME égorgé).

15 PUIS IL DIT AU PEUPLE : "SOYEZ PRÊTS DANS TROIS JOURS; NE VOUS APPROCHEZ PAS DES FEMMES". (DES FEMMES Adultères ET Prostituées).

16 LE Troisième JOUR AU MATIN, IL Y EUT DES TONNERRES, DES éclairs, UNE Nuée épaisse SUR LA MONTAGNE, ET DES SONNERIES DE TROMPETTE très éclatantes, ET TOUT LE PEUPLE QUI était DANS LE CAMP TREMBLA.

17 MOÏSE FIT SORTIR LE PEUPLE DU CAMP, à LA RENCONTRE DE ILOHIM, ILS SE TENAIENT AU PIED DE LA MONTAGNE. (DE SION, SA MONTAGNE SAINTE)

18 LA MONTAGNE DE SINAÏ était TOUTE FUMANTE, PARCE QUE YAHWEH Y était DESCENDU DANS LE FEU, ET SA Fumée s'élevait COMME LA Fumée D'UNE FOURNAISE, ET TOUTE LA MONTAGNE TREMBLAIT FORT.

19 LES SONNERIES DE LA TROMPETTE DEVENAIENT DE PLUS EN PLUS éclatantes.

MOÏSE PARLA, ET ILOHIM LUI répondit PAR UN TONNERRE. (Apocalypse de Jean chap 10 :  L'ANGE VIGOUREUX  AVEC enveloppé DANS LA Nuée ET L'ARC-EN-CIEL AU-DESSUS DE LA TÊTE. IL TENAIT UN PETIT LIVRE QUI était OUVERT, ET IL LEVA LA MAIN DROITE VERS LE CIEL, ET IL JURA PAR CELUI QUI A TOUT créé, LE Créateur, QU'IL N'Y AURAIT PLUS DE Délai. IL CRIA COMME UN LION. ET A CE CRI, LES SEPT TONNERRES DE ILOHIM FIRENT ENTENDRENT LEUR VOIX. (DANIEL chapitre 12))

20 YAHWEH DESCENDIT SUR LA MONTAGNE DE SINAÏ, SUR LE SOMMET DE LA MONTAGNE (SION, SA MONTAGNE SAINTE),

ET YAHWEH APPELA MOÏSE SUR LE SOMMET DE LA MONTAGNE ET MOÏSE MONTA.

21 YAHWEH DIT à MOÏSE : "DESCENDS, OBJURGUE LE PEUPLE : QU'ILS NE PASSENT PAS POUR ALLER VERS YAHWEH POUR REGARDER, AFIN QU'IL N'EN TOMBE PAS UN GRAND NOMBRE. 22 QUE MÊME LES PRÊTRES, QUI S'APPROCHENT DE YAHWEH, SE SANCTIFIENT, DE PEUR QUE YAHWEH NE LES ABATTE".

23 MOÏSE DIT à YAHWEH : "LE PEUPLE NE POURRA PAS MONTER SUR LA MONTAGNE DE SINAÏ, PUISQUE TU NOUS AS objugués, EN DISANT : "FIXE DES LIMITES AUTOUR DE LA MONTAGNE, ET SANCTIFIE-LA". (SION, LA MONTAGNE SAINTE DE YAHWEH DES Armées).

24 YAHWEH LUI DIT : "VA, DESCENDS, TU MONTERAS ENSUITE AVEC AARON (LE NOUVEL ADAM, LE GRAND PRÊTRE); MAIS QUE NI PRÊTRES NI PEUPLE NE PASSENT LES LIMITES POUR MONTER VERS YAHWEH, DE PEUR QU'IL NE LES ABATTE".

25 MOÏSE DESCENDIT VERS LE PEUPLE ET LEUR PARLA.

20:1 ET ILOHIM prononça CES PAROLES-CI :

"JE SUIS YAHWEH, TON ILOHIM, QUI T'AI tiré DU PAYS D'EGYPTE, DE LA MAISON DE SERVITUDE.

3 TU N'AURAS PAS D'AUTRES DIEUX DEVANT MOI. TU NE TE FERAS PAS D'IMAGE taillée, NI AUCUNE IMAGE DE CE QUI EST EN HAUT DANS LE CIEL, OU DE CE QUI EST EN BAS SUR LA TERRE, OU DE CE QUI EST DANS LES EAUX AU-DESSOUS DE LA TERRE. TU NE TE PROSTERNERAS PAS DEVANT ELLES ET TU NE LES SERVIRAS PAS. 

CAR MOI YAHWEH, TON ILOHIM, JE SUIS UN ILOHIM JALOUX, QUI PUNIS LA FAUTE des pères SUR LES ENFANTS, SUR LA Troisième ET SUR LA Quatirème Génération DE CEUX QUI ME HAÏSSENT, ET témoigne DE LA Bonté JUSQU'à MILLE Générations, à CEUX QUI M'AIMENT ET QUI GARDENT MES COMMANDEMENTS.

TU NE PRENDRAS PAS LE NOM DE YAHWEH, TON ILOHIM, POUR TROMPER, CAR YAHWEH NE LAISSERA PAS IMPUNI CELUI QUI PRENDRA SON NOM POUR TROMPER.

SOUVIENS-TOI DU JOUR DU SABBAT POUR LE SANCTIFIER. PENDANT SIX JOURS TU TRAVAILLERAS, ET TU FERAS TOUS TES TRAVAUX. MAIS LE Septième JOUR EST UN SABBAT QUI APPARTIENT à YAHWEH, TON ILOHIM : TU NE FERAS AUCUN TRAVAIL, NI TOI, NI TON FILS, NI TA FILLE, NI TON SERVITEUR, NI TA SERVANTE, NI TON bétail, NI TON HÔTE étranger QUI EST DANS TES localités. CAR PENDANT SIX JOURS YAHWEH A FAIT LE CIEL, LA TERRE, LA MER ET TOUT CE QU'ILS CONTIENNENT, ET IL S'EST reposé LE Septième JOUR :

C'EST POURQUOI YAHWEH a béni LE JOUR DU SABBAT ET L'A consacré.

HONORE TON Père ET TA Mère, AFIN QUE TES JOURS SE PROLONGENT DANS LE PAYS QUE YAHWEH, TON ILOHIM TE DONNE.

TU NE COMMETTRAS PAS DE MEURTRE.

TU NE COMMETTRAS PAS D'Adultère (SEXUEL ET SPIRITUEL).

TU NE VOLERAS PAS.

TU NE PORTERAS PAS DE FAUX Témoignage CONTRE TON COMPAGNON.

TU NE CONVOITERAS PAS LA MAISON DE TON COMPAGNON; TU NE CONVOITERAS PAS LA FEMME DE TON COMPAGNON, NI SON SERVITEUR, NI SA SERVANTE, NI SON BOEUF, NI SON ÂNE, NI RIEN DE CE QUI APPARTIENT à TON COMPAGNON.

TOUT LE PEUPLE PERCEVAIT LES TONNERRES, LES FLAMMES ET LE SON DE LA TROMPETTE AINSI QUE LA MONTAGNE FUMANTE; à CE SPECTACLE IL FRISSONNAIT ET SE TENAIT à DISTANCE. ILS DIRENT à MOÏSE : "PARLE-NOUS, TOI, ET NOUS écouterons; MAIS QUE ILOHIM NE NOUS PARLE PAS, DE PEUR QUE NOUS NE MOURRIONS".

MOÏSE répondit AU PEUPLE : "NE CRAIGNEZ PAS, CAR C'EST POUR VOUS METTRE à L'épreuve QUE ILOHIM EST VENU, ET POUR QUE VOUS GARDIEZ SA CRAINTE, AFIN QUE VOUS NE péchiez pas". ET LE PEUPLE RESTA à DISTANCE; MAIS MOÏSE S'APPROCHA DE LA SOMBRE Ténèbre où était ILOHIM. (LA Nuée)

22 ET YAHWEH DIT à MOÏSE : "TU PARLERAS AINSI AUX ENFANTS D'ISRAÏL : VOUS AVEZ VU QUE JE VOUS AI parlé DU CIEL.

23 VOUS NE FEREZ PAS à Côté DE MOI DE DIEUX d'argent ET VOUS NE VOUS FEREZ PAS DE DIEUX D'OR.

24 TU M'élèveras UN AUTEL (SION L'AUTEL D'OR ET LE SANCTUAIRE, LE TEMPLE), SUR LEQUEL TU M'OFFRIRAS TES Prières, TES ACTIONS DE GRÂCE ET TES VOEUX, ET LE SACRIFICE Perpétuel, LE SANG DE L'AGNEAU comme égorgé, L'AGNEAU VIVANT DE LA NOUVELLE ALLIANCE, LE SACRIFICE EXPIATOIRE. LE SACRIFICE DE JUDA ET L'OBLATION DE JERUSALEM SERA agréable à YAHWEH, COMME AUX JOURS ANCIENS. (MALACHIYAH; LES VOEUX DU Naziréen MALACHIYAH 2:11; PSAUME 110 Melchisédech; Apocalypse de Jean chap 21, JOËL)

DANS TOUS LES LIEUX où JE METTRAI LE Mémorial DE MON NOM, JE VIENDRAI VERS TOI, ET JE TE bénirai. 

DEUTERONOME MOÏSE 

18: 15 YAHWEH, TON ILOHIM, TE SUSCITERA DU MILIEU DE TOI, D'ENTRE TES frères, UN Prophète TEL QUE MOI : VOUS L'écouterez. 

16 C'EST CE QUE TU AS demandé à YAHWEH, TON ILOHIM, EN HOREB, LE JOUR DE L'Assemblée, EN DISANT :

"JE NE VEUX PLUS ENTENDRE LA VOIX DE YAHWEH, MON ILOHIM, ET JE NE VEUX PLUS VOIR CE GRAND FEU, DE PEUR DE MOURIR".

17 YAHWEH ME DIT : "CE QU'ILS ONT DIT EST BIEN. JE LEUR SUSCITERAI D'ENTRE LEURS frères, UN Prophète TEL QUE TOI; JE METTRAI MES PAROLES DANS SA BOUCHE, ET IL LEUR DIRA TOUT CE QUE JE LUI COMMANDERAI.

19 ET SI QUELQU'UN n'écoute pas MES PAROLES QU'IL DIRA EN MON NOM, C'EST MOI QUI LUI EN DEMANDERAI COMPTE.

20 MAIS le prophète qui aurait la présomption de dire EN MON NOM UNE PAROLE QUE JE NE LUI AURAI PAS commandé DE DIRE, OU QUI PARLERA AU NOM D'AUTRES DIEUX, CE prophète-là MOURRA".

21 QUE SI TU DIS DANS TON COEUR : "COMMENT RECONNAÎTRONS-NOUS LA PAROLE QUE YAHWEH N'AURA PAS DITE"?

22 QUAND le prophète AURA parlé AU NOM DE YAHWEH, SI CE QU'IL DIT N'ARRIVE PAS ET NE SE réalise PAS, C'EST là LA PAROLE QUE YAHWEH N'A PAS DITE; C'EST par présomption que le prophète l'a dite : TU N'AURAS PAS PEUR DE LUI.

DEUTERONOME

12 :1 « VOICI LES LOIS ET LES ORDONNANCES QUE VOUS GARDEREZ ET PRATIQUEREZ DANS LE PAYS QUE YAHWEH, LE ILOHIM DE vos pères, T’A donné POUR LE posséder, TOUT LE TEMPS QUE VOUS VIVREZ SUR CE SOL. (PSAUME 1 chap 1 et chap 2; Apocalypse de Jean chap 21 et chap 22)

2 VOUS détruirez entièrement TOUS LES LIEUX où LES NATIONS QUE VOUS ALLEZ CHASSER SERVAIENTI LEURS DIEUX, SUR LES HAUTES MONTAGNES, SUR LES COLLINES ET SOUS TOUT ARBRE VERT.

3 VOUS RENVERSEREZ LEURS AUTELS, VOUS BRISEREZ LEURS PIERRES levées (STATUES ET Obélisques), VOUS BRÛLEREZ LEURS ACHERIM, VOUS METTREZ EN pièces LES IMAGES taillées DE LEURS DIEUX, ET VOUS FEREZ DISPARAÎTRE LEURS NOMS DE CES LIEUX.

4 VOUS NE FEREZ PAS AINSI à L’égard DE YAHWEH, VOTRE ILOHIM.

5 MAIS C’EST AU LIEU QUE YAHWEH, VOTRE ILOHIM, CHOISIRA D’ENTRE TOUTES VOS TRIBUS POUR Y METTRE SON NOM ET EN FAIRE SA DEMEURE, (YAHWEH résidera EN SION, à JERUSALEM; ZACHARIYAH chap 6:9-15) ET C’EST QUE VOUS LE CHERCHEREZ ET QUE VOUS IREZ. 6 C’ESTQUE VOUS APPORTEREZ VOS HOLOCAUSTES ET VOS SACRIFICES, VOS DÎMES ET CE QUE VOTRE MAIN AURA prélevé, VOS VŒUX ET VOS OFFRANDES VOLONTAIRES, ET LES premiers-nés de vos bœufs ET de vos brebis. 7 C’ESTQUE VOUS EN MANGEREZ DEVANT YAHWEH, VOTRE ILOHIM, ET QUE VOUS VOUS réjouirez, VOUS ET VOS FAMILLES, DE TOUS LES BIENS QUE VOTRE MAIN AURA ACQUIS ET PARCE QUE YAHWEH, TON ILOHIM, T’AURA béni.

8 VOUS NE FEREZ PAS, SELON TOUT CE QUE NOUS FAISONS MAINTENANT ICI, CHACUN FAISANT CE QUE BON LUI SEMBLE, PARCE QUE VOUS N’ÊTES PAS ENCORE arrivés AU REPOS (AU LIEU DE REPOS, LE LIEU DE Délassement : ISSAYAH 28 :12), ET AU DOMAINE QUE TE DONNE YAHWEH, TON ILOHIM. (PSAUME 1 chap 1et chap 2)

10 MAIS VOUS PASSEREZ LE JOURDAIN ET VOUS HABITEREZ LE PAYS DONT YAHWEH, VOTRE ILOHIM, VOUS DONNERA LA Propriété, ET IL VOUS DONNERA DU REPOS, EN VOUS délivrant, DE TOUS LES ENNEMIS QUI VOUS ENTOURENT, ET VOUS HABITEREZ EN Sécurité.

11 ALORS, DANS LE LIEU QUE YAHWEH, VOTRE ILOHIM, CHOISIRA POUR Y FAIRE HABITER SON NOM, C’ESTQUE VOUS APPORTEREZ TOUT CE QUE JE VOUS COMMANDE, VOS HOLOCAUSTES ET VOS SACRIFICES, VOS DÎMES ET CE QUE VOTRE MAIN AURA prélevé, ET TOUTES LES OFFRANDES DE CHOIX QUE VOUS AUREZ vouées à YAHWEH. (MALACHIYAH : LES DÎMES)

12 ET VOUS VOUS réjouirez DEVANT YAHWEH, VOTRE ILOHIM, VOUS, VOS FILS ET VOS FILLES, ET LE Lévite QUI SERA DANS VOS PORTES.

13 GARDE-TOI D’OFFRIR TES HOLOCAUSTES DANS TOUS LES LIEUX QUE TU DISTINGUERAS ; MAIS C’EST UNIQUEMENT AU LIEU QUE YAHWEH AURA CHOISI DANS L’UNE DE TES TRIBUS, QUE TU OFFRIRAS TES HOLOCAUSTES, ET là QUE TU FERAS TOUT CE QUE JE TE COMMANDE.

13 CEPENDANT, TANT QUE TU LE désireras, TU POURRAS IMMOLER ET MANGER DE LA VIANDE DANS TOUTES TES PORTES, SELON LES Bénédictions QUE T’ACCORDERA YAHWEH, TON ILOHIM. 16 MAIS VOUS NE MANGEREZ PAS LE SANG : TU LE répandras SUR LA TERRE, COMME DE L’EAU.

17 TU NE POURRAS PAS MANGER DANS TES PORTES LA DÎME DE TON Blé, DE TON VIN NOUVEAU ET DE TON HUILE, NI les premiers-nés DE TES BŒUFS ET DE TES BREBIS, NI AUCUNE DES OFFRANDES QUE TU AURAS vouées, NI TES OFFRANDES VOLONTAIRES, NI CE QUE TA MAIN AURA prélevé.

18 C’EST SEULEMENT DEVANT YAHWEH, TON ILOHIM, DANS LE LIEU QUE YAHWEH, TON ILOHIM, AURA CHOISI, QUE TU LES MANGERAS, TOI, TON FILS ET TA FILLE, ET LE Lévite QUI SERA DANS TES PORTES ; TU TE réjouiras DEVANT YAHWEH, TON ILOHIM, DE TOUS LES BIENS QUE TA MAIN AURA ACQUIS.

19 GARDE-TOI DE délaisser LE Lévite, AUSSI LONGTEMPS QUE TU VIVRAS SUR TON SOL.

20 LORSQUE YAHWEH, TON ILOHIM, AURA élargi TON TERRITOIRE, COMME IL TE L’A DIT, ET QUE TU DIRAS : « JE VEUX MANGER DE LA VIANDE », PARCE QUE TU désires MANGER DE LA VIANDE, TU POURRAS MANGER DE LA VIANDE AUTANT QUE TU désireras ; SI LE LIEU QUE YAHWEH, TON ILOHIM, CHOISIRA POUR Y METTRE SON NOM EST éloigné DE TOI, TU POURRAS IMMOLER DE TES BŒUFS ET DE TES BREBIS QUE YAHWEH T’A donnés, SELON QUE JE TE L’AI PRESCRIT, ET TU EN MANGERAS DANS TES PORTES, SUIVANT TON désir.

22 TU EN MANGERAS COMME ON MANGE DE LA GAZELLE OU DU CERF : SEULEMENT TIENS FERME à NE PAS MANGER LE SANG, CAR LE SANG, C’EST L’ÂME, ET TU NE MANGERAS L’ÂME AVEC LA CHAIR.

24 TU NE LE MANGERAS PAS ; TU LE répandras SUR LA TERRE, COMME DE L’EAU. 25 TU NE LE MANGERAS PAS, AFIN QUE TU SOIS HEUREUX, TOI ET TES ENFANTS après TOI, PARCE QUE TU AURAS FAIT CE QUI EST DROIT AUX YEUX DE YAHWEH.

26 C’EST SEULEMENT LES CHOSES Sacrées QUI TE SONT imposées ET CELLES QUE TU AS vouées, QUE TU PRENDRAS POUR ALLER AU LIEU QUE YAHWEH AURA CHOISI, ET TU CONSUMERAS TES HOLOCAUSTES, LA CHAIR ET LE SANG, SUR L’AUTEL DE YAHWEH, TON ILOHIM ; QUAND AU SANG DES SACRIFICES, IL SERA répandu SUR L’AUTEL DE YAHWEH, TON ILOHIM, ET TU EN MANGERAS LA CHAIR.

28 OBSERVE ET écoute TOUTES CES CHOSES QUE JE TE COMMANDE,

AFIN QUE TU SOIS HEUREUX, TOI ET TES ENFANTS après TOI, à JAMAIS, PARCE QUE TU AURAS FAIT CE QUI EST BIEN ET DROIT AUX YEUX DE YAHWEH.

29 LORSQUE YAHWEH, TON ILOHIM, AURA exterminé LES NATIONS, DANS LESQUELLES TU TE RENDS POUR LES CHASSER DEVANT TOI, QUE TU LES AURAS chassées ET QUE TU HABITERAS DANS LEUR PAYS,

30 PRENDS GARDE à N’ÊTRE PAS PRIS AU Piège DE LEUR IMITATION, après QU’ELLES AURONT été détruites PAR TOI OU DE T’enquérir DE LEURS DIEUX, EN DISANT : « COMMENT CES NATIONS SERVAIENT-ELLES LEURS DIEUX ? JE VEUX FAIRE DE MÊME, MOI AUSSI ».

31 TU N’AGIRAS PAS AINSI à L’égard DE YAHWEH, TON ILOHIM ; CAR ELLES FAISAIENT POUR LEURS DIEUX TOUTES LES ABOMINATIONS QUE déteste YAHWEH, ET MÊME JUSQU’à CONSUMER PAR LE FEU LEURS FILS ET LEURS FILLES EN L’HONNEUR DE LEURS DIEUX. (Apocalypse de Jean)

13 :1 TOUT CE QUE JE VOUS COMMANDE, VOUS L’OBSERVEREZ ET LE PRATIQUEREZ, SANS Y RIEN AJOUTER ET SANS EN RIEN RETRANCHER.

2 S’IL SURGIT CHEZ TOI UN prophète OU un songeur DE SONGES, QUI TE PROPOSE UN SIGNE OU UN PRODIGE, - ET QUE S’ACCOMPLISSE LE SIGNE OU LE PRODIGE DONT IL T’A parlé, - EN DISANT : « ALLONS après D’AUTRES DIEUX, - QUE TU NE CONNAIS PAS ! – ET SERVONS-LES »,

TU n’écouteras pas LES PAROLES DE CE prophète OU de ce songeur DE SONGES ; CAR YAHWEH, VOTRE ILOHIM, VOUS éprouve POUR SAVOIR SI VOUS AIMEZ YAHWEH, VOTRE ILOHIM, DE TOUT VOTRE CŒUR ET DE TOUTE VOTRE ÂME.

5 C'EST YAHWEH, VOTRE ILOHIM, QUE VOUS SUIVREZ, LUI QUE VOUS CRAINDREZ ; CE SONT SES COMMANDEMENTS QUE VOUS GARDEREZ, à SA VOIX QUE VOUS obéirez, LUI QUE VOUS SERVIREZ ET à LUI QUE VOUS VOUS ATTACHEREZ.

6 ET CE prophète OU ce songeur DE SONGES SERA MIS à MORT, PARCE QU’IL A prêché LA Révolte CONTRE YAHWEH, TON ILOHIM, QUI T’A tiré DU PAYS D’EGYPTE, ET T’A délivré DE LA MAISON DE SERVITUDE, POUR TE REPOUSSER DE LA VOIE DANS LAQUELLE YAHWEH, TON ILOHIM, T’A commandé DE MARCHER. TU SUPPRIMERAS AINSI LE MAL CHEZ TOI.

7 SI TON frère, fils de ta mère, OU ton fils OU ta fille, OU la femme de ton cœur, OU ton ami qui est comme ta propre âme, T’INCITE EN SECRET, EN DISANT : « ALLONS, ET SERVONS D’AUTRES DIEUX » - QUE N’ONT CONNU NI TOI NI tes pères, D’ENTRE LES DIEUX DES PEUPLES QUI VOUS ENTOURENT, OU PROCHES OU éloignés, D’UN BOUT DE LA TERRE à L’AUTRE, -

9 TU NE LUI céderas pas ET TU NE l’écouteras pas ; TON ŒIL SERA SANS Pitié POUR LUI :

TU NE L’épargneras pas ET TU NE LE COUVRIRAS PAS,

MAIS TU LE FERAS MOURIR, TA MAIN SE lèvera LA première CONTRE LUI POUR LE METTRE à MORT, ET LA MAIN DE TOUT LE PEUPLE ENSUITE ; DU SOUFFLE DE TA BOUCHE, TU LE FERAS MOURIR, ET DU GLAIVE à DOUBLE TRANCHANT QUI SORT DE TA BOUCHE, TU LE FRAPPERAS, ET IL SERA frappé PAR LA Malédiction DE L'OINT, PARCE QU’IL A cherché à TE REPOUSSER LOIN DE YAHWEH, TON ILOHIM, QUI T’A tiré DU PAYS D’EGYPTE, DE LA MAISON DE SERVITUDE. (ISSAYAH chap 11; PSAUME 109; PSAUME 149; Apocalypse de Jean chap 1:12; chap 2:12; chap 19:11-21; ISSAYAH chap 41:1-20; chap 13:3 : ORACLE SUR BABYLONE : Moi, J'ai donné Ordre à MES Consacrés; J'AI appelé MES Héros à exécuter Ma Colère, ceux qui acclament Ma Majesté.)

12 TOUT ISRAÏL L’APPRENDRA ET SERA DANS LA CRAINTE, ET ON NE RECOMMENCERAS PAS à COMMETTRE UNE ACTION AUSSI MAUVAISE CHEZ TOI.

PSAUME 50

1 Psaume. D’Asaph.

ILOHIM, YAHWEH, PARLE ET CONVOQUE LA TERRE, DU LEVER DU SOLEIL à SON COUCHANT. DE SION, Beauté PARFAITE, ILOHIM RESPLENDIT.

3 IL VIENT, NOTRE ILOHIM, ET IL N’EST PAS SILENCIEUX.

DEVANT LUI EST UN FEU Dévorant, AUTOUR DE LUI SE déchaîne LA TEMPÊTE.

4 IL CONVOQUE LES CIEUX EN HAUT ET LA TERRE : IL VA JUGER SON PEUPLE :

« RASSEMBLEZ-MOI MES fidèles, QUI EN SACRIFIANT ONT FAIT ALLIANCE AVEC MOI ».

6 ET LES CIEUX PROCLAMENT SA JUSTICE, CAR IL EST ILOHIM QUI JUGE. -Séla.

« ECOUTE, MON PEUPLE, ET JE PARLERAI :

ISRAËL, ET JE témoignerai CONTRE TOI : JE SUIS TON ILOHIM, TON ILOHIM.

8 CE N’EST PAS POUR TES SACRIFICES QUE JE TE BLÂME ; TES HOLOCAUSTES SONT CONSTAMMENT DEVANT MOI.

9 JE NE PRENDRAI POINT UN TAUREAU DANS TA MAISON, NI DES BOUCS DANS TES BERGERIES, CAR à MOI SONT TOUS LES ANIMAUX DES FORÊTS, TOUTES LES BÊTES DES MONTANGES PAR MILLIERS ; JE CONNAIS TOUS LES OISEAUX DES CIEUX, ET CE QUI SE MEUT DANS LES CHAMPS EST CONNU DE MOI.

12 SI J’AVAIS FAIM, JE NE TE LE DIRAIS PAS, CAR LE MONDE EST à MOI, ET CE QUI LE REMPLIT.

13 EST-CE QUE JE MANGE LA CHAIR DES TAUREAUX ?

EST-CE QUE JE BOIS LE SANG DES BOUCS ?

14 OFFRE EN SACRIFICE à ILOHIM L’ACTION DE GRÂCES, ET ACQUITTE TES VŒUX ENVERS LE Très-Haut.

15 INVOQUE-MOI AU JOUR DE LA Détresse : JE TE délivrerai, ET TU ME GLORIFIERAS ».

16 MAIS AU Méchant ILOHIM DIT :

« QU’AS-TU à répéter MES Préceptes ET à AVOIR MON ALLIANCE à LA BOUCHE, TOI QUI détestes LA DISCIPLINE ET QUI JETTES MES PAROLES AU REBUT ?

18 SI TU VOIS UN VOLEUR, TU COURS LE REJOINDRE, ET TU ES DE CONNIVENCE AVEC LES Adultères (SPIRITUELS).

19 TU ABANDONNES TA BOUCHE AU MAL, ET TA LANGUE OURDIT LA FRAUDE.

20 TU T’ASSIEDS, ET TU PARLES CONTRE TON Frère, TU COUVRES DE CALOMNIES LE FILS DE TA Mère.

21 Voilà CE QUE TU AS FAIT, ET JE ME TAIRAIS ! TU T’ES imaginé QUE J’étais PAREIL à TOI ! MAIS JE VAIS TE REPRENDRE ET TOUT METTRE SOUS TES YEUX.

22 PRENEZ-Y DONC GARDE, VOUS QUI OUBLIEZ ILOHIM, DE PEUR QUE JE NE déchire, SANS QUE PERSONNE PUISSE délivrer.

23 QUI OFFRE EN SACRIFICE L’ACTION DE GRÂCES M’HONORE,

ET à QUI SE CONDUIT DROIT, JE FERAI VOIR LE SALUT DE ILOHIM ».

PSAUME 61

1 Au maître de chant. Sur les instruments à cordes. De David.

2 O ILOHIM, TU ENTENDS MES CRIS ; SOIS ATTENTIF à MA Prière.

3 DE L’Extrémité DE LA TERRE JE CRIE VERS TOI, LE CŒUR défaillant.

TU ME HISSERAS SUR LE ROCHER, TU ME DONNERAS LE REPOS,

CAR TU ES POUR MOI UN REFUGE, UNE TOUR PUISSANTE CONTRE L’ENNEMI.

5 JE VOUDRAIS ÊTRE à JAMAIS L’HÔTE DE TA TENTE, ME réfugier à L’ABRI DE TES AILES ! – Séla.

6 CAR TOI, Ô ILOHIM, TU écoutes LES VŒUX QUE JE FAIS ; TU MAS donné L’Héritage PROMIS à CEUX QUI CRAIGNENT TON NOM.

7 AJOUTE DES JOURS AUX JOURS DU ROI, QUE SES Années DURENT AUTANT QUE LES Générations ET LES Générations !

8 QU’IL TRÔNE à JAMAIS DEVANT ILOHIM ! ENVOIE Bonté ET Fidélité POUR LE GARDER !

9 AINSI JE célébrerai TON NOM à JAMAIS, ET J’ACCOMPLIRAI MES VŒUX CHAQUE JOUR.

PSAUME 45

1 Au maître de chant. Sur « LES LIS ». Des fils de Coré. Poème. CHANT D’AMOUR.

2 CE SONT DE BELLES PAROLES QUI JAILLISSENT DE MON CŒUR :

JE VAIS DIRE MON Poème POUR LE ROI, MA LANGUE EST LE ROSEAU D’UN SCRIBE AGILE. (JEAN DE JERUSALEM)

3 TU ES LE PLUS BEAU DES ENFANTS DES HOMMES, LA GRÂCE EST répandue SUR TES lèvres ; OUI, ILOHIM T’A béni POUR TOUJOURS !

4 CEINS SUR TA CUISSE, Ô Héros, TON épée, TA SPLENDEUR ET TA Majesté. (Apocalypse de Jean chap 19 :6-21)

5 AVANCE-TOI SUR TON CHAR AVEC Succès POUR LA Fidélité ET LA JUSTICE,

ET QUE TA DROITE T’INSPIRE DES EXPLOITS REMARQUABLES.

6 TES Flèches SONT AIGUËS, DES PEUPLES TOMBENT à TES PIEDS ; LES ENNEMIS DU ROI défaillent.

7 TON TRÔNE, Ô ILOHIM, EST POUR TOUJOURS ET à JAMAIS ; TON SCEPTRE ROYAL EST UN SCEPTRE DE DROITURE.

8 TU AIMES LA JUSTICE ET TU HAIS L’Iniquité. C’EST POURQUOI ILOHIM, TON ILOHIM, T’A OINT D’UNE HUILE D’Allégresse, DE Préférence à TES COMPAGNONS : MYRRHE, aloès, CASSE PARFUMENT TES VÊTEMENTS. (ZACHARIYAH LES 4 OUVRIERS; LE UN DES QUATRE)

DES PALAIS D’IVOIRE, LE SON DES LYRES TE réjouit. (Apocalypse de Jean chap 14 :1-5 ; PSAUME 40 ; PSAUME 96 : LE CANTIQUE NOUVEAU; PSAUME 149)

10 DES FILLES DE rois VIENNENT à TA RENCONTRE ;

LA REINE EST à TA DROITE, parée DE L’OR D’OPHIR.

11 ECOUTE, MA FILLE, REGARDE ET PRÊTE L’OREILLE :

OUBLIE TON PEUPLE ET LA MAISON DE ton père.

12 LE ROI SERA épris DE TA Beauté ; PUISQU’IL EST TON SEIGNEUR, INCLINE-TOI DEVANT LUI. ( ISSAYAH chap 54 ; PSAUME 110 ; Apocalypse de Jean chap 21 et chap 22)

13 LA FILLE DE TYR VIENT AVEC DES Présents, ET LES GRANDS DE LA NATION PROVOQUENT TA FAVEUR.

14 TOUTE RESPLENDISSANTE, LA FILLE DU ROI FAIT SON Entrée ; SON VÊTEMENT EST FAIT DE TISSUS D’OR ; EN ROBE DE COULEURS variées, ELLE EST CONDUITE CHEZ LE ROI.

Derrière ELLE, DES VIERGES, SES COMPAGNES, TE SONT amenées.

16 ON LES CONDUIT AU MILIEU DES Réjouissances ET DE L’Allégresse ; ELLES ENTRENT DANS LE PALAIS DU ROI.

17 TES ENFANTS PRENDRONT LA PLACE DE tes pères ;

TU LES établiras PRINCES SUR TOUTE LA TERRE. (ISSAYAH chap 44:1-21; JOËL chap 2:19-27; chap 3:1-5; DANIEL chap 7: 9-14; ISSAYAH chap 11: 1-12; chap 12; APOCALYPSE DE JEAN chap 21 et chap 22)

18 JE commémorerai TON NOM D’ÂGE EN ÂGE ; AUSSI LES PEUPLES TE LOUERONT éternellement ET à JAMAIS.

Claude Barzotti - Madame 1975 ET 1982

https://www.youtube.com/watch?v=lqNRZzPneo0

Madame 

Claude Barzotti

Je vous regardais tendrement
J'aurais bien voulu vous parler
Mais le courage m'a manqué
J'aurais voulu vous emmener
Faire quelques pas à Mes Côtés
Sans pour cela imaginer
Imaginer un tas de choses
Des choses que je n'ose vous dire Madame
Et pourtant, Je pense à vous bien souvent

Souvent Je pense à vous Madame
Souvent, Je vous revois Madame
Je suis heureux J'ai des idées
Et peut-être Demain, vous me prendrez la Main
Souvent, Je pense à vous Madame
Souvent, Je vous revois Madame
Ne Me dites pas de M'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir

J'ai au coeur une vieille solitude
Viendrez-vous du Nord ou du Sud
Pour devenir Mon habitude
Vous serez Mon Premier été
Ma Rose et Ma source cachée
Laissez-moi donc imaginer
Imaginer un tas de choses
Des choses que Je n'ose vous dire Madame
Et pourtant, Je pense à vous bien souvent

Souvent Je pense à vous Madame
Souvent, Je vous revois madame
Je suis heureux J'ai des idées
Et peut-être Demain, vous Me prendrez la Main
Souvent, je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Ne Me dites pas de M'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir

Souvent je pense à vous Madame
Souvent, je vous revois Madame
Je suis heureux J'ai des idées
Et peut-être Demain, Je vous prendrai la main
Souvent, je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Ne me dites pas de m'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir

MADAME version 1975 Claude Barzotti

Un regard de vous suffirait
Pour que Mon Bonheur soit complet.
Si c'était sur Moi qu'il se posait.
Combien de nuits J'ai pu rêver
Qu'un Jour Je pourrais vous parler
Sans pour cela imaginer.
Imaginer un tas de choses,
Des choses au fond que Je n'ose vous dire Madame
Et pourtant, Je pense à vous bien souvent.

MADAME EST LE PREMIER ALBUM STUDIO SORTI EN 1981 PAR CLAUDE BARZOTTI

1.Madame

2.Les Anges n'ont pas de Paradis

LES ANGES N’ONT PAS DE PARADIS

(Tu n’avais que seize ans,

Le regard d’une enfant,

Le sourire du Printemps,

Tu avais le Soleil comme Ami,

Tu ne connaissais rien,

Tu ne demandais rien,

Les étoiles vont arriver la nuit.

Mais les Anges n’ont pas de Paradis,

Petite fille, petite fille.

Quoi donc les Garçons qui chantent des Chansons

Petite fille qui Me sourit.

Tu souris à la Vie, comme une petite fille

Sans peines, sans soucis.

Tes rêves restent bleus, la couleur de tes yeux.

Mais bientôt, tu connaîtras l’Amour

Qui pourra gâcher tes plus beaux jours.

Mais les Anges n’ont pas de Paradis,

Petite fille, petite fille.

Quoi donc les Garçons qui chantent des Chansons

Petite fille qui Me sourit.

Mais les Anges n’ont pas de Paradis,

Petite fille, petite fille.

Quoi donc les Garçons qui chantent des Chansons

Petite fille qui Me sourit.)

3.Je ne veux pas mourir d'amour

(Seul au Monde, Je n'espérais plus rien
Puis Ma Vie a changé un Matin
Comme une Mère regarde son Enfant
Tes yeux se sont posés sur Moi, tendrement.

Un regard, un geste, quelques mots
Et le vent qui caressait ta peau
Jamais Je n'oublierais tout l'amour
Que tu M'as donné sans compter.

Je ne veux pas mourir d'amour, non Je veux vivre
Dans un Pays où les beaux rêves resteraient quand le Jour se lève.
Je ne veux pas mourir d'amour, Je veux revivre
Ces instants que tu M'as donné, aussi longtemps que Je pourrais.

Souviens-toi, tu M'avais murmuré
Un poème qui ne peut Me quitter.
L'amour est comme un oiseau qui part et puis revient
Et Mon seul Espoir est de te revoir Demain.

Comme la Rosée se pose dans les Jardins
Tu M'as fait vivre Mes plus beaux matins.
Depuis le premier Jour, le Temps nous a paru si court
Bien trop court.

Je ne veux pas mourir d'amour, non Je veux vivre
Dans un Pays où les beaux rêves resteraient quand le Jour se lève.
Je ne veux pas mourir d'amour, Je veux revivre
Ces instants que tu M'as donné, aussi longtemps que Je pourrais)

4.Papillon du soir

(Tes yeux sont si beaux que J'en rêve
Quand, tout près de l'eau, la lune se lève
Mais le brouillard soudain est descendu
Dans la vallée, Je ne t'ai plus revue.
En rentrant chez Moi, Je regarde
Une photo de toi et M'attarde
Et doucement, tout en pensant à toi,
Une Voix Me dit que tu es près de Moi

Papillon du soir,
Attends-Moi dans le noir
Nous irons bien loin
Droit vers le Bonheur
Nous réchauffer le cœur
Papillon du soir,
Viendras-tu dans le noir ?

J'entends bien t'avoir
Peut-être qu'Aujourd'hui,
Nous serons réunis

Je ne puis chasser ton image
Que j'ai adorée sur la plage
Quand doucement la mer te caressait
Et les mouettes autour de toi dansaient,
Que de souvenirs Me poursuivent
Tant, tant de désirs qui survivent
Et depuis lors, Je t'attends vainement
Et depuis lors, Je t'attends tendrement

Papillon du soir,
Attends-Moi dans le noir
Nous irons bien loin
Droit vers le Bonheur
Nous réchauffer le cœur

Papillon du soir,
Viendras-tu dans le noir ?
J'entends bien t'avoir
Peut-être qu'Aujourd'hui,
Nous serons réunis

Yeah
Papillon du soir
La la la la....
Yeah
Papillon du soir,
Viendras-tu dans le noir ?
J'entends bien t'avoir
Peut-être qu'Aujourd'hui,
Nous serons réunis
Papillon du soir,
La la la...)

5.Je voudrais

(J'ouvre la Porte et Je pars avec le Vent
C'est bien ta voix que J'entends et pourtant
Tu étais si loin de Moi mais J'ai pu te retrouver
Comme on retrouve l'été tendrement

Quand la nuit tombe sur tes cheveux
Je suis heureux, Je suis heureux
Tu sembles rire et puis tu pleures
Regarde-moi, J'ai mal au Cœur

Je voudrais,
Si le Monde était grand
Si le Monde était juste,
Venir à tout moment
Je voudrais,
Si le Monde était grand
Si le Monde était juste,
Être comme le Vent
Qui part à chaque instant vers d'autres horizons

J'entends encore ta jolie voix
Je sens tes doigts posés sur Moi
Je pense toujours aux doux instants
Où Nous étions encore enfants

Mais un Jour, le Monde sera pour Nous
Nous resterons Ensemble
Pour toujours, Mon amour

Je voudrais,
Si le Monde était grand
Si le Monde était juste,
Être comme le Vent
Qui part à chaque instant vers d'autres horizons

Je voudrais,
Si le Monde était grand
SI le Monde était juste,
Venir à tout moment

Je voudrais, je voudrais)

6.Ce grand amour

(Je Me souviens des soirs d'été
Où Je rêvais à t'écouter
Avec la lune, un Ciel étoilé.
Cet Infini fait pour Nous deux
Se reflétait dans tes cheveux
Et les étoiles dansaient dans tes yeux.

Ce grand amour, ce grand amour
Je voudrais le revivre un Jour auprès de toi
Ce grand amour, ce grand amour
Pourra durer l'éternité sans jamais se briser.
Ce grand amour, ce grand amour
Je ne pourrai plus l'oublier, il est à Nous,

Ce grand amour.

Pour ton plaisir, un tourbillon de nuages blancs
Tournait en rond et le Soleil chantait une Chanson.
Et cet Enfant qui t'a offert sa fleur cueillie dans les prés verts
Était pour Moi tout Mon Univers.

Ce grand amour, ce grand amour
Je voudrais le revivre un Jour auprès de toi
Ce grand amour, ce grand amour
Pourra durer l'éternité sans jamais se briser.
Ce grand amour, ce grand amour
Je ne pourrai plus l'oublier, il est à Nous,
Ce grand Amour.)

7.Mary Mary

(Mary, Mary, Mary...

Une image, un mirage, une Promesse, c'est toi
Une biche qui se niche dans Mes Bras
Ô Mary Mary
Te souviens-tu de ce jour
Mary Mary
Sous le soleil de juillet
Mary Mary
Sur cette plage dorée, on s'est aimés
Ô Mary Mary
Reviens-Moi pour toute la vie
Mary Mary
Et que M'importe le Temps
Mary Mary
Si c'est la pluie ou le vent quand tu es là

Ô Mary Mary
De rester auprès de toi
Ne plus jamais te quitter
Mary Mary
Vivre un éternel été
Mary Mary
Le Paradis, pour Moi, c'est toi

Comme une Rose toute éclose qui salue le Jour
Ma déesse, Ma princesse, Mon amour
Ô Mary Mary
Je voudrais pouvoir bénir
Mary Mary
Ce Jour où tu M'as souri
Mary Mary
Mon Cœur était trop petit pour t'aimer
Ô Mary Mary
Avec toutes les Sources du Monde

Mary Mary
Pour toi, Je chante une Chanson
Mary Mary
Qui danse et tourne en rond de bonheur
Ô Mary Mary

Et rester auprès de toi
Ne plus jamais te quitter
Mary Mary
Vivre un éternel été
Mary Mary
Le Paradis, pour Moi, c'est toi

Mary, Mary, Mary, Mary)

8. Pour Elle

(Pour elle,
Des châteaux au Pays des Merveilles
Et des îles de sables au soleil
Des rivières de diamants sans pareil.

Pour elle,
Des oiseaux couleurs de l'arc-en-ciel
Des montagnes aux glaciers éternels
Des sommets où la haine sommeille

Pour elle J'irai au bout de la Terre
Je trouverai, la Ville sous la mer,
Je traverserai à pied le désert
Et elle sera Ma force et Ma joie.

Pour elle j'irai au Mât de Cocagne

Je décrocherai les Châteaux d'Espagne
Pour elle je peux être un Homme heureux
Mettre du bleu au gris de ses yeux
Pour elle, pour elle...

Pour elle,
Des jupons et des robes de soie
Des bracelets, des bagues à chaque doigt
Des colliers où la lune se voit.

Pour elle,
Des fontaines , des marées des étangs
Des guitares et des pianos tout blancs
Des musiques à arrêter le Temps

Pour elle J'irai au bout de la Terre
Je trouverai, la Ville sous la mer,
Je traverserai à pied le désert

Et elle sera Ma force et Ma joie.

Pour elle J'irai au bout de la Terre
Je trouverai, la Ville sous la mer,
Je traverserai à pied le désert
Et elle sera Ma force et Ma joie.)

9.Je n'ai pas oublié

(Aimer et puis se dire adieu,
Partir les larmes dans les yeux
Un amour qu'on renie
Des mots que l'on oublie.

Ne plus revoir ton beau visage
Poser ma main sur ton corsage
Te faire des confidences
Et t'aimer en Silence.

Tu es là, je te vois, je t'ouvre grand les Bras
Et je te dis reste avec Moi,
Non, Je n'ai pas oublié et pour l'étérnité
Nous sommes liés.
Non, je n'ai pas oublié les souvenirs d'été
Nous partirons vers la Chance, lui faire la révérence
Bénir notre amour.

Et maintenant qu'entre nous deux est revenu un Ciel tout bleu
Une Chanson qui danse, souvenir de vacances.
Je sens ton coeur contre le Mien, et Nous suivons un même Chemin.
Un Chemin merveilleux, fait rien que pour Nous deux.

Tu es là, Je te vois, Je t'ouvre grand les Bras
Et Je te dis reste avec Moi,
Non, Je n'ai pas oublié et pour l'étérnité
Nous sommes liés.
Non, je n'ai pas oublié les souvenirs d'été
Nous partirons vers la Chance, lui faire la révérence
Bénir Notre Amour.)

10.Elle était belle

(Elle était vêtue de blanc
Elle avait le sourire d'une enfant
Quand elle souriait, ses yeux me parlaient
La douce image que jamais Je n'oublierai.

Elle avait dans ses yeux
Quelque chose de plus
Le Retour d'un amour qu'elle croyait perdu
Mais ce Rêve s'acheva, soudain Je ne l'ai plus revue.

Elle était belle dans ce rêve, bien trop belle (Pour que ce soit elle)
Elle était belle, dans sa robe en dentelle (Son tee-shirt en flanelle)
En rêvant d'elle, j'ai revu son visage (Que caressait les vagues)

Et un Enfant qui l'appelait Maman
Mon Dieu qu'il était beau quand il jouait dans l'eau !

Le Soleil se voilait déjà, et l'Enfant câlin te prenait la main
Et Je te souriais, tu allais M'inviter
Mais arriva Celui que tu aimais.

Il y avait dans Mon coeur quelque chose de mort
La fin d'un grand amour que je croyais plus fort
J'ai cherché tes pas, tes yeux si doux, tu n'es plus revenue.

Elle était belle dans ce rêve, bien trop belle (Pour que ce soit elle)
Elle était belle, dans sa robe en dentelle (Son tee-shirt en flanelle)

En rêvant d'elle, J'ai revu son visage (Que caressait les vagues)
Et un Enfant qui l'appelait Maman
Mon Dieu qu'il était beau quand il jouait dans l'eau !

Elle était belle dans ce rêve, bien trop belle (Pour que ce soit elle)
Elle était belle, dans sa robe en dentelle (Son tee-shirt en flanelle)
En rêvant d'elle, j'ai revu son visage (Que caressait les vagues)
Et un Enfant qui l'appelait Maman
Elle était belle.)

11.Tout va bien, tout va mal

(Je reviens près de toi, chaque soir
Mais dans ta main tu caches un mouchoir
Comme Je sais que tu as dû pleurer
Je M'attends à etre questionné.

Tout va bien, tout va bien,
Avec toi Je suis bien,
Tout va bien, tout va bien,
Donne-moi la main.

N'allume pas la télé, verse-moi le café,
Viens t'asseoir près de Moi comme autrefois
Les enfants sont couchés, nous pourrions nous parler
Et Je t'expliquerai qu'il n'y a rien de vrai, arrête de pleurer.

Tout va bien, tout va bien,
Avec toi Je suis bien,
Tout va bien, tout va bien,
Donne-moi la main.

Sèche tes larmes et viens oublier ton chagrin
J'ai envie de parler, de t'embrasser,
Cache-toi dans Mes Bras, raconte-Moi tout bas
Ce qui t'a fait pleurer mais je ne mendie pas Dieu
Que tu crains pour nous deux.

Je voudrais arrêter de mentir

La quitter serait mon seul désir,
Oublier les moments les plus tendres,
Dire des mots qu'elle n'aime pas entendre.

Tout va bien, tout va bien,

Entre nous tout va bien,
Tu crois que tout va bien
Mais tout va mal, très mal.

Même si l'on nous voit danser ensemble au bal,
Même si tu nous crois, tout va mal,
Je n'oserai jamais partager mon secret
Et te dire tout bas qu'il y a une autre
Que j'aime plus que toi.

Tout va bien, tout va bien,
Entre nous tout va bien,
Tu crois que tout va bien
Mais tout va mal, très mal.

Même si l'on nous voit danser ensemble au bal,
Même si tu nous crois, tout va mal,
Je n'oserai jamais partager mon secret

Et te dire tout bas, que tout n'était qu'un jeu,
Que c'est fini nous deux.

Tout va bien, tout va bien,
Tout va bien, tout va bien,
Tout va bien, tout va mal.)

12.Je pense à toi

(Nous nous sommes connus à deux pas de chez Moi

Dans un brouillard, du matin, au bord du Chemin.

Nous avons connu un amour merveilleux

Et depuis, Je ne t'ai plus vu, écris-moi que fais-tu.

Refrain:

Je pense à toi, le jour, la nuit,

Que tu sois là ou non,

En chantant Mes Chansons,

Je pense encore à toi.

On avait fait l'amour dans un champ de blé
Tu m'as dit je t'aime.

Retour au refrain (2 fois)

Je voudrais te revoir et caresser

Tes longs cheveux qui jouent avec le vent

Entendre ta voix Me dire des mots d'amour

Mais tu n'es pas là.

Tu reviendras un Jour , mais quand Je ne sais pas

Et Moi seul qui t'attends et ouvrant grand les Bras

Je pense à toi Mon amour en chantant Mes Chansons

A l'Aube du Jour Je te vois devant Moi

Quand tu es parti Mon Coeur tremble et J'ai froid

La nuit quand Je dors dans Mes Rêves,

Je pense à toi, Je pense à toi, Je pense à toi)

13.C'est en rêvant

(La Nuit sourit déjà
Au Jour qui apparaît
Car elle sait que tu viens
M'attendre le Matin

C'est en rêvant, c'est en rêvant que Je te vois
Je ne sais plus s'il faut partir ou bien rester
C'est en rêvant que tu Me donnes un peu d'amour
Et Mon Coeur bat sur l'oreiller, quand tu t'en vas

Ce n'est qu'un Rêve mais
Cela trouble Ma Joie
Il faut un peu d'amour
Pour consoler un peu Ma Vie

C'est en rêvant, c'est en rêvant que Je te vois
Je ne sais plus s'il faut partir ou bien rester
C'est en rêvant que tu Me donnes un peu d'amour
Et Mon Coeur bat sur l'oreiller, quand tu t'en vas)

Lady - Kenny Rogers 1980

https://www.youtube.com/watch?v=ZYRfUoR9Q4Y

Lady (Lady)

Déclaration d'Amour à la Femme tant attendue.

Lady, I'm your Knight in shining armor and I love you
Lady, Je suis votre Chevalier en armure brillante et Je vous aime
You have made me what I am and I am yours
Vous avez fait ce que Je suis devenu et Je vous appartiens
My love, there's so many ways I want to say I love you
Mon amour, il y a tant de manières de dire que Je vous aime
Let me hold you in My Arms forever more
Laissez-moi vous tenir dans des Mes Bras toujours plus

You have gone and made me such a fool
Vous êtes partie et m'avait transformé en un tel imbécile
I'm so lost in your love
Je suis tellement perdu dans votre amour
And oh, we belong together
Et oh, nous nous appartenons mutuellement
Won't you believe in My song ?
Ne croyez-vous pas en Ma chanson ?

Lady, for so many years I thought I'd never find you
Lady, pendant tant d'années J'ai pensé que Je ne vous trouverais jamais
You have come into My Life and made Me whole
Vous êtes venue dans Ma Vie et M'avez rendu Entier
Forever let Me wake to see you each and every morning
Laissez-moi pour toujours Me réveiller pour vous voir chaque et tous les matins
Let Me hear you whisper softly in My ear
Laissez-Moi vous entendre chuchoter doucement dans Mon oreille

In My eyes I see no one else but you
Dans Mes yeux Je ne vois personne d'autre que vous
There's no other love like our love
Il n'existe aucun amour comme le nôtre
And yes, oh yes, I'll always want you near Me
Et oui, Oh oui, Je voudrais toujours que vous soyez près de Moi
I've waited for you for so long
Je vous ai attendu depuis tellement longtemps

Lady, your love's the only love I need
Madame, votre amour est le seul amour dont J'ai besoin
And beside Me is where I want you to be
Et près de Moi, c'est l'endroit où Je veux que vous soyez
'cause, My love, there's something I want you to know
Parce que, Mon amour, il y a quelque chose que Je veux que vous sachiez
You're the Love of My Life, you're My Lady
Vous êtes l'Amour de Ma Vie, vous êtes Ma Dame.

NICK KAMEN I promise Myself (tv show)

https://www.youtube.com/watch?v=0-7PzHgVwsg

I Promised Myself (Je Me Suis Promis)

[Chorus]
[Refrain]
I promised Myself
Je me suis promis
I promised I'd wait for you
J'ai promis que J'attendrai pour vous 
The midnight hour
L'heure de minuit
I know you'll shine on through
Je sais que vous brillerez à travers la nuit
I promised Myself
Je me suis promis
I promised the World to you
J" ai promis le Monde à vous
I gave you flowers
Je vous ai donné des fleurs
You made My Dreams come True
Vous avez fait que Mes Rêves deviennent Réalité

How many of us out there
Combien d'entres nous ici
Feel the need to run and look for Shelter
Ressentent le besoin de courir et cherchent pour un Abri

I promised myself
Je me suis promis
That I'd say a Prayer for you
Que Je dirais une Prière pour vous
A brand New Tomorrow
Un tout Nouveau Demain
Where all you wish comes true
Où tout ce que vous désirez devient Réalité
I promised Myself
Je me suis promis
(I promised, I promised)
(J'ai promis, j'ai promis)
That I'd make it up to you
Que Je me ferai pardonner de vous
My Sister and Brother
Ma Soeur et Frère
Know I'm in love with you
Sachez que Je suis amoureux de vous
(Aaaaaaa)
(Aaaaaaa)

How many of us out there
Combien d'entre nous dehors
Feel the pain of losing what was once there
Ressentent la douleur de perdre ce qui était autrefois là
God I know what people say about her
Dieu Je sais ce que les gens disent sur elle
No mistake, who can live without love
Pas d'erreurs, qui peut vivre sans amour
I promised myself
Je me suis promis
(Aaaaaaa)
(Aaaaaaa)
(I promised, I promised)
(J'ai promis, j'ai promis)

In the midnight hour I will wait for you
A l'heure de minuit que J'attendrai pour vous
(For you)
(pour vous)
I will wait for you
J'attendrai pour vous
(I will wait, yeah)
(J'attendrai, ouais)
I will wait for you
J'attendrai pour vous
(I will wait for you) (X2)
(J'attendrai pour vous) (X2)

I promised myself
Je me suis promis
I promised the World to you
J'ai promis le Monde à vous 
I gave you flowers
Je vous ai donné des fleurs
You made My Dreams come True
Vous avez fait que Mes Rêves deviennent Réalité

ISSAYAH

4 :2 EN CE JOUR-là, LE GERME DE YAHWEH FERA L’ORNEMENT ET LA GLOIRE ET LE FRUIT DE LA TERRE, L’éclat ET LA PARURE DES Réchappés D’ISRAÏL.

3 ET IL ARRIVERA QUE LES RESTES DE SION ET LES SURVIVANTS DE JERUSALEM SERONT appelés SAINTS, TOUS CEUX QUI SONT INSCRITS POUR LA VIE DANS JERUSALEM.

4 QUAND YAHWEH AURA lavé LES SOUILLURES DES FILLES DE SION ET purifié JERUSALEM DE SES impuretés DE SANG (ET JE LAVERAI LEUR SANG QUE JE N’AVAIS PAS ENCORE lavé. ET YAHWEH résidera EN SION : JOËL), AU SOUFFLE DU JUGEMENT ET AU SOUFFLE DE LA COMBUSTION, YAHWEH créera SUR TOUTE LA DEMEURE DU MONT SION, ET SUR SES Assemblées,

UNE Nuée DURANT LE JOUR ET UNE Fumée, ET L’éclat D’UNE FLAMME ARDENTE PENDANT LA NUIT. CAR SUR TOUTE SA GLOIRE IL Y AURA UN DAIS ; ET IL Y AURA UNE TENTE POUR DONNER DE L’OMBRAGE CONTRE LES ARDEURS DU JOUR, ET POUR SERVIR DE REFUGE ET D’ABRI CONTRE L’ORAGE ET LA PLUIE.

JE VEUX CHANTER POUR MON Bien-Aimé LE CHANT DE MON AMI SUR SA VIGNE. (Apocalypse de Jean chap 14)

26 :19 TES MORTS VIVRONT ; MES CADAVRES RESSUSCITERONT :

Réveillez-vous ET CHANTEZ, LES domiciliés de la poussière, CAR Rosée D’ASTRES EST TA Rosée, ET LA TERRE FERA RENAÎTRE LES OMBRES.

20 VA, MON PEUPLE, ENTRE DANS TES APPARTEMENTS, ET FERME TES PORTES SUR TOI, CACHE-TOI POUR UN PETIT INSTANT, JUSQU’à CE QUE LA Colère AIT passé.

21 CAR VOICI QUE YAHWEH SORT DE SA DEMEURE, POUR CHÂTIER LES HABITANTS DE LA TERRE, ET LA TERRE découvrira LE SANG DES SIENS ET NE CACHERA PLUS SES tués.

27 :1 EN CE JOUR-là, YAHWEH CHÂTIERA DE SON Epée DURE, GRANDE ET FORTE, Léviathan, LE SERPENT FYANT, Léviathan, LE SERPENT TORTUEUX, ET IL TUERA LE MONSTRE QUI EST DANS LA MER. (Apocalypse de Jean chap 12)

2 EN CE JOUR-là ON CHANTERA :

« LA VIGNE AU BON VIN, CHANTEZ-LA ! C’EST MOI, YAHWEH QUI LA GARDE ; JE L’ARROSE EN TOUT TEMPS ; DE PEUR QU’ON NE L’ENDOMMAGE, NUIT ET JOUR JE LA GARDE ; JE N’AI PLUS DE Colère.

QUI ME DONNERA DES RONCES ET DES épines, AFIN QUE JE PARTE EN BATAILLE CONTRE ELLES : JE LES BRÛLERAI TOUTES.

OU BIEN QU’ON S’ATTACHE à MA PROTECTION, QU’ON FASSE LA PAIX AVEC MOI, QU’AVEC MOI ON FASSE LA PAIX » !

6 DANS LES JOURS à VENIR, JACOB POUSSERA DES RACINES, ISRAÏL DONNERA DES FLEURS ET DES BOURGEONS, ET IL REMPLIRA LE MONDE DE SES PRODUITS.

12 ET IL ARRIVERA, EN CE JOUR-là, QUE YAHWEH BATTRA AU Fléau LES épis, DEPUIS LE FLEUVE JUSQU’AU TORRENT D’EGYPTE,

ET VOUS SEREZ RECUEILLIS UN à UN, ENFANTS D’ISRAÏL.

13 ET IL ARRIVERA, EN CE JOUR-là, QU’IL SONNERA DE LA GRANDE TROMPETTE, ET ILS VIENDRONT, CEUX QUI étaient PERDUS AU PAYS D’ASSOUR, AINSI QUE CEUX QUI étaient BANNIS AU PAYS D’EGYPTE,

ET ILS ADORERONT YAHWEH, SUR LA SAINTE MONTAGNE, à JERUSALEM.

(2ème LIVRE DES Machabées chap 2:1-12; DANIEL chap 7; chap 12; EZECHIEL chap 9 et chap 10; DANIEL chap 10:4-21; APOCALYPSE DE JEAN chap 1; chap 4; chap 7; chap 14; chap 14:14; chap 19:1-9; chap 21 ET 22; PSAUME 1 chap 1 et chap 2; ISSAYAH chap 66:1-24; JOËL; ZACHARIYAH chap 3; chap 4; chap 6:9-15; JEREMIYAH chap 1; PSAUME 1 chap 1 et chap 2; PSAUME 87; ISSAYAH chap 2 et chap 26:1-4; MICHEYAH chap 4; MALACHIYAH; LIVRE DE LA SAGESSE)

(ISSAYAH chap 24; chap 25; chap 26:1-4; PSAUME 22; EZECHIEL chap 28:1-10; EVANGILE DE MATTHIEU chap 16:18-19; chap 23:34-36; chap 12:8; chap9:6; chap 10:22-25; chap 10:28; chap 16:24-28; chap 22:41-45;  chap 24:31; chap 24:34-35; chap 24:42; chap 24:44-51; ZACHIARYAH chap 2 et chap 3; ISSAYAH chap 3:15; EZECHIEL chap 28:11-19; PSAUME 89; LE PASTEUR D'HERMAS; APOCALYPSE DE JEAN chap 10; chap 11; chap 12; MICHEYAH chap 4:1-14; chap 5; EVANGILE SELON MATTHIEU chap 24:44-51; ISSAYAH chap 28:1-22; LIVRE DE LA SAGESSE chap 10:1-21; chap 16; chap 17; chap 18; chap 19; ISSAYAH chap 27:12-13; chap 14:3-32; chap 5:1-29 Mon bien-aimé avait une vigne...; Aggée chap 1; chap 2 : ZORABABEL; ZACHARIYAH chap 4; MALACHIYAH chap 2: 11-17; CHAP 3; HABACUC chap 2; chap 3; SOPHONIYAH chap 1; chap 2; chap 3; LE LIVRE D'HENOCH)

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